Je marche sans avoir de destination fixer. Je suis trop perdu dans mes plus profondes pensées pour avoir une quelconque destination. Je laisse mon subconscient me guider. Pendant ce temps, je cherche à me sortir de se trou que je me suis creusé en racontant tout ça à François. Je peux décidément oublier l'idée de toute lui avouer la vérité, il serai capable de me le faire rappeler jusqu'à la fin de mes jours. De plus, comment lui dirai-je? OK. J'en ai peut-être une petite idée:
« salut, François, je voulais te dire que en fait je n'ai jamais été en fréquentation avec personne. Tu es encore la personne qui viens hanter mes nuits. Tu avais raison, je suis incapable de passer à autre chose. J'ai tout inventé cette histoire pour te rendre jaloux et pour te prouver que je suis mieux que toi. »
J'aurais tellement l'air de la fille désespérée si je lui révèle le tout. Comment vais-je faire alors? J'ai juste le goût de me cacher chez Édouard , mon meilleur ami, jusqu'à se que personne n'est le moindre souvenir de mes paroles crée de toutes pièces. Mais mes parents ne voudrons jamais. Premièrement, il faudrait que je change d'école en plein milieu d'année et mon père tient trop à ma réussite scolaire pour risquer "un tel chamboulement". Deuxièmement, ils ne le connaissent pas. Ma mère aurait trop peur que je me fasse violer. Je crois qu'elle se laisse influencer par les décisions autoritaires de mon père, mais qu'elle n'ose pas l'avouer. Une voix m'interpelle me sort instantanément de mes pensés, c'est Édouard. Je m'étais dirigé chez lui sans m'en rendre compte. En observant la maison, je me suis aperçu que j'étais jamais aller chez lui. Je fini par lui réplique:- Salut!
- Tu n'es pas à l'école, Sarah? Viens, il fait froid.
J'ai renté chez lui avec un grand soulagement comme si la présence de mon meilleur ami m'enlevait le poids d'une demi tonne. Par contre, il en reste encore beaucoup à enlever. Il répéta sa question que j'ai omis de répondre:
- Tu n'es pas à l'école?
- Non, j'ai séché mes cours...
- Je vais demander à mon père d'appeler l'école pour motiver ton absence. Ainsi, tes parents en seront jamais rien.
Voici pourquoi c'est mon MEILLEUR ami, il me pose jamais trop de questions et quand je lui confie quelque chose, il attend toujours la fin pour tout comprendre. Soudain, je me demande pourquoi lui n'es pas à l'école.
- Toi, tu n'es pas à l'école?
- Haha! À mon école, aujourd'hui, c'est pédagogique.
- C'est vrai! J'avais oublié. Chanceux!
J'aurais rêvé avoir pédagogique et n'avoir jamais eu cette conversation avec François, mais c'est trop tard. J'observe alors, Édouard me sert instinctivement une tisane avec de la crème aux noisette. Je ne me souvenais pas lui avoir déjà avouer que j'aimais seulement lorsqu'il y a de la crème aux noisette. Peu importe, cette tisane est simplement délicieuse.
- Veux-tu quoi nous ayons dans ma chambre ou alors aime-tu mieux aller au jardin botanique?
- Le jardin botanique, je ne tiens plus sur place. J'ai besoin d'air frai.
- J'avais remarqué.
Il me prêt un petit verse avant d'y aller. Sur la route pour s'y rendre, je lance un soupir pour y retenir mes larmes et je me précipite à lui expliqué dans les moindre détails de cette fameuse conversation. Je lui disais même les pensés qui me rongeaient face à ça.
- Et puis, as-tu une idée pour remédier à ça?
- Non, pas vraiment mes idées sont toutes stupides.
- Non, dis on sait jamais.
Je lui parle alors de me sauver chez lui. Un long silence se fit entendre. Je retomba dans mes pensées.
J'avoue que j'aimerai pouvoir être toujours avec lui. Pourquoi? Je ne suis pas la bonne personne pour répondre à ça.
Nous somme enfin rendu au jardin. C'est la première fois que je m'y aventure, normalement, je ne la regardais que de loin. Je pouvais apercevoir quelques fleurs, dont la rose mauve qui m'intrigue tant. Au départ, il n'y avais que des arbres, mais il était coupé pour faire un arc pour que nous puissions passer en dessous. En plein milieux du chemin, Édouard s'arrête subitement. J'aperçois une larme sur sa joue, mais il l'enlève très rapidement et il essaye de sourire malgré tout. Il reparti à marcher comme si rien n'était. J'empoigne alors son bras et lui dis:- Édouard, je sais que nous somme supposé être là pour moi, mais tu pleurs et tu ne peux pas me cacher ça à moi.
- Non, ça va...
Je l'invite, donc à s'assoir sur le banc placer juste devant les mystérieuses roses mauves.
- Édouard Lemieux! Je te préviens, nous ne bougeons pas d'ici aussi longtemps que nous n'avons pas toutes les solutions pour tes problèmes et celui pour le miens.
- mais... Nous pouvons rien faire pour moi...