!! ATTENTION !!
Ce chapitre va contenir des scènes sexuelles explicites.
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L'inondation de Fontaine a causé d'importants dégâts. Heureusement, malgré le grand nombre de blessés, aucune mort n'a été signalée à ma connaissance. Cependant, de nombreux bâtiments ont été engloutis, laissant bon nombre d'habitants des quartiers modestes avec des logements désormais inhabitables. Dans un élan de générosité, Arlecchino a décidé d'héberger de nombreuses victimes à l'Hôtel des Bouffes d'Été, dont elle est propriétaire. Je lui ai donc proposé de venir à la résidence Varesquiel avec ses enfants, et elle a accepté avec joie. A réunir tous ses enfants chez moi, j'ai le pressentiment qu'elle a également un autre projte en tête, mais peu importe. Parfois, vaut mieux pas se mêler des affaires d'Arlecchino.
En outre, Tartaglia, blessé et affaibli par son long combat contre le Narval, a trouvé refuge chez moi. Il occupe l'une des chambres d'invités au cinquième étage, située en face de celle de Vittorio, actuellement vide. Arlecchino et moi partageons ma chambre, et Tartaglia ne rate pas une occasion de nous questionner, voire de nous taquiner. Il fait même des allusions sur ce qui peut bien se passer entre nous dès que nous sommes seules.
Cette nuit, un cauchemar me réveille en sursaut. Je revis exactement l'horrible moment de ma mort. Le corps en émoi et couvert de sueurs froides, je ressens soudainement le besoin de m'aérer l'esprit en apercevant la fine lumière nocturne de la fenêtre. Je commence à m'extirper avec douceur des draps. Arlecchino sommeille paisiblement à mes côtés, et je ne veux pas la réveiller, surtout que ses cauchemars semblent s'être apaisés récemment.
En silence, je pose les pieds à terre et m'apprête à me relever. Cependant, une main ferme, chaude et féminine m'attrape par le poignet et me tire de force à nouveau dans notre nid douillet. En un instant, je me retrouve allongée, des bras couleur obsidienne ceinturant ma taille.
- « C'est rare que tu fasses des cauchemars. », me murmure-t-elle à l'oreille, son nez se faufilant dans mon cou.
- « Je suis désolée de t'avoir réveillé. Des cauchemars... J'aurai plutôt dit de vieux souvenirs désagréables. », je lui réponds, trouvant du réconfort dans ses bras.
Me tournant sur le côté, face à Arlecchino positionnée sur le côté également, je pose mes mains tièdes sur son estomac et me blottis contre sa poitrine tandis qu'elle m'enveloppe d'une étreinte chaleureuse où je déguste ses caresses dans mon dos. En présence d'Arlecchino, je me sens beaucoup mieux et je ressens comme l'envie – et la nécessité – de lui parler.
Finalement, je me laisse porter par mes sentiments et la confiance que je lui accorde. Nous discutons longuement, et je lui raconte les souvenirs qu'il me reste de ma vie précédente, y compris ma mort. Elle m'écoute attentivement, patiente, jusqu'à ce que je termine mon récit. Son regard change alors, devenant impitoyable et glacial, fixé sur le plafond.
- « Je fais une piètre porteuse Hydro, n'est-ce pas ? Décédée par noyade dans ma vie antérieure, et dans cette vie j'ai reçu un Œil Divin Hydro alors que j'allais mourir noyée une seconde fois, sans parvenir à sauver ma mère. Après cela, j'ai désespérément caché mon Œil Divin et tenté de m'en débarrasser. Je n'en voulais pas, et même aujourd'hui, je ne le veux pas vraiment », dis-je, perdue dans mes pensées.
- « Cet homme qui te servait de mari n'avait pas sa place à tes côtés. Si je le rencontrais, je m'en débarrasserais. Il t'a assassiné alors que tu portais son enfant... Il mérite le pire des châtiments », répond-elle sévèrement.
