Chapitre n°8

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(Hector = homme capable )

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(Hector = homme capable )

22 juillet 2024
Barcelone, Espagne
Pdv Calista Moreno

    J'étais allongé dans mon lit, fixant mon plafond depuis des heures. Chaque pas que j'entendais provenir du couloir éveillait une peur sourde en moi et me glaçait le sang. J'étais prise au piège dans ma propre maison. Je n'arrivais pas à trouver le sommeil, mes pensées envahies par mon angoisse constate.

    Je jetais un coup d'œil à mon téléphone que j'avais abandonné sur mon oreiller. Jamais je n'avais autant été tenté de fuir. Je n'avais qu'une seule envie c'était de m'échapper de cette maison, sans jamais revenir. Mais je n'avais nul part où aller et j'avais bien trop peur que mon père me retrouve un jour, alors je restais là piégée.

    Une vibration émise par mon téléphone attirait mon attention. Je me saisis de celui-ci. C'était un message d'Hector. Rien qu'à la vue de son nom, mes lèvres s'étiraient en un sourire. Je savais qu'il était inquiet à cause de mon comportement inhabituel, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il me contacte aussi tard dans la nuit. Je pensais qu'il dormait.
J'ouvrais son message.

>de Hector 🙈
Calista si jamais tu as besoin sache que ma porte te sera toujours ouverte n'hésite surtout pas. Prend soin de toi, appelle moi à toute heure si tu as besoin de moi.
Tu n'as pas besoin de me répondre, si tu en ressens la nécessité juste viens.

Ses mots me touchaient tout particulièrement. Son message était apparu comme une main tendue dans la pénombre. L'idée d'aller chez lui me semblait à la fois terrifiante et irrésistible. J'hésitais un long moment, mon doit suspendu au dessus de mon téléphone, je ne savais pas quoi répondre. Je voulais y aller mais je ne pouvais pas m'empêcher de douter. Si mon père apprenait cela je crois que je signerais mon arrêt de mort.

Après de longues minutes de réflexion, je décidais de ne pas répondre mais d'agir.

Je me levais doucement, saisissait un sac pour y rassembler quelques affaires sans faire de bruit pour ne pas réveiller mon père. Suite à ça, je restais un long moment sans savoir comment j'allais faire pour sortir de la maison. Sortir par la porte d'entrée me paraissais bien trop risqué, mon père pourrait être dans le salon. Je m'approchais donc de ma fenêtre afin d'évaluer la hauteur, ça pouvait le faire. J'ouvrais ma fenêtre, jetais mon sac sur la pelouse du jardin et passa mon corps par la fenêtre et m'assis au bord avant de sauter.

Une fois les pieds au sol, je ramassais mon sac avant de m'éloigner le plus rapidement de ma maison. Une fois au bout de la rue, j'appelais un taxi pour me rendre chez Hector. Le trajet fut long, chaque minute me rapprochant un peu plus de lui.

Une fois en bas de son immeuble, je n'étais plus si sûre de moi et si il ne voulait pas réellement que je vienne et qu'il m'avait dit ça juste pour être poli. Après tout, je le connaissais que depuis quelques semaines. Mais une vibration de mon téléphone me sortit de mon hésitation. C'était lui.

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