La Procession

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Les escogriffes de bois au squelette apparent,

Parsèment les champs grisâtres,

Fixant les enfants accrochés à leurs parents,

Aux visages blancs albâtre.


L'allée fort peu sinueuse longe le froid courant,

Et derrière les géants,

Le sort des âmes tortueuses, les fantômes errants,

Condamnés au néant.


On porte dans la neige l'or, les fruits et le safran,

Jusqu'au noir mausolée,

Où l'arpège de la mort berce le corps du tyran

De chaleur désolé.


Il repose aux côtés des statues de Varan,

Tapis dans l'obscurité,

Et de son grand front se penche sur les ignorants,

Comme une divinité.


Et de l'abysse même émane son autorité,

Depuis l'immense édifice sur l'humanité.

Rayonnement perpétuel,

Des dirigeants âpres et cruels.


S-C

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