Il ne manquait sérieusement plus que lui. Et qui lui avait permis d’entré sans frapper? Mais surtout, que faisait-il ici?
Au mauvais endroit au mauvais moment, comme Harry Potter.
« Qui est-ce ? » M’interrogea Nathalie.
« Est-ce que ça te regarde ? Non, maintenant disparaît. Tu n’aurais jamais dû venir ici sans prévenir. »
« Faith Nicole Cassidy, tu ne me parle pas sur ce ton. Laisse-moi voir ton père, j’ai deux mots à lui dire ! ». Elle était rouge de rage et employa mon nom au complet, ce qui n’était jamais arrivé depuis son départ, 7 ans auparavant. Elle avait tout un culot pour venir ici, sans y être invité.
« Est-ce que tout va bien Faith? » Bien sûr, il fallait que Niall intervienne. Nathalie se tourna vers lui, elle s’apprêta à lui dire quelque chose, mais se dirigea vers le bureau de mon père.
« Tu ne vas pas le trouver ici » Dis-je à Nathalie.
« Pourquoi donc? Il est dans ce bar minable à picolé? Il ne changera jamais. »
Wow, il fallait vraiment qu’elle vienne ici et qu’elle insulte la mémoire de mon père. Elle l’avait quitté, le jour après la naissance de Nova, laissant mon père avec la lourde responsabilité de deux enfants sur les bras. Elle ne s’était jamais soucier du mal qu’elle faisait autour. De tout ce qu’elle avait infligé à mon père, l’homme qui l’avait tant aimé.
Ça en était trop. J’explosai.
« IL EST MORT NATHALIE. IL EST MORT, MAIS ÇA TU N’EN A RIEN A FOUTRE, COMME POUR NOVA OU POUR MOI. » Je repris mon souffle.
« Maintenant, tu prends tes cliques et tes claques et tu t’en vas. » Ajoutai-je.
« Non. Certainement pas. »
Bien sûr, il fallait qu’elle s’oppose. Puis, Niall intervint.
« Madame, sincèrement. Partez. Personne ne vous veut ici. Vous faites plus de mal que d’autre chose, partez avant que je vous y force. » Son ton était glacial, ses paroles donnaient froid dans le dos. Elle fit semblant d’être indignée pis sortie.
J’entendis les pas de Nova courir à l’étage. Il avait tout entendu.
Je soupirai, puis m’assied à la table de cuisine, mon linge à vaisselle toujours en main. Ça m’avait épuiser plus que d’avoir passé une nuit à ne pas dormir.
J’en oubliai presque la présence de Niall dans la maison. Je posai mon regard sur lui, en me rappelant que j’étais toujours vêtue de mon pyjama.
Je sentis mes joues rougir.
« Qu’est-ce que tu fais ici. » Demandai-je.
« Je suis venu te chercher. »
« Me chercher ? Mais je ne travaille que de nuit. Et je suis capable d’aller travailler seule. »
« Pourtant, je suis arrivé au bon moment, à ce que j’ai vu. » Il y avait un certain sarcasme dans ses paroles. Ça me rendit presque malade.
« Tu sais quoi? Va-t’en. Je n’ai pas besoin de toi, je n’ai pas besoin de personne. » J’en avais déjà marre de lui. De son attitude en haut de tout le monde. De son sarcasme.
Il s’assit sur le sofa, prenant toutes ses aises, dans ma maison. Mais il faisait quoi là ? Il se croit chez lui, ou dans un hôtel ?
« Tu es sourd, ou juste imbécile ? » Dis-je.
Il se contenta de rire et me fixa des yeux. Je grognai, lançant mon linge à vaisselle dans la pièce et montai dans ma chambre.
Il me mettait hors de moi.
J’arrivai devant la porte de chambre fermé de Nova, et je ne pus m’empêcher de l’ouvrir.
Nova, innocemment assis sur son lit, les sourcils froncés. Il avait l’air contrarié. Sa chambre brillait presque, tellement elle était propre. Il avait la même manie que moi, lorsqu’il était contrarié, de récuré tout ce qu’il avait sous la main. Il m’étonnait toujours.
« Faith, est-ce que cette femme était notre maman? »
« Si par maman tu entends, la femme qui ta donner naissance, oui. Mais ce n’est pas ta mère, puisqu’elle t’a abandonné sans même s’en soucier. »
« Pourquoi Faith, pourquoi elle était ici ? »
« Je l’ignore Nova. »
Il regarda vers moi, puis fronça ses sourcils en retombant dans ses pensées.
Je refermai la porte, puis sauta dans la douche.
L’eau chaude me fit plus de bien que je ne l’aurai cru. Elle chassa mes de mes pensées les évènements de la journée. Il était tôt et pourtant j’avais vécu trop de choses comparé à mes matins habituels.
Quand je sortis, j’enroulai une serviette moelleuse autour de mon corps, puis séchais grossièrement mes cheveux.
J’entrai dans mon dressing, me baladant pour trouver la tenue parfaite pour mon premier jour de travail.
J’enfilai des petites culottes roses vives avec un soutien-gorge agencé, puis je traversai la chambre pour fouiller dans mes tiroirs.
Je failli crier quand je vis qui était assis sur mon lit, beaucoup trop à l’aise.
***
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xxx Ginny
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