🚨ALERTE SCÈNE POUVANT TRAUMATISER OU AUTRES DES INDIVIDUS SENSIBLES VEUILLEZ PASSEZ CETTE PARTIE🚨
Point de vue de Maria
Je ne faisais que pleurer. J'avais mal à la joue, je me suis couché sur mon lit. Je ne sais pas pourquoi Kaïs raconte de la merde comme ça. C'est la première fois, que Younes me frappait. D'habitude, c'est mon père qui fait ça, mais là. Je suis grave outrée, je ne sais pas, j'ai pleuré comme une grosse merde Nour est venue me voir.
Nour : t'as quoi ?
Moi : Younes m'a frappé.
Nour : OÙ ?
Je me lève et je lui montre mon visage. J'ai un gros bleu sur la joue.
Nour : ah, mais sa main en dirait du fer. Attends, je reviens.
Je me suis assise. Elle est revenue avec de la glace et j'ai mis sur mon visage. Mon téléphone sonne. Rejoins-moi dans le parc derrière le bâtiment, faut qu'on parle, c'est important.
Moi (0645875***) : vu ce que t'as dit à mon frère, je n'ai pas trop envie de te parler.
Kaïs (0625365***) : non mais je dois vraiment te parler de Farid.
Moi (0645875***) : quand ?
Kaïs (0625365***) : vers 20 heures, ton frère sera chez moi. Dis que tu vas prendre un pain ou un truc du genre si on te demande.
Je ne lui réponds pas. Je montre les messages à Nour, mais elle me dit de ne pas y aller.
Nour : je ne le sens pas
Moi : t'inquiètes. Je ferais attention.
Nour : mais il fera nuit.
Moi : mais tu sais où ça sera alors s'il m'arrive quelque chose, tu appelleras la police.
Nour : ok. Je mets mon jogging avec mon sweat.
Je mange, il était encore tôt, je suis allée me coucher et je suis restée sur Wattpad. Quelques minutes, plus tard, j'ai regardé l'heure. Il était 20 h 02.
Moi : oh merde.
J'ai mis mon téléphone dans ma poche. Et j'ai mis mes chaussures. Je suis descendu, je suis arrivée dans le parc. Il y avait personne alors je me suis posée sur un banc. J'ai regardé l'heure, 20 h 20. Je me suis levée pour partir. Je l'ai vu arriver.
Kaïs : désolé, j'ai pris du temps.
Moi : je n'ai pas beaucoup de temps, j'ai dit à mes parents que je remontais dans quelques minutes. Je suis obligée de lui dire ça pour pas qu'il pense qu'il pourra me piéger.
Kaïs : bah, ne t'inquiète pas, je vais pas être long.
Moi : de quoi tu parles ?
Il se met à genoux. Il met sa tête sur mes cuisses.
Kaïs : je t'aime Maria.
J'essaie de le décoller de mes jambes.
Moi : arrête, lève-toi. Kaïs lève-toi s'il te plaît.
Kaïs : je te veux, je t'aime tellement. Tu n'as pas le droit de me quitter.
Moi : lâche-moi.
Il me pousse sur le sol.
Mais je réussis à ne pas tomber. J'essaie de rester calme, mais je n'y arrive pas.Moi : on n'a jamais été ensemble.
Il me balaye et je tombe.
Moi : calme-toi. Je t'ai aimée avant, mais plus maintenant. Kaïs, faut t'en remettre. Je ne veux pas que ça se finisse comme ça.
Kaïs : c'est toi qui devrait te calmer. Je ne te ferais jamais de mal.
Il se met à pleurer et il me prend dans ses bras. Sa tête était posée sur mon épaule.
Kaïs : sors avec moi pas avec lui.
Moi : non, je suis désolé. Mais je ne t'aime pas et mon frère ne veut pas que je sois ce genre de fille.
Il m'embrasse et je le repousse.
Moi : Arrête Kaïs.
Kaïs : Kim m'a dit que t'étais un peu comme elle.
Moi : comment ça ?
Il a posé sa main sur ma joue.
Kaïs : timide devant les autres, mais une femme dans le fond.
J'ai retiré sa main.
Moi : tu me dégoûtes.
J'ai essayé de me redresser. Mais il est plus lourd que moi. Je ne sais pas ce qui se passe à part que j'ai l'impression qu'il a pété un câble au plus profond de lui-même. Il s'est mis sur moi et il a tenu mes poignets et les a mis au-dessus de ma tête.
Moi : qu'est-ce que tu fais ?
Kaïs : je suis obligé, je suis obligé de le faire. Tu ne me laisses pas le choix.
Moi : de faire quoi ?
Kaïs : de récupérer ce que je n'aurais jamais de toi.
On se regardait dans les yeux.
Kaïs : ne bouge pas sinon je vais te faire mal.
Il a commencé à faire des trucs bizarres sur moi. C'est là que j'ai compris ce qu'il allait me faire, j'ai tellement peur.
Moi : ARRÊTE S'IL TE PLAÎT, JE T'EN SUPPLIE.
Kaïs : et après, tu me diras "je ferais tout ce que tu veux". Mais c'est ça ce que je veux. J'ai attendu ça toute ma vie.
J'essayais de le pousser, mais je n'arrivais pas. Mon genou a rencontré son entre-jambes. Il a crié, je me suis redressée. Il m'a pris par la gorge puis il a pris ma tête entre ses mains et tapait ma tête sur le sol. Je sentais plus ma tête. Je vous épargne les détails, j'ai eu mal enfin, j'ai mal. Je suis couché dans l'herbe, j'arrive plus à bouger ma main. Un moment, pendant ce qu'il faisait. Il a mis sa main sur ma bouche alors je l'ai mordu et il a crié. Il m'a giflé après, il a pris mes doigts les a tordus comme si c'était du papier. On a entendu tous mes os se briser. Il est parti quand il a fini. Et il m'a embrassé comme si c'était quelque chose qu'on avait voulu tous les deux.
Moi : AIDER MOI
J'ai trop froid. Je n'arrivais pas à bouger. Mon téléphone a sonné. Il était par terre dans l'herbe, je n'arrivais pas à l'atteindre. J'ai juste vu, il était l'heure, 23 heures. J'ai juste vu, il était l'heure, 23 heures. J'ai hyper froid, je n'avais rien de chaud sur moi. Ma vue était tellement floue, je ne voyais que des ombres. J'ai vu de la lumière au loin.
Moi : AIDEZ-MOI.
Et
Trou Noir.
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MARIA
General FictionLa vie est un long fleuve. Le dicton parle d'un fleuve tranquille, mais sans tempête ni chute la vie ne serait pas une vie. J'ai fait des choix, j'ai fréquenté des personnes par choix et non par nécessité car c'est ainsi qu'est la vie. Au final, je...