Chapitre 22

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Point de vue de Lee:

On ne peut pas se remettre de la mort d'un être cher.
On doit juste apprendre à vivre avec.

***

Liam.

Liam.

Liam.

Ce nom, ce seul nom me hantait alors que mes pieds martelait le sol, d'une manière régulière. Je courais dans une ruelle sombre, sans me fatiguer, sans m'arrêter.
Après que James, m'aie avoué la vérité à propos de Liam, je ne lui avait pas laisser en placer une, je m'étais enfuit. Cela faisait trop, trop pour une seule personne, trop d'un coup.

Plus je courais, plus mon coeur se brisait en mille morceaux; les anges, les démons, Liam, ma mère... Surtout ma mère -du moins celle que j'avais pris pour telle pendant toute ma vie. Elle elle n'avait rien fait, elle avait juste voulu adopté une petite fille. Elle ne savait rien, elle n'avait rien demandé à personne. Mais pourtant elle était morte, et c'était ma faute.

J'étais responsable de sa mort...

J'arrivais devant la maison de Liam et frappais rageusement à sa porte.
Ce fut lui qui ouvrit la porte. Il paru tout d'abord surpris, puis inquiet vu les larmes qui sillonnaient mon visage.

je lui assénais une gifle monumental, énervée et violente.

-Comment as-tu pu? lui crachai-je.

-Je... je, bégaya-t-il éberlué, est-ce que tu parles de Loan?

-Tu crois vraiment que je t'en voudrais pour cela? rigolai-je, d'un rire mauvais et désespéré.

-Alors, qu'est ce...

-Je sais tout Liam, le coupais-je, Les anges, les démons, l'éclair.

Il se figea, un élan de peur traversa son regard.

-Tu m'as menti, criai-je, Tu m'as fait croire que tu étais mon ami, tu m'as manipulé, tu m'as caché le meurtre de ma mère... Qui n'est d'ailleurs pas ma mère, tout comme mon père qui finalement n'est pas mon père.

-Lee, je-je.

-Non, tait-toi s'il te plait. Tu sais... Que Gabriel, voir même James me déçoivent, ça passe mais toi...

-Je devais te protéger, explosa-t-il, Tu es si hypocrite Lee, tu crois qu'il n'y a que toi la victime dans cette histoire? J'ai grandis dans un monde génial peuplé d'anges et de démons avec mon père et d'un coup; on m'annonce que je dois partir pour vivre sur terre avec ma mère -que je n'ai jamais rencontré- pour protéger une gamine insupportable. Pour faire semblant d'être son meilleur ami...

Une immense douleur se propagea dans tout mon corps, je ne voulais pas, avant ça, croire que c'était vrai. Pourtant, cela l'était et les mots qu'ils venaient de dire était gravé, imprimé en moi, à jamais.

-Parce, parce que c'était si horrible? chuchotai-je en tentant d'éviter de fondre en larme, Je suis désolée, Liam, que tu aies eu à supporté tout ça. Je suis désolée que tu aies eu à me supporté.

je vis sur son visage, qu'il regrettait ce qu'il avait dit, mais c'était trop tard. Les mots avaient été prononcés, froidement et surement.

-Au revoir Liam, soufflai-je.

Puis je me retournai et commençai à partir.

«Retiens-moi» songeai-je intérieurement. «Je t'en supplie, retiens-moi».

Mais il ne me retins pas.

Et je partis sans me retourner.

***
Il fut un temps où j'étais heureuse.

Il fut un temps où tout allait bien.

Il fut un temps où la vie était belle, simple.

Mais c'est terminé.
***

Petite, j'allais sur une plage, avec ma mère -ma mère adoptive. On mangeait des sandwichs au jambon-sable, on jouait dans les vagues, faisait des châteaux de sables ou ramassait de coquillages.
C'était une grand plage, peu connue, toujours vide, j'aimais y passé des heures. Et puis un jour, ma mère est morte et je ne suis plus jamais revenu.

***

La plage était vide ce jour là, comme toujours, même dix ans après. Rien n'avait changé; le sable était toujours aussi clair, les vagues était toujours aussi violente s'écrasant sur les rochers et l'océan semblait toujours s'étendre à perte de vue.

Je jetai mes chaussure et m'avançais dans la nuit. Il devait être plus de deux heures du matin.

La pleine lune envoyait une forte lumière sur la plage et se reflétait dans l'eau. Je m'allongeais sur le sable et fixais les étoiles.

Il y a encore quelques heures, j'étais sur le canapé, à regarder the dark knight avec Gabriel. Cela semblait, pourtant, être il y a une éternité. Tant de chose avait changé en seulement quatre heures.

Je me sentais détruite de l'intérieur. Je ne pouvais... je n'arrivais pas à y croire.
Comment la vie peut basculer, comme ça, du jour au lendemain?

Les larmes avaient, cependant, cessés de couler.

Car au fond, il n'y avait plus rien à pleurer .

Il n'y avait plus rien du tout.

Je fermais les yeux, priant pour que le sommeil me délivre de ma douleur, de cette horrible vérité.

Et je m'endormis.

Elle a les yeux bleus [En correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant