{I.l.y}. Mastu x Oc

12

Ce matin, ils se réveillent doucement, blottis l'un contre l'autre. La pluie tambourine violemment sur la véranda du balcon, un bruit apaisant qui emplit la pièce d’une atmosphère douce et mélancolique.

Maé adore la pluie. Elle e trouve une certaine magie dans le rythme de l'eau qui danse sur les surfaces. Après tout, c'est sous un ciel pluvieux qu'ils ont eu leur tout premier rendez-vous. Ce souvenir la fait sourire doucement.

Dans le lit, elle se tourne légèrement pour regarder Théo, profondément endormi sur sa poitrine, ses bras forts l’enlaçant fermement, comme s’il ne voulait jamais la laisser partir. Son visage est détendu, paisible, presque enfantin. Maé esquisse un sourire tendre en le regardant. Elle se sent incroyablement chanceuse de l’avoir dans sa vie.

Doucement, ses doigts glissent dans ses boucles épaisses, caressant ses cheveux frisés avec amour. Elle l'aime tellement. Plus que les mots ne pourraient jamais l’exprimer.

Son regard tombe sur la nouvelle alliance scintillant à son doigt. Elle ne peut s'empêcher de sourire en se remémorant la surprise. Théo a encore fait les choses en grand, comme toujours. C'était tellement lui, cet homme qui savait rendre chaque moment extraordinaire.

Elle incline doucement sa tête et dépose un baiser léger sur son front. Six ans de bonheur partagé. Six ans de complicité, de fous rires, de défis surmontés ensemble.

Théo bouge légèrement, un murmure grognon s’échappant de ses lèvres alors qu’il se blottit encore plus contre elle, cherchant instinctivement sa chaleur. Maé ne peut retenir un petit rire attendri.

— "Qu'est-ce qui te fait rire si tôt ?" marmonne-t-il faiblement, sans ouvrir les yeux, sa voix encore lourde de sommeil.

Maé secoue doucement la tête, son sourire s’élargissant.
— "Rien… Je te regarde juste, c’est tout."

Il grogne à nouveau, un bruit mi-agacé, mi-amusé, avant de murmurer :
— "Arrête de m’observer, ça me met la pression…"

Elle rit doucement, une main posée sur sa joue.
— "D’accord, monsieur grognon. Rendors-toi alors."

Il marmonne quelque chose d’incompréhensible avant de replonger dans son sommeil, toujours blotti contre elle. Maé reste là, le tenant près d’elle, le cœur rempli d’un amour si profond qu’elle en a presque les larmes aux yeux.

Théo se réveilla peu après, encore légèrement ensommeillé. Toujours blotti contre Maé, il grogna doucement en frottant son visage. Il déposa un baiser tendre sur son front avant de se lever, les cheveux en bataille et les épaules lourdes de sommeil.

Maé, restée au lit, esquissa un sourire en coin en l’observant se diriger vers le miroir. Torse nu, il dégageait une prestance naturelle qui la faisait toujours fondre. Il avait toujours été séduisant à ses yeux, mais depuis qu’il s’était mis au sport, son corps s’était sculpté. Chaque détail de sa silhouette lui semblait irrésistible, et elle se surprit à rougir légèrement.

Théo croisa son regard dans le miroir et haussa un sourcil avec un sourire malicieux.
— "Quoi ? Ça va, ça te plaît ?" demanda-t-il avec un petit ton taquin.

Maé mordilla légèrement sa lèvre, comme pour dissimuler son sourire.
— "Plutôt oui," répondit-elle d’un ton léger, presque espiègle.

Elle se leva et, pieds nus, s’approcha doucement de lui. Petite, elle atteignait à peine ses épaules, mais cela ne l’empêchait pas de se blottir contre son torse avec aisance. Théo referma ses bras autour d’elle, déposant un nouveau baiser sur le sommet de sa tête.

Maé était une femme qui attirait les regards partout où elle allait. Sa confiance, son allure et son charme naturel faisaient tourner bien des têtes. Mais Théo n’avait jamais été jaloux. Pour lui, c’était un mélange de fierté et de sérénité.