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Il y a des jours comme ça où tu n'as absolument aucune envie de sortir de ton lit

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Il y a des jours comme ça où tu n'as absolument aucune envie de sortir de ton lit. Ce qui te motive à peine, ce n'est même pas la peur des absences scolaires, mais plutôt le mensonge que tu dois inventer pour tes parents.

Aujourd'hui, la flemme m'a complètement envahi. En plus, je n'ai ni mes cils ni mes ongles faits, et je vais arriver en retard à l'école. Tout est réuni pour passer une mauvaise journée.

 Tout est réuni pour passer une mauvaise journée

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@jayannembanzi 😴😴

Après m'être préparée, je passe par le salon, mais il n'y a personne ; tout le monde est probablement déjà parti au travail.

J'attrape mes clés posées sur la table et me prépare pour une longue journée.

📞 Appel entrant : Zion 💗

Moi : Allô ?

Zion : T'es déjà partie ?

Moi : Oui, je suis à l'arrêt de bus. Pourquoi ?

Zion : Fais demi-tour.

Moi : Et pourquoi ça ?

Zion : Tu sais bien que je suis plutôt cool avec tes tenues tant qu'elles restent décentes, mais là, Jay', tu exagères.

Moi : J'ai juste mis un ensemble.

Zion : T'as vu comment ça te moule ? Et puis, tu pouvais pas choisir une couleur plus discrète ? C'est pour attirer tous les regards sur toi, à ce stade.

Moi : Attends, tu insinues que j'ai mis ça pour qu'on mate mes fesses ?

Zion : Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit.

Moi : Si je rate ce bus, je vais être vraiment en retard.

Zion : Attends-moi chez toi, je viens te chercher.

Moi : Non merci, j'ai pas besoin de toi.

Zion : C'est toi qui vois. À tout à l'heure.

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Je raccroche.

J'ai poussé un gros "tchip", assez fort pour être entendu jusqu'au Congo, je crois.

Je souffle en regardant mon téléphone, encore un peu agacée par l'appel de Zion.

Je jette un coup d'œil autour de moi : les gens ne font même pas attention à ce que je porte. Et puis, franchement, c'est juste un ensemble confortable, rien de choquant.

Non, aujourd'hui, je n'ai pas envie de plaire ou de m'effacer pour qu'il se sente mieux.

Je reste là, à l'arrêt de bus, refusant de faire demi-tour. Je me dis que je dois être libre de mes choix, sans avoir besoin de justifier quoi que ce soit.

[8h15]

J'arrive tout juste à l'école et file directement en classe sans passer par mon casier. Aujourd'hui, la flemme est à son maximum.

Je m'assieds à côté de Sarah.

Moi : Salut, ça va ?

Sarah : Coucou, toi ! – elle me scrute de haut en bas – Eh bien, t'es vraiment sexy, dis donc.

Moi : Oh, arrête... c'est juste un ensemble classique. Franchement, je pourrais même faire les courses ou du sport avec.

Est-ce que je suis en train de me justifier ? Absolument.

Sarah : - air perplexe - Euh... ok.

Moi : Désolée, je suis juste un peu à cran aujourd'hui.

Sarah : Je vois ça. Mais qu'est-ce qui t'arrive ?

Moi : Aucune idée, c'est peut-être mes règles qui arrivent, ou alors c'est juste que je me suis mal réveillée. En plus, mes cils et mes ongles ne sont pas faits, et pour couronner le tout, j'ai eu une prise de tête avec Zion ce matin. Il voulait que je retourne me changer parce qu'il trouvait cet ensemble "inapproprié". Mais bon, me voilà quand même à l'école.

Je réalise soudain ce que ça implique : il m'a expressément demandé de me changer, et j'ai refusé.

Oh, purée.

Moi : Mince, Sarah, s'il débarque ici, je suis fichue.

Sarah : Là-dessus, je ne vais pas te contredire...

Moi : Merci pour le soutien, vraiment.

Sarah : T'inquiète pas, il te suffit juste de l'éviter aujourd'hui. Certes, vous êtes dans la même école, mais il y a déjà des journées entières où vous ne vous croisez pas du tout.

Moi : T'as raison, on se voit tellement rarement dans les couloirs... je devrais pas stresser pour ça.

Le cours commence, et j'essaie de chasser ces pensées de ma tête pour me concentrer sur les maths. Mais honnêtement, vu mon état d'esprit, je sens déjà que je vais avoir du mal à suivre.

Puis, enfin, la sonnerie retentit, marquant la fin du cours. Je soupire de soulagement en rangeant mes affaires. Sarah me lance un regard encourageant.

Marie : - en s'approchant de nous - Eh bien, t'es sexy aujourd'hui, Jayanne !

Moi : Par pitié, arrêtez de me sortir ce mot-là...

Sarah : - regardant Marie - Elle a osé venir en cours avec cet ensemble alors que Zion lui a dit non.

Marie : -me lance un regard surpris - Eh bien, bon courage, ma belle ! Ne compte pas sur moi pour te couvrir.

Nous deux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant