Jusqu'à ce que la mort nous sépare "tome 2"

Chapitre 8

Je sentais une main caresser mon ventre, j’ouvris doucement les yeux et vis Louis en face de moi.

Justine : Tu me regardes dormir depuis longtemps ?

Louis : Environ 10 minutes !

Je souris à Louis, et allez savoir pourquoi, mon regard se déposa sur le journal de ma mère, je réfléchissais à ce que Sarah m’avait dit la vielle et pris la parole.

Justine : Tu fais quoi aujourd’hui mon cœur ?

Louis : Rien ! Je ne travaille pas aujourd’hui !

Justine : Tu m’accompagnerais voir ma mère ?

Louis : Tu veux vraiment …

Justine : Oui vraiment ! Je veux qu’elle sache que je suis au courant de tous ses mensonges !

Louis : Je t’accompagnerais n’ importe où !

Justine : Merci mon cœur !

J’embrassai en vitesse Louis et filai dans la salle de bain prendre une bonne douche. Une fois prête, je m’habillai, préparais mon sac et rejoignit Maëlys et Louis en bas.

Justine : Je suis prête !

Louis : Nous aussi !

Justine : Go alors !

On se mit tous les quatre en route, sur le trajet, Maëlys continuait sa nuit, ni Louis ni moi ne parlait, j’avais peur de la réaction de Elizabeth, oui je préféré l’appeler ainsi, pour moi ce n’était pas ma mère car elle l’avait choisi de déléguer son rôle. Je regardai le paysage quand je sentis une main attraper la mienne, je me retournai vers Louis, une de ses mains tenait le volant, l’autre tenait la mienne. On resta ainsi pendant un bon moment, en fait jusqu’à arriver devant la galerie.

Louis : Tu es prête ?

Justine : Oui !

On sortit tous les trois de la voiture, Maëlys était dans les bras de Louis, à quelques mètres de la porte de me mis face à Louis pour le stopper.

Louis : Qu’est-ce qu’il se passe ?

Justine : Je… Je voudrais y aller seul si ça ne te dérange pas…

Je baissai la tête gêné d’avoir dérangé Louis pour le laisser devant la porte, mais au final, je devais y aller seul ! C’était à moi et à moi seul d’affronter ma mère après 23 ans d’absence.

Louis : Oui je comprends ne t’inquiètes pas avec Maëlys on t’attend ici ok ?

Justine : Merci mon cœur !

J’embrassai Louis et rentra dans la galerie. Je pouvais les apercevoir à travers la bai vitré, je les observais quelques secondes pour me retournai. Devant moi, elle était là, à regarder un tableau. Elle avait de magnifique cheveux brun qui lui arrivait jusqu’aux épaules, un grand sourire illuminé sont visage quand elle regardait ce tableau. Je pris alors mon courage à demain et m’avançai vers elle.

Justine : Excusez-moi !

… : Oui ?

Justine : Vous êtes bien Elisabeth Hander ?

… : Oui c’est bien moi, vous êtes la demoiselle de l’autre jour non ?

Justine : Oui !

Elisabeth : En dehors de cette fois-ci, on ne se serait pas déjà rencontré, votre visage m’est familier ?!

Justine : Je ne sais pas à vous de me le dire !

Elisabeth : Comment ça ?

Je sortis de mon sac le journal et le lui tendis.

Justine : Ce journal est bien à vous ?

Elisabeth : Euh… Bah oui, mais ou l’avez-vous eu ?

Justine : Il y a maintenant 23 ans de cela vous avez abandonné une fille, lui faisant croire que vous étiez morte et ne lui laissant que ce journal pour apprendre de léger chose sur ça mère ! Cette fille c’est moi !

Son visage se décomposa, les larmes coulait long de mes joues et ne tardait à couler le long des sienne. Elle ne parlait pas, elle me dévisageait juste, elle essayait de tenir debout tellement cette nouvelle l’avait assommé.

Elisabeth : Justine ? Justine c’est bien toi ma fille ?

Justine : Et oui c’est moi !

Elisabeth : Je suis tellement heureuse de te revoir Justine !

Elle s’approchait de moi pour me prendre dans ses bras mais je reculais.

Justine : Non !

Elisabeth : Je ne comprends pas ?!

Justine : Je ne suis pas venu ici en espérant que vous serez heureuse de me connaître, je voulais juste vous dire que je connaissais la vérité, que je vous en voulez au plus haut point de m’avoir abandonné aussi l’achement ! Oui vous avez était lâche, pendant toutes ses années, je pensais que c’était de ma faute que mes parents était mort ! Pourquoi vous m’avez fait ça pourquoi ?

Elisabeth : Je ne peux pas t’expliquer ça comme ça !

Justine : Vous n’avez juste pas d’excuse, il n’y a pas d’excuse pour abandonner son enfant ! Je voulais juste vous parler, c’est tout ce que je voulais, et aussi vous rendre votre journal, car je ne veux plus rien apprendre de vous ! Je n’ai plus de mère ! Vous savez quoi, en fait je suis heureuse que vous m’ayez abandonné, car sans ça, je n’aurais jamais rencontré l’homme de ma vie et je n’aurais jamais eu la chance d’avoir une fille aussi formidable ! Vous voyez le garçon dehors avec la petite fille, se sont mon marie et ma fille, et pour cette petite fille qui est ma raison de vivre, j’essayerais d’être la meilleure mère possible, comme vous ne l’avez jamais était pour moi ! Même si je l’ai eu jeune, même si j’avais peur d’avoir un enfant, jamais je n’aurais pu la laisser dans le néant, perdu dans ce monde horrible ! Je suis heureuse d’en pas vous avoir connu et de ne pas vous avoir prise comme model !

Je déposai le journal sur un fauteuil pas loin et partis rejoindre Maëlys et Louis leurs faisant comprendre que nous devions partir.