vingt-sept ✵ baisers

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- Franchement Aris, si tu veux que ça s'arrête, t'as qu'à m'envoyer un message ou juste m'appeler, je ne comprends pas pourquoi tu t'es obstiné à m'ignorer pendant des semaines. Grogna Marylin alors que je la regardais lever les yeux au ciel pendant que je m'excusais.

Elle avait raison d'un certain côté, mais je n'avais pas forcément envie que notre histoire arrête, surtout ces temps-ci où j'avais un besoin pressant de compagnie, juste cette seule chose qui puisse me rappeler que j'étais encore bien vivant et pas trop seul.

- Je ne veux pas que ça s'arrête. Lâchai-je en essayant de ne pas paraître trop froid. Pardon j'avais juste besoin d'espace...

Marylin grimpa sur mes genoux avec un grand naturel avant de poser ses lèvres sur les miennes.

- T'es pardonné. Mais la prochaine fois, tu me préviens. Insista-t-elle avant de sourire en me voyant hocher machinalement la tête.

Puis on a couché ensemble. Ma chambre sentait le refermé mais je m'en foutais beaucoup sur le coup. J'avais surtout besoin d'une préoccupation et la désirer restait naturel chez un gars, même de mon genre. Mais le sexe ne restait qu'une occupation futile, secondaire. Ça ne servait qu'à prendre du plaisir dans un couple banal, pour ma part, c'était pour tout oublier.

La brune, la frange en sueur se colla contre moi après l'ébat, elle sentait la clope et j'humais lentement cette odeur.

- Qu'est-ce que t'aimes chez moi ? Demanda-t-elle soudain alors que je sentais ses mains se poser sur mon torse.

Je n'aimais pas la façon dont elle me touchait, trop vague et déjà vue. Je sentais qu'elle faisait toujours de cette manière, avec ses ex ou ses amis. Je réfléchis longtemps avant de me décider, cherchant une réponse contrôlée sans trop paraître gnangnan. J'aimais beaucoup de choses chez elle. Mais beaucoup d'autres points de sa personnalité ne me plaisaient pas vraiment.

- J'aime la façon dont tes cheveux sont coiffés, ton regard et tes sourires enjoués. J'aime ta voix, notre rencontre. Puis j'aime bien nos baisers.

Son sourire s'agrandit. La brune se décida à me faire quelques suçons. Le temps de me rappeler qu'elle est présente sur moi, j'oublie tout. Cela faisait quatre jours que ma dispute avec Théodore faisait de moi un humain complètement perdu dans un état végétatif semi complet. Je séchai les cours, m'enfermai dans ma chambre en quête d'idées pour sauter ce moment. Mon père me gronda plus d'une fois mais maman avait vu comme j'allais mal et elle ne dit rien.

La seule idée qui avait pu tenir la route était celle de reparler à ma petite-amie. Et elle avait marché pendant quelques minutes avant que je ne m'effondre complètement dans mes problèmes.

- Moi ce que j'aime chez toi, c'est la façon dont tu me prends par la taille, me regarde attentivement cherchant à comprendre mes gestes. J'aime bien aussi tes longues jambes qui me permettent d'avoir un siège douillet. Puis j'aime ta langue qui bouge d'une perfection divine. Ouais t'embrasse sacrément bien pour un gars.

Je pris ses mots à la légère, pensant à autre chose. Je commençais à avoir froid le corps nu, bien décidé à me rhabiller. Ce que je fis simplement, remettant un bas et un débardeur. J'ouvris les volets et la vis sortir du lit, ramasser son string que je n'aimais pas. Elle avait certes de jolis seins.

- Je pense que je vais y aller. Lança-t-elle en se pressant contre moi, poitrine à nu alors qu'elle admirait fièrement les suçons sur mon cou qui allaient devenir des traces violâtres inutiles.

Marylin partit une dizaine minutes plus tard, toute habillée et après m'avoir embrassé un bon milliard de fois. Agaçant à la longue mais je compris sur le coup qu'elle n'aimait pas forcément embrasser ses copains d'habitude, c'était surtout l'effet que ma langue avait sur elle qu'elle aimait et qu'elle ne voulait pas se détacher.

Je m'assis sur le bord du lit, regardant l'écran de mon portable. Aucun message, je sélectionnais la fiche contact de Théodore et hésitai à faire quelque chose. Mais rien ne vint et je me décidai de faire quelques devoirs.

L'horloge affichait 22 heures quand je sortis boire un verre d'eau dans la cuisine avant d'entendre la porte d'entrée s'ouvrir sur des éclats de rire. Mon frère parlait légèrement trop fort. Je compris alors qu'il était bourré. Puis une autre voix, plus féminine, familière.

Ils déboulèrent alors dans le salon et je les regardai dans un coin de la cuisine à l'abri des regards, se raconter des blagues tous les deux. Mais ce qui se déroula sous mes yeux me tordit le ventre.

Il était en train de l'embrasser. Elle, ma tempête rouge.

                                       *                                *                                  *

Qui pleure ou qui prépare un homicide volontaire contre mwa? :')

Sinon j'ai un gros contrôle de géographie demain, vdm, souhaitez moi bonne chance hein (j'ai toujours pas touché mon cahier ah la la)

je vous nem et ouais je sais ce chapitre c'est une torture pour ceux qui aiment pas Marylin x)



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