𝘐𝘭 𝘦𝘴𝘵 𝘴𝘰𝘯 𝘱𝘪𝘳𝘦 𝘤𝘢𝘶𝘤𝘩𝘦𝘮𝘢𝘳. 𝘌𝘭𝘭𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘴𝘢 𝘥𝘦𝘳𝘯𝘪è𝘳𝘦 𝘤𝘩𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘳é𝘥𝘦𝘮𝘱𝘵𝘪𝘰𝘯.
En Russie, s'appeler Romanowski n'est pas forcement une bonne chose. Du moins pour Enna.
Ce qu'elle ignore, c'est que son nom...
« Le plus douloureux n'est pas de quitter un endroit, mais de savoir qu'on y laisse une partie de soi. »
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☾ LEVI VORONIN - 2024 ⎮ Krasnodar, Russie
J'entre dans l'aéroport et je vois tout le monde autour de moi qui se précipite. Je regarde partout, observant chaque personne, faisant attention à tout. Bientôt, je vais quitter la chaleur de la Sicile pour le froid de Krasnodar, et ça marque le début d'une nouvelle étape dans ma vie.
Je m'arrête un instant devant une grande baie vitrée, observant le tarmac où les avions s'apprêtent à décoller. L'idée de m'envoler vers une nouvelle réalité me fait frissonner. Loin de la Sicile, loin de mes habitudes, de Natalia et de tout ce que cela impliquait. J'inspire profondément, sentant l'air chargé de promesses et de nouveaux défis.
Alors que je suis assis dans l'avion en route vers la Russie, je regarde les nuages par la fenêtre, perdu dans mes pensées. Je sens encore l'odeur forte de la cigarette sur mes vêtements, comme un rappel constant de la vie que je laisse derrière moi. Dans ma tête, je passe en revue tous les détails de la mission, en imaginant ce qui pourrait arriver.
Quand je suis arrivé à Krasnodar, le vol a été un peu turbulent, ce qui m'a rappelé que j'étais vraiment dans un nouvel endroit. J'ai pris ma valise et je suis allé vers la sortie, où une voiture noire avec des vitres teintées m'attendait. Les gens qui travaillaient pour Natalia étaient connus pour être discrets, et le chauffeur qui devait m'emmener là où je devais aller n'était pas différent.
Le voyage à travers les rues de Krasnodar était super calme, le chauffeur ne disait rien du tout. Les lumières de la ville se voyaient partout, elles rebondissaient sur les murs des immeubles et ça donnait une ambiance trop mystérieuse et un peu flippante. Je regardais partout où on passait, en essayant de bien retenir le chemin, en me préparant dans ma tête pour la mission qui allait arriver.
Une fois que je suis arrivé à l'hôtel, j'ai pris une grande inspiration avant de passer les portes qui s'ouvraient toutes seules. L'intérieur était vraiment chic, avec un grand hall et de grosses lampes qui brillaient fort. J'ai ensuite fait ce qu'il fallait pour m'enregistrer à l'hôtel avec mon faux nom, Levi Voronin. On m'a donné une clé pour ma chambre, et je suis monté dans l'ascenseur pour aller à l'étage où je devais aller.
La chambre était simple, mais cozy. J'ai posé ma valise et j'ai regardé partout rapidement pour voir s'il y avait des problèmes de sécurité. J'ai appris à être toujours prêt et à penser aux dangers grâce à mon entraînement.
Quand je suis sorti sur le balcon cette nuit-là en Russie, je me sentais perdu. J'ai regardé les lumières de la ville, essayant de trouver des réponses à mes questions. Fumer une cigarette était une habitude que j'avais depuis longtemps, mais ce soir-là, elle ne m'aidait pas à me calmer. La fumée se mélangeait à l'air froid, ajoutant à mon sentiment d'inquiétude.
Le vent de Krasnodar était glacial, et il remuait mes pensées comme les nuages dans le ciel au-dessus de moi. Les lumières de la ville brillaient dans la nuit, et il semblait qu'elles cachaient des secrets que je n'étais pas encore prêt à découvrir.
La responsabilité de garder un œil sur Alena était déjà super lourde pour moi. Je me tenais sur le balcon, en train de souffler la fumée de ma clope dans le noir, en regardant fixement vers l'horizon. Natalia avait réussi à me persuader, à jouer avec mes sentiments de loyauté envers elle, mais ce boulot en particulier me mettait vraiment mal à l'aise.
Cette gamine, Alena, était au cœur de tensions familiales et mafieuses. À vingt-quatre ans, elle était loin d'être une enfant, mais le terme garde du corps résonnait comme un baby-sitter armé. Une mission qui ne cadrait pas avec ma réputation ni avec mes compétences habituelles.
Il faisait super froid, mais ce n'était rien comparé à quel point j'étais stressé par ce que j'avais à faire. La Russie, avec toutes ses énigmes et ses risques, ne faisait qu'empirer mon inquiétude. Je me demandais si Natalia avait vraiment un plan, ou si je n'étais qu'un pion dans son jeu.
Les lumières de la ville brillaient dans mes yeux, comme des petites étincelles qui disparaissaient vite. J'avais un boulot à faire qui me demandait de me comporter différemment, de devenir une sorte de garde dans un endroit où je ne me sentais pas vraiment à ma place. Tout ça était compliqué pour moi, mais je savais qu'il fallait que je reste attentif.
Quand j'ai voulu rentrer dans ma chambre d'hôtel, la porte du balcon a fait un petit bruit. Il faisait un peu sombre à l'intérieur, juste comme une demi-obscurité. J'ai pris place dans un fauteuil près de la fenêtre. Les ombres bougeaient sur les murs, comme si elles étaient aussi indécises que moi par rapport à ma mission.
J'ai décidé de régler quelques trucs. J'ai allumé mon ordinateur et vérifié des infos sur Alena et son père, Vitaly Romanowski. Ces deux-là sont costauds, ils ont la côte dans les cercles mafieux russes. Natalia avait de bonnes raisons de m'envoyer, un novice, dans cette jungle.
J'ai passé des heures à fouiller les rapports et les fichiers, cherchant des indices sur qui s'allient avec qui et qui se fait la guerre chez les Russes. Mon expérience en Sicile ne m'avait pas du tout préparé à la complexité de ce monde criminel russe. Les règles ne sont pas les mêmes, les alliances changent tout le temps, et la loyauté ne vaut pas grand-chose.
Quand le jour s'est levé, j'ai fermé mon ordinateur. Les premiers rayons du soleil illuminaient ma chambre, montrant que j'étais super fatigué. J'avais du mal à dormir à cause de tout ce qui se passait.
Je me suis dit qu'une douche ferait du bien pour me débarrasser de la fumée et du stress de la nuit. L'eau chaude coulait sur ma peau, mais ça ne suffisait pas à faire partir ce malaise en moi. Quand je me suis regardé dans le miroir, j'ai vu un visage fatigué, des yeux pleins de questions sans réponse.
J'étais emmitouflé dans une serviette, me traînant vers le lit, prêt à affronter une journée qui s'annonçait aussi compliquée que celle d'avant. Natalia m'avait donné une tâche difficile, mais chaque petit secret gardé de côté était comme une épine de plus dans mon chemin.
Alors que je m'installais sur le lit, mon téléphone vibra. Un message de Natalia.
Rendez-vous dans la matinée avec Vitaly pour discuter de ton embauche pour protéger Enna. Sois prêt.
La journée s'annonçait chargée. Je me levai, enfilai des vêtements adaptés à la situation, et quittai la chambre.
Le Uber m'a conduit jusqu'à la maison des Romanowski. Le chauffeur ne disait rien, juste un regard furtif dans le rétroviseur de temps en temps, comme s'il sentait l'odeur des embrouilles que je traînais avec moi. C'était pas un manoir ordinaire, la maison des Romanowski. C'était un palais pour les rois de la magouille. À l'entrée, deux molosses en costard me fixaient comme des statues de marbre, sans un mot. Je savais que derrière leurs lunettes noires, ils évaluaient chaque mouvement. Vitaly, c'était pas n'importe qui, un type qui savait jouer des coudes dans ce business, froid, méthodique.