" Deviens ma muse Freya. "
Ces mots, prononcés avec une intensité désarmante, résonnèrent en elle. Jamais Freya n'aurait pensé qu'une simple soirée mondaine, qui l'ennuyait d'avance, bouleverserait ainsi sa vie.
Autrefois, elle aurait refusé sans hé...
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❝ 𝐷𝑒𝑣𝑒𝑛𝑒𝑧 𝑚𝑎 𝑚𝑢𝑠𝑒 𝐹𝑟𝑒𝑦𝑎. ❞
ᥫ᭡
𝑭𝑹𝑬𝒀𝑨 𝑪𝑨𝑴𝑷𝑩𝑬𝑳𝑳
𝐉e pénètre dans son atelier qui n'a pas changer d'un pouce, du moins à quelques détail près. Je peux voir quelques toiles au quel il a prit de l'avance.
Vadim m'invite à le suivre vers une toile particulièrement grande et complexe, où il a manifestement investi beaucoup de temps et d'énergie.
— Celle-ci est encore en cours, dit-il en s'approchant de la toile. J'ai essayé d'explorer des techniques nouvelles et d'expérimenter avec les textures.
— Qu'est-ce-que.. c'est ? je plisse des yeux.
— Je ne sais pas, qu'est-ce que vous voyez ?
— On en est encore là monsieur Koskov ?
Vadim esquisse un sourire en entendant ma remarque. Il semble apprécier la façon dont je m'engage dans la discussion, même si je le taquine un peu.
— Peut-être que je suis encore en train de chercher, répond-il avec une lueur d'amusement dans les yeux. L'art est souvent une question d'interprétation. Vous n'êtes pas la première à me poser cette question, et je doute que vous soyez la dernière.
Je m'approche de la toile, observant les formes et les couleurs qui se mélangent d'une manière presque abstraite.
— C'est vrai, je suppose, que l'art est souvent ce que l'on en fait, dis-je en réfléchissant à voix haute. Mais je dois admettre que je suis curieuse de savoir ce que vous aviez en tête en le créant.
Vadim se tourne vers moi, son regard perçant mais encourageant.
— Parfois, je laisse la toile guider mes émotions et mes pensées plutôt que d'avoir une idée précise dès le départ. C'est un processus qui évolue avec le temps. Parfois, le sens se révèle à moi à mesure que l'œuvre prend forme.
Je hoche la tête, appréciant la profondeur de son approche créative. La discussion sur l'art est fascinante, et je commence à comprendre pourquoi il est si passionné par ce qu'il fait.
— Je vois...
— Et.. Freya ?
— Mh ?
— Appelez-moi Vadim.
Je m'arrête, surprise par sa demande. Pendant un instant, je le fixe, cherchant dans son regard la raison de ce changement. Jusqu'à présent, il y avait toujours eu une certaine distance entre nous, une formalité qui servait de barrière.
— Vadim, dis-je doucement, goûtant le son de son prénom sur mes lèvres.
Il sourit, un sourire qui semble adoucir son visage sérieux. L'atmosphère dans l'atelier change légèrement. Elle devient plus intime, plus personnelle.