Chapitre 7 : Douce révélation

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Bonsoir à tous !

J'espère que vous allez bien 🥰

Petite question, aimez-vous jouer à cache-cache ?

Bonne lecture 🍿

DM

« L'enfer est dans un coeur vide. » Khalil Gibran

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~PDV de zoryn~

Je ressentais le contact brutal du sol contre ma colonne vertébrale.

Une nouvelle fois.

C'était avec une pointe d'agacement que je constatais la vérité indéniable : Jakov était un combattant dans l'âme, ses années d'expérience lui conférant un avantage certain sur moi.

Depuis combien de temps maniait-il l'épée avec une telle dextérité ?

Cette interrogation se glissait sournoisement dans mon esprit, alors que je gisais, le dos plaqué contre la pierre froide.

Je grognais, non seulement en raison de mon incapacité à l'atteindre, mais aussi à cause de la frustration lancinante qui découlait de cette impuissance.

Son rire, tranchant l'atmosphère tendue, m'arrachait un frisson de crispation.

Le sol dure et glaciale sous moi devenait le témoin de ma tension croissante.

Mes poings se serraient, trahissant mon irritation face à son amusement, tandis qu'une pulsion sanguinaire me traversait l'esprit.

Je luttais pour chasser cette idée macabre, fermant les yeux et inspirant profondément dans l'espoir vain de retrouver la sérénité.

Cependant, cet exercice se révélait inutile. La violence, enracinée en moi comme un héritage sombre, était devenue ma réponse instinctive, me façonnant en une force indomptable et, par-dessus tout, en une créature d'une brutalité sans égale envers chaque être croisant mon chemin.

Et pourtant, Jakov n'était pas mon ennemi.

Je tentais de me rassurer, m'assénant cette vérité sans cesse, alors que la méfiance s'insinuait en moi, suscitant une réticence défensive inconsciente.

Mon maître m'avait façonné, forgé dans le feu et l'acier, au point où la peur de laisser quiconque s'approcher trop près me paralysait, de peur de revivre mon passé.

Je levais mes yeux vers Jakov, luttant pour dompter mes sombres pensées et le flot de souvenirs cruels.

Il arborait un sourire espiègle, preuve du plaisir qu'il trouvait dans notre affrontement.

Ses parades à mes assauts, d'une facilité déstabilisante, semaient le doute en moi sur mes propres capacités.

Il était indéniable qu'il avait bénéficié d'un entraînement similaire au mien, ce qui me poussait à lui demander :

-        Depuis quand sais-tu te battre ?

Nos regards se scellaient, alors qu'il me tendait une main bienveillante. Je refusais son aide, me redressant avec peine, mobilisant mes muscles endoloris tout en réprimant une grimace.

- Depuis l'enfance, répondit-il sobrement avant d'ajouter : mais tu es un guerrier redoutable, le meilleur que j'ai affronté.

Je demeurais sceptique face à ses paroles, le regardant d'un œil perplexe.

Puis, mon regard se perdait parmi l'arsenal d'épées disposées sur la table de cette salle : qui faisait office à la fois de salle d'entraînement et d'armurerie.

Un royaume d'ombre et de lumière : La sorcière T2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant