Chapitre II

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Chapitre II

J'émerge doucement de mon lit après avoir entendu ma délicieuse sonnerie..notez le sarcasme. Je me lève machinalement et ouvre mes rideaux gris. Je grogne et ferme mes yeux face à ce spectacle dans l'espoir que ce ne soit qu'un mirage.. Je les réouvre alors pleine d'espoir et me rembrunis face à cette tempête affreusement violente. Les arbres bougent dans tous les sens, claquant sur des fenêtres voisines. De toute façon, je sais que même s'il pleuvait des boules de feu, chose improbable je l'espère, mon adorable père m'y obligerait clairement.

Je file alors dans la douche en traînant les pieds puis me cogne mon petit orteil dans le coin de mon lit. J'étouffe un cri de douleur avant de soupirer et je rentre enfin dans la douche.

•••

Je salue mon père en lui souhaitant une bonne journée et ferme la porte d'entrée. Oh mon dieu j'ai intérêt à m'accrocher à tout ce qui m'entoure au risque de m'envoler. Je déteste définitivement cette journée.

J'arrive à mon arrêt et je vois un terminale, habitant à côté de chez moi, arrivant presque normalement mis à part sa coiffure volante lui donnant un côté sauvage. Je divague un peu et me ré concentre sur mes mains en attendant le bus. Lorsque le bus arrive enfin, le terminale, dont je ne connais pas le nom, me laisse passer en premier comme à son habitude. Galant oui, mais il ne m'a jamais décroché un seul mot. C'est vrai que je n'ai rien à redire de ce côté là mais j'aurais aimé qu'il essaye de me parler. Que quelqu'un me parle, essaye de me connaître, ou bien juste me demande s'il peut s'asseoir à ma table à la cantine.

Je rentre dans le bus en lançant un imperceptible merci au garçon. Je trouve assez vite une place tandis que le terminal s'installe tout au fond avec ses amis.

•••

Je suis en cours de maths, matière que je n'ai jamais réussi à comprendre en passant, cela fait environ trois quart d'heure que le cours a commencé lorsque je sens ma respiration se faire de plus en plus lourde et difficile. Je me sens oppressée, j'ai l'impression qu'on tord ma cage thoracique. J'essaye de respirer normalement mais je n'y arrive plus. Mon cœur s'emballe et je comprends que je fais une crise d'asthme. Je cherche frénétiquement dans mon sac ma ventoline sans résultat. Elle est dans mon casier. Merde, personne ne semble me prêter attention. Prise d'une impulsion, je prends mes affaires et sors de la classe en trombe. Je trottine, haletante, jusqu'à mon casier et je lâche mon sac à mes pieds. J'essaye de garder mon sang froid le temps de faite le code de mon cadenas. Je cherche difficilement dans mon casier et trouve ma ventoline, je me retourne dos à mon casier et je respire enfin. Je répète plusieurs fois cette étape tout en marchant près de mon casier. Ma respiration, tremblante, se fait de plus en plus calme et je me laisse glisser par terre, contre mon casier, mes genoux rapprochés contre mon ventre.

Je ferme mes yeux et pense à quelque chose de paisible. Mon père m'a toujours dit de faire cela dans ce genre de situation. Crise d'asthme, crise d'angoisse, il m'arrive parfois d'engendrer une crise d'angoisse suite à une crise d'asthme.

Je reste assise comme cela jusqu'à la sonnerie. J'ouvre alors les yeux et me reprends assez vite. Je m'étire en levant mes bras au dessus de ma tête et grimace légèrement en sentant mes muscles engourdis. Je me dirige alors vers la cantine lorsque je vois une ombre dégarpir. Je me stoppe et panique légèrement.

Quelqu'un était là. 

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Hey everyone:))

Je sui à la recherche de nouvelles histoireà lire sur Wattpad donc n'hésitez  pas a m'en proposer dans les commentaires car j'ai clairement du mal à en trouver de bonnes et originales( sur le thème de l'amour^^) donc si vous en avez en réserve, faites 

Déroutante impressionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant