Chapitre 45

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Pdv : Gustav


Je continue de courir à la recherche des p'tits jumeaux et de Anna. Je tiens Amélie par la main, mais ça ne doit pas être facile de courir avec ses petites sandales à talons. Malgré ça elle s'accroche et continue d'avancer.
Soudain nous nous arrêtons net à la vue de deux enfants qui jouent dans une petite ruelle, mais non ce n'est pas eux.

-Gustav, dit Amélie d'une voix tremblante, où sont les autres ?

Je m'apprête à lui répondre qu'ils sont juste derrière nous, mais après mettre retourné je m'aperçois que non.

-Je ne sais pas, soufflé je, ils doivent être plus loin dans la rue, je ne pensais pas que nous avions autant d'avance que ça sur eux.

Nous rebroussons donc chemin toujours main dans la main mais cette fois en marchant. Il y a une légère brise ce soir, se qui rend le fond de l'air très froid. Soudain je me rends compte qu'Amélie n'a qu'un gilet très fin sur ses petites épaules, je pause délicatement ma veste en cuir dessus.

- Merci, souffle-t-elle, c'est très gentil. Je t'aime bien tu sais. Tes amis ont l'air de me détester mais pas toi c'est étonnant.

Elle me sourit chaleureusement comme pour me remercier d'être un temps soit peu intentionné avec elle. Enfin dans sa vie elle a du recevoir bien peu d'amour et de gentillesse.
Nous marchons toujours mais aucune trace d'eux si en plus d'avoir perdu les enfants on a aussi perdu les trois autres on n'est vraiment pas doué ah moins que ce soit nous qui nous sommes perdu...

-Au pire on retourne à la discothèque, proposé je.
-Tu sais où c'est toi ? Demande-t-elle.
-Euh... non.
- Moi non plus, rigole-t-elle, mais au moins on est à deux.

Je suis quand même bien embêté, c'est moi le mec dans cette histoire c'est moi qui doit la protéger. Et le pire c'est que j'habite dans cette ville et je ne sais même pas où on est, je ne peux pas être plus loser sur le coup.

-On peut toujours s'asseoir sur un banc et attendre qu'ils viennent nous chercher, dis-je. C'est pas que je ne veux plus marcher ni rien mais si nous bougeons tous en même temps on ne s'en sortira pas.
-Ma mère me disait souvent ça quand j'étais avec elle dans les grandes surfaces, c'était il y a bien longtemps... Elle me disait que si je me perdais je ne devais plus bouger et me mettre en évidence.
-Oui on a cas faire, dis je doucement en la prenant sous mon bras.

Nous nous installons donc sue un banc en dessous d'un lampadaire tout près d'un carrefour. Je serre ses mains contre les miennes dans l'espoir de les réchauffer mais elles sont glacées. Je l'enlace de mes bras ça devrait être mieux à présent. Mais soudain mou cœur bat à toute vitesse, pourquoi ? Elle plonge son regard émeraude dans le mien et me sourit.

-Merci de me réchauffer, me souffle t'elle.
-De rien.

Mon cœur s'emballe de plus belle dans ma poitrine. Mais je veux juste être son ami, je ne veux pas faire comme Bill et Clène ! Ce serait horrible pour elle. Après elle n'a peut être pas de sentiment pour moi et je me fais des idées. Quoi qu' il en soit je dois absolument faire en sorte que rien ne se passe entre nous.

-Tu habites où exactement, me demande t'elle.
-Très loin d'ici, je réponds, je suis là pour Anna, sa maison a brûlé et...
-Oui je connais son histoire c'est très triste. Je l'admire vraiment, elle arrive à garder le sourire malgré tout. Moi j'ai mis beaucoup de temps à me remettre du départ de ma mère.

Nous restons ainsi pas mal de temps. Je caresse ses belles boucles blondes et elle, dort à moitié lové contre mon torse. Nous regardons les voitures défilés dans la nuit. Mais malgré le froid et la fatigue nous sommes bien. En fait j'aimerais que ce moment dure toujours et que les autres n'arrivent jamais. Nous sommes là comme deux âmes en peine perdu dans la nuit mais au moins nous sommes ensembles.
Cela fait environ une heure que nous attendons là et soudain une grosse voiture grise vient troubler notre quiétude.

-Alors on s'est perdu, nous lance Tom à l'avant du véhicule.
-Non on se reposé juste un peu, dis je.
-Oui oui bien sur, rigole Bill, en fait on a retrouvé les enfants ils étaient chez Elodie.
-Au passage votre petit couple est charmant, s'écrit Georg.
-Nous ne sommes pas en couple, soupiré je, on est juste amie.
-Oh Amélie a fait une tête trop bizarre quand tu as dis ça, s'exclame Tom.
-Mais non, se défend t'elle.

Je me tourne vers elle, elle a complètement changé comparé à toute à l'heure, son visage rougis et elle semble gêné. Pourquoi ? Il n'y a pas de gêne à avoir si ? Nous sommes juste ami non ? J'espère qu'elle ne pense pas autre chose...  


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