On l'appelait Adiza

CHAPITRE II

Vit ta vie et ne te retourne jamais.

On dit que la vie est une pute car aujourd'hui elle te caresse et demain te met le menton à terre. La vie au quartier n'étais pas facile à l'époque, le respect n'était pas gratuit il fallait aller le chercher car oui, si tu voulais le respect, il te fallait une pierre à la place du cœur. J'étais comme tout le monde mais je n'étais personne.

Abou: tu viens Yac

Moi: Où ça ?

Abou: faire les courses de la maman

Moi: prend la voiture j'arrive

Je suis monté me changer à l'arrache avant de prendre la route.

Moi: Que doit-on acheter ?

Abou: des choses je ne sais pas trop lesquelles s'est écrit sur un papier

Moi: ah oui je l'ai

Abou: T'as vu Alima ?

Moi: Alima qui ?

Abou: ton ex

Moi: elle cherchait quoi ?

Abou: je ne sais pas elle te cherchait du genre "c'est urgent"

Moi: elle ne t'a rien laissé ?

Abou: Ci, elle est enceinte !

Moi: QUOI elle sait fait engrosser par qui celle-là ?

Abou: elle n'a rien voulu me dire

Moi: Ne me regarde pas comme ça c'est pas moi le père

Abou: t'en es sûr ?

Moi: CERTAIN ! gare-toi ici

Je n'arrivais pas à y croire c'était une de mes ex et ça faisait trois mois que nous étions séparés quoi que j'avais des doutes sur la paternité du bébé mais c'était impossible que ça soit moi le père.

Apres une bonne demi-heure, nous avons enfin fini ces courses nous avons dévalisé le magasin je me demandais ce qu'elle allait faire avec tous ces produits.

Moi: il est quelle heure ?

Abou: 22 h

Moi: Je suis mort je vais prendre une douche et ensuite me coucher

Abou: attend

Moi: Gros je suis trop faya

Abou: tu la vois à quelle heure demain ?

Moi: qui ? Adiza ?

Abou: Oui

Moi: 11 h pourquoi ?

Abou: non rien je voulais juste savoir si tu venais à la fête

Moi: quelle fête ?

Abou: la fête de Kadi

Moi: ah oui c'est vrai t'inquiète j'y serai surtout garde moi une place

Abou: pas de soucis aller bonne nuit

Moi: Ça roule bon a+

Abou: tiens la clé de la voiture t'en n'aura besoin tu n'oseras quand même pas te pointer avec ta moto comme un vieux racaille

Moi: a-ha connard merci

C'est aussi ça les amis, se soutenir dans les bons comme dans les mauvais moments.

[PARTIE 3]

#Appel

Moi: salut ça va ?

Elle: bien et toi ?

Moi: j'espère que tu n'as pas oublié notre rendez-vous ?

Elle: non on se retrouve au parc près de chez moi

Moi: d'accord

On a un peu discuté et je me suis couché.

[Le lendemain]

Parfois on ne se rend pas compte de la valeur des choses qui nous entoure jusqu'à ce qu'on la perde. Nous prenons trop souvent la vie et ses sujets comme acquis. Non je n'étais pas un enfant de cœur j'étais un fruit pourri le plus pourri de tous si je peux dire j'ai des diplômes qui servent juste qu'à nettoyer le sol des barreaux de fer. J'ai eu des conquêtes à ne pas finir mais c'est ce qui commençait à me faire peur car je n'avais jamais autant stressé que ce jour-là.

Moi: Je sors

Maman: où vas-tu comme ça ?

Moi: je sors pourquoi ?

Maman: non rien vas-y

Moi: OK

Je l'ai embrassé avant de sortir je la trouvais bizarre. Sur la route je n'arrêtais pas de penser à adiza car elle avait quelque chose de spéciale je ne savais pas pourquoi mais j'étais stressé je ne vous le cache pas.

Après 1 h de route, me voici enfin au point de rendez-vous elle était assise sur un banc elle était très belle j'en revenais pas. Elle était surprise en me voyant arriver comme si elle venait de voir un fantôme.

[PARTIE 4]

Moi: Salut comment vas - tu ?

Elle: je vais bien et toi ?

Moi: t'es plus belle en vrai

Elle: ah merci toi aussi

Elle était toute timide je crois qu'elle ne s'y attendait pas je l'ai ensuite invité à marcher chose qu'elle accepta.

On a appris à mieux se connaitre c'était une fille vraiment calme et simple ce qui me plaisait beaucoup d'ailleurs je m'étonnais à passer une journée aussi simple et agréable en compagnie d'une femme.

Moi: si je comprends bien, tu es juste venu ici pour les vacances ?

Elle: Oui

Moi: Et tu repars quand ?

Elle: je ne sais pas encore j'attends de finir de régler deux trois trucs avant de m'envoler

J'étais un peu dégoutté elle avait vraiment quelque chose de spéciale elle souriait à chaque phrase c'était le genre de femme qui imposait le respect rien que par sa manière de s'exprimer mais oui, on était juste pote, friendzone quand tu nous tiens !