Cependant, son action de poser délicatement l'une de ses mains, rassurante et chaleureuse, et de caresser mon ventre avec une douceur sans pareille, me fait sursauter. Je peine à contenir les larmes qui commencent à me monter aux yeux, les dissimulant derrière mes cheveux et serrant les dents, prise dans un élan d'hypersensibilité. Pourquoi faut-il qu'Arlecchino ait exactement la réaction tendre et émue que j'attendais de mon ex-mari ?
- « Milena, je comprends ta colère face à ton Œil Divin. En revanche, rien de ce qui s'est passé n'est de ta faute. Tu m'as déjà dit plusieurs fois que ta mère avait la même santé fragile que ton frère. Cela n'a donc rien à voir avec toi. », conclut-elle doucement.
Je ne réponds pas et reste silencieuse, les émotions bouillonnant en moi. Arlecchino essaie-t-elle de me faire pleurer ce soir ? Si c'est son objectif, elle y est presque. Mes pensées dérivent vers une vie alternative, où je n'aurais pas trouvé la mort dans ma vie précédente. Aurais-je donné naissance à mon enfant et l'aurais-je élevé seule, sans le soutien d'un mari indifférent ? Serais-je encore prisonnière d'une existence sans amour ni passion ? Une chose est certaine : je n'aurais jamais rencontré Arlecchino, ni mes loyaux gardes, et je n'aurais jamais atteint les sommets et la prospérité que je connais aujourd'hui.
- « Un jour quelqu'un m'a dit qu'après un cauchemar, il faut pratiquer la relaxation musculaire. Permets-moi de t'aider à te détendre. », dit-elle sensuellement alors que nous demeurons dans le calme, me perdant dans mon introspection.
!! ATTENTION !!
A partir d'ici, le chapitre va prendre une tournure sexuelle (LEMON).
J'invite les plus jeunes/sensibles à passer au prochain commentaire en gras.
En une fraction de seconde, elle se positionne au-dessus de moi, elle agrippe fermement ma cuisse, la griffant subtilement, ce qui m'arrache un faible gémissement alors qu'elle fait glisser les bretelles de ma nuisette. Du bout de ses lèvres, elle parcourt mon cou avant de redescendre sensuellement jusqu'à mon décolleté. Elle fourre son visage dans ma poitrine, l'une de ses mains effleure avec excitation l'un de mes seins avant de jouer avec et porter sa bouche à mes tétons. Face à ses gestes finement orchestrés, j'en oublie toute pensée néfaste et me laisse aller à ses caresses ardentes tandis que mon esprit dévie pour se concentrer uniquement sur celle que j'aime, et qui est parfaitement consciente de l'effet qu'elle me procure.
- « Vraiment, Arlecchino... Tu es sournoise ! Tu utilises le même procédé que moi... », je chuchote, le souffle chaud, alors qu'elle me déshabille avec envie en m'embrassant.
- « Il est impératif de mettre en pratique les connaissances acquises », me répond-elle.
Elle me surplombe, s'appuyant sur l'une de ses mains, son regard franc et envieux posé sur moi. Elle me jette un sourire malicieux alors qu'elle s'attèle avec une profonde sensualité à déboutonner le haut de son propre pyjama. Cette image d'elle suffit à me faire rougir et à me provoquer une délicieuse sensation électrisante dans tout le corps.
Par les Archons, qu'elle est belle et séduisante à cet instant !
Son enthousiasme est si surprenant que seule l'expression qu'elle me livre actuellement suffit à accroître mon désir pour elle.
Désormais nue, elle continue de caresser longuement mon corps, parcourant chaque courbe avec une attention délicate. Ses lèvres effleurent les miennes, glissent sur mon cou, ma poitrine, puis descendent doucement, ses mains agrippant fermement ma taille. J'halète fébrilement, une excitation palpable s'emparant de moi à mesure qu'elle retire minutieusement ma lingerie. Sa main titille mon intimité, éveillant une impatience croissante en moi. Elle me nargue du bout de ses doigts, descendant avec une lenteur exquise avant d'approcher dangereusement sa bouche de mon entrejambe.