La note de fin est vraiment importante, n'oubliez pas de la lire svp. Merci :)
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PDV de Cassandra
Mes mains tremblèrent de peur tandis que mon esprit marchait à cent à l'heure pour savoir ce que je devais faire. Zayn se dirigeait vers moi avec un sourire diabolique, je me tournai pour déverrouiller la porte mais avant que je ne puisse le faire, il me prit par mes avant-bras et me tira vers lui.
« Est-ce que tu pensais vraiment pourvoir t'échapper aussi facilement ? » Je me débattus dans ses bras tandis qu'il me tenait fortement. Je savais que je ne pouvais pas laissé Ben mais je savais aussi que Zayn ne le blesserait pas s'il voulait que je revienne.
« Non. » Dis-je sans expression alors que des larmes vinrent brouiller ma vision.
Je ne voulais pas pleurer, vraiment pas mais je ne pouvais pas empêcher mes larmes de rouler silencieusement sur mes joues.
« C'est ce que je pensais. Maintenant, soit une gentille fille et suis moi jusqu'à dans ma chambre -et silencieusement. » Me dit-il, laissant lentement une traînée de baisers dans mon cou.
Je frissonnai sous ses lèvres froides puis il me m'entraîna à travers le couloir. Je traînai des pieds, espérant pourvoir gagner un peu de temps mais il était évident que Zayn ne le voulait pas puisqu'il tira sur mes bras encore plus fort.
Il ouvrit une porte et alluma la lumière. Je devine que c'est sa chambre, il y a un lit double au milieu de la pièce avec une table de chevet de chaque côté de celui-ci et quelques meubles en bois autour de cette pièce. Il me poussa sur le lit et me dit de m'asseoir, ce que je fis.
« J'ai une surprise pour toi. » Ricana-t-il. Il se dirigea vers une armoire et fouilla dedans jusqu'à ce qu'il trouve ce qu'il cherchait.
« Elles t'iront bien. » Me dit Zayn tandis qu'il leva en l'air une paire de menottes rose.
Je commençai à trembler une nouvelle fois et planifiai de sortir en flèche par la porte mais avant que je ne le fasse, il se mit debout devant moi avec un sourire plaqué sur ses traits durs.
« Maintenant, soit une fille très gentille et laisse moi te les mettre. » Je le regardai avec dégoût et dis,
« Vas en enfer. »
Je tentai de m'enfuir mais il me prit par la taille et me plaqua au sol. Je fus sous le choc et alors que l'air de mes poumons se vidait, je restai couchée ici alors que mon dos me faisait mal.
« Maintenant, Cassie. Tu ne voudrais pas réveiller Ben. » Il était une horrible personne, tout simplement dégoûtante.
Je restai silencieuse et laissai tomber encore plus de larmes.
« C'est ce que je pensais. » Il me prit par la taille, mit un bras sous mes jambes et me porta jusqu'au lit.
« Maintenant, mets toi sur la tête de lit. » Demanda-t-il.
Je regardai la barre de métal sachant exactement ce qu'il avait en tête.
« Non. » Expirai-je.
Je ne vais pas abandonner si facilement, pas sans m'être battue.
« Qu'est-ce que tu viens de dire ? » Grogna-t-il approchant son visage du mien.
Je m'enfonçai dans l'oreiller ne voulant pas qu'il soit plus proche de moi.
« Je pense que tu m'as entendu. » Répliquai-je.
Il rit tandis qu'il secoua sa tête.
« Oh, que tu es stupide, Cassandra. Quand apprendras-tu ? » Zayn rapprocha sa tête près de la mienne.
« Tu ne sais pas à qui tu as affaire. » Avant que je ne puisse comprendre ce qu'il se passait, il me gifla, rendant ma joue gauche douloureuse.
Je lui criai d'arrêter mais il ne fit que répéter son action précédente, encore et encore jusqu'à ce que je cris son nom d'arrêter.
« Garde tes cris pour plus tard, mon cœur. » Sur ce, il se leva et quitta la pièce.
Je fus plus qu'heureuse qu'il parte mais j'étais aussi inquiète qu'il soit allé chercher Ben. Mais après avoir fait ma petite prière après qu'il soit parti, Zayn revint seul avec ce qui semblait être un verre d'eau dans sa main.
« Je t'ai apporté quelque chose. » Me murmura-t-il avec la boisson mais quelque chose me disait que le verre ne détenait pas seulement de l'eau.
« Qu'est-ce que c'est ? » Osai-je demander.
« Rien de spécial. » Sourit-il en me tendant la boisson.
« Maintenant, bois. » Roucoula-t-il.
Je fermai ma bouche fermement, n'osant pas que quoi que ce soit entre dans mon système. On ne sait pas ce qu'il pourrait me faire au nom de Dieu.
« Bois, le flunitrazépam attend de faire effet, c'est magique. » Avant que je ne puisse comprendre la drogue à laquelle il faisait référence, j'avais déjà bu la moitié du verre et Zayn essayait de son mieux de me forcer à en boire plus.
Une fois avoir bu la plupart de 'l'eau', il s'assit à côté de moi attendant que quelque chose se passe. Je me souviens que mon père m'avait déjà parlé de cette drogue. C'était censé vous faire sentir ivre -enfin, c'est comme cela qu'il me l'a expliqué.
« Bientôt, tu seras encore plus perchée qu'un cerf-volant et je pourrais enfin avoir ce que je veux de toi. » Chuchota Zayn à mon oreille avant qu'il ne commence à tracer des motifs sur mon ventre.
Ensuite, il retira mon haut et je frissonnai sous sa main essayant de m'imaginer ailleurs, n'importe où du moment que je pouvais me débarrasser de son sourire moqueur de ma vue.
« Ta peau va ressentir tant de bien sous la mienne, Cass. » Je grinçai des dents au surnom, ceci est vraiment en train de se passer et j'espère juste que la drogue va m'assommer -peut-être même me tuer parce que je ne suis vraiment pas sûre si je veux me réveiller après ça. « Je veux ça depuis tellement longtemps que j'en ai besoin. J'ai besoin de toi, Cassie et maintenant, tu es enfin mienne. » Des larmes commencèrent à remplir mes yeux fermés. Tout ce que j'ai toujours voulu est parti en fumé.
Même la plus petite chose comme attendre le mariage ou au moins attendre d'être prête. Je savais que c'était une pitoyable excuse pour un homme et maintenant dans quelques minutes, j'allais endurer un tout nouveau sentiment. Un sentiment qui devait être partagé avec quelqu'un que vous aimez, pas avec un connard de pervers qui ne peut pas enlever ses mains de jeunes filles. Si un jour j'ai des enfants, j'espère qu'ils ne gaspilleront pas leur première fois ou qu'ils soient forcés. Je n'ai jamais été aussi effrayée et nerveuse de ma vie. Je peux seulement espérer que la drogue me débarrassera de mon cerveau cette nuit.
« Ce ne sera plus long, maintenant. » Et bien sûr, je commençai à sentir mes muscles s'affaiblirent et mon esprit ne semblait pas assimiler les choses aussi vite que d'habitude.
Mon cerveau ne cessait pas de me rappeler qu'après cette nuit, plus rien ne sera pareil.
Je voulais tellement me lever et m'enfuir avec Ben mais je savais que c'était trop tard, beaucoup trop tard maintenant. Je fis une courte prière demandant à Dieu de me tuer maintenant et de laisser Ben intacte mais au fond, je savais que cela relèverait d'un miracle pour que cela se produise. Il semble que ce monde dans lequel nous vivons nous accorde des souhaits et des prières de temps en temps, même pour ces affaires.