Prologue .

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« A droite, à gauche, de nouveau à gauche, tout droit. Gauche encore. »

Les cheveux qui dépassaient de mon casque volaient au vent avec la vitesse que prenait Dylan. Je m'agrippais un peu plus fort à sa taille à chaque virage qu'il prenait.

Nous nous trouvions désormais dans un coin reculez de la ville. La plupart des bâtiments étaient délabrés. C'etait le genre d'endroit que je detestais fréquenter du fait que ces endroits étaient sales, tout comme les gens qui y vivaient. Le genre d'endroit insalubre où il n'y avait que des bagarres ou encore des trafiquants de drogues.

Une petite épicerie était annoncée par un néon qui marchait à moitié. Il s'arrêta devant cette dernière.

Il descendit de sa moto. Je le suivis.

Il enleva son casque et le mis sous son bras. J'enlevais le mien avec plus de difficultés. Je le tenais dans une main au niveau de mes genoux.

- Je vais juste acheter un truc. Attends-moi là, ok? me dit-il.

- Non. Je viens avec toi.

Il sourit. Il était vraiment mignon. Malgré cela, je ne voulais pas rester seule dans un tel endroit. Je ne connaissais pas assez bien Dylan pour être sûre qu'il ne m'abandonne pas dans cette ruelle.

- J'en ai pour deux secondes, insista-t-il.

- Pourquoi ne veux-tu pas que je t'accompagne ?

- Je ne veux pas qu'on me vole ma moto... Je me dépêche promis.

Je soupirais. Il me tourna le dos et entra dans le batiment d'un pas pressé.

Je fus alors seule dans cette ruelle que je n'aimais décidément pas. Je regardais mes pieds. Quand je relevais la tête je vis une vielle femme me regarder par sa fenêtre dans l'immeuble d'en face. Un frisson me parcouru le dos.

Mais que faisait-il ?

J'entendis alors du verre se briser. Le bruit provenait de l'espace entre l'epicerie et le bâtiment d'à côté.

Je m'avançait lentement dans ce passage. La lumière du soleil ne parvenait pas jusqu'ici, ce qui me fit d'autant plus froid dans le dos. Après avoir scruté ce passsage de loin, j'en venais à la conclusion qu'il n'y avait personne. Je tournais le dos au passage et commençais à marcher vers la rue.

Tout à coup, je ne vis plus rien.

Je tentai de me débattre, mais mon agresseur était bien plus fort.

J'essayais de crier, mais le sac qu'il m'avait mis sur la tête étouffait mes appels au secours.

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