Noirceur et Lumière

Chapitre 9

Pdv Reyhan

18 heures 20, Venise, Italie

Je chipote depuis au moins trois heures sur mon nouveau PC. Je cherche et je cherche encore, sans trouver la moindre trace.

Depuis que nous avons sauvé Nelia de son kidnapping, je pensais constamment à la phrase que son agresseur avait prononcé.

- Ta mère m'a envoyé, tu es dans l'obligation de m'obéir. Je te préviens, fais ce que je te dis sinon je ne serais plus jamais clément avec toi

Sa mère ? Pourquoi est-ce que sa mère voudrait envoyer des hommes pour frapper sa fille ?

Je continue mes recherches et tombe enfin sur un logiciel intéressant pour moi. Il saura peut être reconnaître le nom et prénom de Nelia et pourra me donner son adresse.

J'ouvre le logiciel et attends qu'il se charge. Je tapote son nom et prénom puis attends patiemment qu'il enregistre ses donnés.

Un dossier s'affiche sur l'écran. Une photo d'une petite fille est placée sur le côté haut droit. Cette petite fille a un œil au beurre noir.

Elle se fait frapper et maltraiter. Cette pauvre Nelia, elle doit être entrain de souffrir depuis trop longtemps.

« Nelia Solvaski
Origine : Italienne - Grec
Lieu d'habitation : Strada Da Vinci, 119,
Venise »

Je souffle de soulagement. J'ai enfin son adresse, je pourrais peut être la sortir de son enfer.

Je prends en photo son adresse et sa photo puis ferme mon ordinateur. Je le place sous mon lit puis me dirige vers mon armoire.

Je prends un sweat à capuche noir et un training noir. Je prends un masque et le mets dans la poche. Je prends mes chaussures puis sort rapidement.

Je surveille que personne ne me remarque puis descends tranquillement. Je tombe sur la silhouette de Kassim mais ne fais pas attention à lui. Nous nous lâchons un regard rapide puis je sors rapidement.

Antonio : Où vas-tu Reyhan ?

Fais chier. Restait plus que ça.

Moi : Je..vais sortir prendre l'air et courir un peu

Antonio : D'accord, fais attention à toi !

Je lui souris puis sors rapidement. Je cours tout doucement puis me dirige vers plusieurs rues. Je tourne et tourne encore pour éviter qu'ils puissent me rattraper s'ils me suivent.

Je prends mon téléphone et tape l'adresse sur le GPS pour pouvoir m'y conduire. J'attends qu'il charge et me place sur le côté pour qu'on ne fasse pas attention à moi.

Je porte rapidement mon masque que j'ai oublié de mettre en sortant. Le GPS finit par trouver l'adresse.

23 minutes d'ici. Ça va être un peu long, mais ça en vaut la peine.

Je cours tout doucement pour qu'on ne remarque pas que je suis pressée. Je tourne entre plusieurs avenues et rues tout en gardant le même rythme.

J'arrive devant de grands buildings qui ont l'air de toucher le ciel. Celui où nous étions parti pour voir ce fameux Franco doit être aussi grand qu'eux.

J'ai le vertige et le fait que nous étions montés au 37eme m'avait foutu la trouille, heureusement qu'on ne voyait pas les fenêtres sinon je serais tombée dans les pommes sur le champ.