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Un bon ami te rendra visite en prison. Ton meilleur ami sera assis dans la même cellule et te dira " ça valait le coup ".

Si tu avais vu l'assurance de ceux qui me disaient que j'échouerai. Les temps ont changé, j'avance en profitant de ce que j'ai.

J'ai peur de tomber, tomber encore plus bas, de me fracasser la gueule par terre, et en plus de ça maintenant, tu n'es plus là pour me relever.

 Tu penses à elle mais tu ne lui dit pas par fierté. Sache que tes défauts, c'est la seule qui les ai accepté.

Quand j'aurais un fils, je lui apprendrai le respect pour soi, et pour le respect envers les autres. Je lui apprendrais à respecter les femmes, à ne pas les tromper, à prendre les bons choix pour l'avenir, de parler avec son cœur, être sincère et être en paix avec soi-même.

La mutilation, un combat de plus en plus dure chaque jour, je ne peux résister à m'ouvrir les bras, les cuisses, je n'y arrive plus, j'ai tellement envie de partir, la vie est tellement belle mais pour moi, elle ne l'ai pas, j'ai tellement envie de mourir, j'ai tout perdu, ma meilleure est devenue ma solitude... Partir, mourir, rester, je ne sais plus.

Ne t'attache pas, soit froide, distante, une garce sans cœur. Tu verras, ça fait moins mal.

Toutes les réponses sont en toi, ne les cherches pas ailleurs. Ton avenir ne sera que le résultat de ce que tu feras de ta vie, tu es le seul à pouvoir lui donner un sens, à pouvoir choisir ton chemin. Prends conscience que tu es responsable de ce qui t'arrive afin que tu choisisses le meilleur.

Il parait que la crise, ça rend les riches plus riches et les pauvres, plus pauvres. Moi, je ne vois pas en quoi c'est une crise, ça a été comme ça, et ça ne changera guère.

Mon cœur part en fumée comme les paroles qui partent dans le vent.

S'il fallait raconter, enfin, parler de cette histoire, qui n'a ni début, ni fin. Il faudrait accepter de revoir ce passage imprévu et illusoire. S'il y avait quelque chose à en dire, un avis, une morale à déduire. Je dirais seulement que la nuit m'a trompée, entre tes bras, naïve, je suis partie en fumée. Croyant aux douces promesses que m'offrait cette nuit d'ivresse. S'il y avait quoi que ce soit à entreprendre, il me faudrait d'abord pardonner, à toi, de n'avoir été qu'un insouciant, égaré par ses pulsions, amant vacillant, à moi, d'être tombée amoureuse, mal aimée, trop honteuse, a nous, de n'avoir été qu'une tentative. Une conséquence du désir qui arrive. Elle a donné à votre vie, un tournant. Vous a tracé un chemin surprenant, en relief, enfouie ou discrète, souvenir des douleurs secrètes. Elle fait désormais partie, de votre parure, la déchirure.



Mes bonheurs effacent mes malheursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant