Mon oncle

Partie 9

Quelques heures plus tard, Shinki étaient assis (affalés oui) à la table de la cuisine. Sur celle ci, il y avait une bouteille à moitié remplie et a ses pieds, il y en avait trois autres, complètement vides. 

Kankuro parlait d'une voix incertaine : 

-Et la, je l'ai découpé en morceau... crois moi, mon garçon...

Alors que ses mots se perdaient en un marmonnement, il se leva de la table, manquant au passage de renverser son verre. Shinki le suivit du regard d'un œil vitreux, puis se leva à son tour alors que son oncle sortait dans le couloir puis ouvrait la porte du salon pour finir sa course en s'affalant dans le canapé. Shinki fit de même, ce qui les laissa l'un au dessus de l'autre... 

Leurs lèvres étaient à quelques centimètres que dis-je! Millimètres les unes des autres. Le poids de Shinki au dessus de lui n'avait pas l'air de déranger Kankurô, et Shinki n'avait pas l'air de se soucier du fait qu'il était en train d'écrabouiller son oncle. 

Les choses se passèrent comme si de rien était, comme si c'était normal. Leurs lèvres se rencontrèrent dans un baiser doux puis tendre... plus il était approfondi par l'un de ses acteurs, plus la température de la piece semblait augmenter. Les corps des deux hommes ivres se rapprochaient et bougeaient l'un contre l'autre alors que la langue du plus jeune forçait le barrage des lèvres du plus vieux, qui enroula ses jambes autour de la taille de son neveux, et ses bras autour de ses épaules. 

Shinki passa ses mains sous le haut de la tenue de marionnettiste de son oncle, qui, ce jour là, ne portait pas de maquillage ni sa capuche, allez savoir pourquoi. Ses mains se mirent à parcourir les abdominaux bien tracés de Kankurô avant de directement enlever le vêtement. Les mains du fils du Kasekage continuèrent de parcourir le torse de son aîné, avant de se glisser sous son pantalon, mais Kankurô  ne se laissa pas faire. Il paraissait mécontent d'être le seul à être déshabillé et la veste offerte à Shinki par Temari traversa la pièce dans un magnifique vol plané et finit sa course sur le fauteuil où le marionnettiste s'était assis plus tôt. 

En a peine quelques minutes, les deux hommes n'eurent plus chacun qu'un seul bout de tissu sur eux. On pouvait voir, dessous, des bosses assez proéminentes. Shinki posa sa main sur celle de son partenaire et commença à le branler par dessus son caleçon. Les mouvements de sa main étaient rythmés par de petits gémissements de Kankurô qui rejeta bientôt sa tête en arrière, sur l'accoudoir du canapé. Le plaisir le fit dégriser, pas complètement, mais considérablement, mais ce n'était pas lui qui allait tout arrêter alors que le scénario de la plupart de ses rêves était en train de se réaliser... Il n arrivait pas à croire que l'homme au dessus de lui était la même personne que le petit garçon que Gaara avait adopté il y a 18 ans de cela. 

Tout comme la veste de Shinki, le caleçon de Kankurô fit un voyage mémorable à travers la pièce mais finit pour sa part sa course sur la radio, manquant au passage de casser en deux l'antenne de cette dernière. Le plus jeune commença alors à directement branler le marionnettiste, dont la voix se faisait de plus en plus sonore et incontrôlable. Shinki ne pouvait camoufler un sourire en voyant son oncle comme ça, comme il en rêvait depuis ses 15 ans. 

La main du fils du Kasekage descendit un peu et il enfonça deux de ses doigts dans le trou de son aîné, sans prévenir, ce qui engendra un petit cri de douleur de sa part. Shinki n'avait pas dégrisé, lui... il n'avait pas vraiment de scrupules, même si si Kankurô venait à lui demander d'arrêter, il se ferait sans discuter. 

Alors que le plus jeune bougeait ses doigts en lui, Kankurô sentit peu à peu la douleur être remplacée par quelque chose d'autre : du plaisir. En vérité, il aimait beaucoup être dans cette situation avec son neveux... il avait une vue parfaite sur le corps parfaitement dessiné de ce dernier, et ne pouvait en détacher les yeux. 

Le nombre de doigts augmenta, passant de deux à trois, de trois à... la bite de Shinki, qui grogna de plaisir alors que son oncle, qui avait fermé les yeux pour mieux profiter de son toucher, Les ouvrait grand, comme sa bouche d'où s'échappa un halètement. Le corps de son neveux se rapprocha du sien et leurs deux corps parurent bientôt fusionner alors que l'acte immoral dont ils avaient tout d'eux tant besoin commençait à être commis. 

Les mains de Kankurô se retrouvèrent sur les omoplates de Shinki et les ongles du marionnettiste se plantèrent dans la peau du plus jeune qui laissa échapper un autre grognement alors qu'il commençait ses mouvements de bassin. 

La respiration chaude et profonde du fils du Kasekage chatouillait l'oreille droite du plus vieux qui lui même haletait de plaisir. 

Les coups de bassins, les bruits humides et les gémissements se multipliaient à travers le salon, et les deux acteurs de la scène digne d'un court métrage pornographique ressentaient de plus en plus de plaisir, chaque minute, chaque seconde, jusqu'à ce que... Kankuro vienne sur le ventre de Shinki dans un gémissement étouffé mais aigu dont il eut un peu honte, suivi de près par son neveux qui se laissa tomber sur le côté, à côté de son oncle. Il enroula son bras autour du torse de ce dernier. 

Juste avant de tomber endormi, il entendit ces mots, prononcés dans un souffle presque inaudible : 

-Je t'aime, Shinki. 

               Fin