Chapitre 21

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- Angel.

Un grognement retentit depuis la masse de couvertures sur le lit. Le corps qui déformait les Draps de sa présence, ondula avec une légèreté qui ne troubla pas le sommeil de l'endormie.

- Angel lève toi.

Insista avec fermeté la même voix grave d'un ton agacé. Toujours dans un demi sommeil, la brune enfonça son visage contre l'oreiller en soupirant d'inconfort.

Brusquement, la vive lumière du jour se Freya un chemin dans la chambre, lorsque les rideaux furent tirés, dévoilant une large baie transparente.

Encore étourdie et somnolente, la fille es redressa en se frottant l'œil de son poing, puis écarquilla les yeux en apercevant celui qui se tenait en face d'elle.

Lorenzo les bras croisés contre la poitrine, la dévisageait durement, la dominant de toute sa prestance.

C'est quoi ce bordel ?

Se demanda-t-elle, alternant un regard perdu entre la chambre et son Supérieur, tentant d'assembler les pièces du puzzle.

Ses pensées furent interrompu par un terrible mal de tête qui lui fit regretter sa consommation exagérée d'alcool.

Ayant toujours une longueur d'avance, le Mafieux pointa du doigt la table basse, sur laquelle reposait un verre d'eau dans lequel une aspirine terminait de se dissoudre.

Sans un mot Tokyo le porta à sa bouche d'une main tremblante, essayant de comprendre comment d'une soirée avec Diego, elle se réveillait dans des circonstances aussi particulières.

- Vas prendre une douche, nous avons à faire.

Fit il sans relever le regard d'un papier qu'il s'était mit à examiner après s'être installé sur un canapé quelques mètres plus loin.

La brune habituée à lui obéir se leva mécaniquement, avant même d'avoir Totalement analysé le sens de ses paroles.

La réalisation la foudroya de plein fouet, et elle rougit violemment s'éclaircissant la gorge nerveusement.

Il me saura nue, là dans cette pièce.

Le Mafieux semblait n'avoir cure de ses tourments intérieurs, qui le regardait embarrassée sachant pertinemment que, même de dos il savait comment elle rougissait.

Un examen rapide de la pièce lui indiqua qu'il s'agissait d'un hôtel, la chambre était sobre, voir très simple, il y'avait un lit, un canapé sur lequel était actuellement installé son patron, le nez dans les papiers. Rien d'extravagant.

Tokyo entra dans la salle de bain en vu de prendre une douche rapide, elle avait encore ses vêtements de soirée.

Ce n'était pas l'envie de demander comment elle avait atterri ici qui lui manquait, seulement, le Mafieux n'appréciait pas les interrogatoires.

Elle lui laissait donc le choix d'estimer la nécessité ou non de l'informer du lieu et de la raison de sa présence.

S'il fallait voir côté positif des choses, et bien il y'avait à noter que ses congés avaient dû prendre fin et que son supérieur avait finalement décidé de l'enlever de la touche.

Ses pensées tournèrent vers Diego, elle il se figea sous le jet d'eau, la tête appuyer contre le carrelage humide.

Un malaise familier la saisit aux tripes, si elle tirait les bonnes conclusions, Lorenzo était aller la chercher ou avait charger quelqu'un de le faire.

Toujours est il que dans les deux cas Diego avait été exposé au réseau, chose qu'elle avait cherché à tout prix à éviter.

Était il seulement en vie ? Se demanda-t-elle, l'image de Mike gisant sur le sol dans une mare de sang s'imposant dans son esprit.

On ne devrait pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant