Chapitre 29 - "Les fantômes des cauchemars passés"

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Je m'avançai dans le bâtiment. Oui, j'ai repris le clavier. Les membres de la SOP étaient tous à terre, après la décharge produite par Xander. J'étais calme, je souriais dans le vide, souriais-je à la vie ? Peut-être que oui, enfin. Je ne courais pas, je marchais, toujours. Je crois que la capuche sur mon visage et la nuit me donnaient un petit côté, comment dire, étrange et mystérieux, voilà. Je croisais quelques sous fifres de Luzia encore debout, mais complètement dans le gaz, ayant mal. L'un d'entre-eux chargea son poing vers moi mais je le repoussai violemment sans même le toucher, juste avec la pensée de le repousser. Un de ses amis, apeuré, s'écrasa sur ses genoux et me pria :

« S'il vous plaît ne me tuez pas, je vous en supplie ! »

Ce lâche me dégoûtait, je passai mon chemin, tout en l'ayant laissé mal à l'aise. Je continuai ma route alors que je croisai certaines personnes qui voulaient toutes la même chose : m'arrêter, mais sans leurs émetteurs, on se rend facilement compte que ces membres de la SOP ne valent pas grand chose. Je repérai l'escalier auquel je devais accéder. Je me pressai davantage. Je montai assez rapidement. Je me fis vite rattraper par une troupe de la SOP déchaînée. Ils s'étaient munis de revolvers et de pistolets, bah oui, quand on a plus d'émetteurs, hein !

« Tous les moyens sont bons pour arrêter notre Shawn !

_Bah oui ! »

Je sortis l'épée de Carl dont je me servis comme bouclier. Je prévis leurs arrivées et les parai sans soucis, c'était facile, avec mon œil gauche. Je sortis ensuite une bombe lacrymogène, oui, comme l'avait fait Carl et me fondis dans celle-ci, je m'avançai alors dans le bâtiment aux multiples portes, sans doutes certaines ne devaient servir à rien.

« Ou bien se sont des placards !

_Oui, bon, Petite Voix, ce n'est pas le sujet !

_Et c'est toi qui dit ça …

_Bref. »

Je semai alors les anti-Penseurs, nouvelle expression. L'escalier s'arrêta au bout d'un moment et je dûs alors traverser un long couloir pour finalement reprendre un escalier. Parfois je me demande comme font les architectes pour construire des bâtiments. Celui-ci était plus qu'étrange. Je courais. D'autres voulurent me barrer la route mais je les en empêchaient sans trop de soucis, à nouveau. Je ne disais rien, je n'exprimais rien, je semblais comme habité. Je ne voulais pas tuer mais je voulais punir, à ce moment là, punir pour ce que l'on m'avait fait. Tout ce que l'on m'avait fait et tout ce que l'on menaçait de me faire.

J'arrivai finalement au second escalier que je pris. Ce parcours, dans cette base, me rappelait vaguement celui que nous avions fait avec toute la Dream Team, il y a quelques mois de cela. J'arrivai finalement au dernier étage, et, comme prévu, tombai sur une bonne flopée d'anti-Penseurs.

« Tu ne passeras pas ! lança l'un des membres.

_La décharge, c'était toi ? s'insurgea un deuxième.

_C'était malin mais pas suffisant pour nous arrêter, trouva un troisième, tu vas mourir ici, Shawn Bley ! »

Rapidement, je créai un arrêt de temps, lequel, sans leurs émetteurs, ils ne remarquèrent pas. Je me retrouvai alors de l'autre côté de leur barrière d'hommes qui allait sois-disant m'empêcher d'avancer. Je me tournai vers eux et lançai à leurs dos :

« Alors, vous ne deviez pas m'empêcher de passer, ou quelque chose du genre ? 

Il se retournèrent gravement et chargèrent.

_Espèce d'ordure ! » jura un homme.

Celui-ci parut se donner à moi, mais sourcils froncés. Je l'attrapai par la tête et le poussai violemment sur ses camarades. Je me remis en route alors que deux autres sautèrent sur moi, j'en repoussai un d'un coup de pied et je pris l'autre par les poignets et le braquai contre le sol. J'infiltrai alors mon esprit dans son corps en lui demandant le code de la pièce qui retenait Mary prisonnière.

Clairvoyance, Tome 1 : De L'Autre Côté De Leurs PenséesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant