Game of lies

chapitre 4

- Mais il faut bien trouver un moyen, maman

-mais on a tout essaye ma chérie, je pense qu'il faut juste lui laisser un peu de temps pour s en remettre

-j insiste quand même, je ne supporte plus le voir dans cet état, en plus, c est un peu de ma faute tout ca.

-Arrête de dire ca, combien de fois dois-je te répéter que tu n y est pour rien ?

Voyant que ca ne sert a rien d essayer de me faire changer d avis, elle se tut pendant un moment et me répliqua :

-telle que je te connais, je sais que tu es aussi têtue qu'une mule, donc si tu veux tenter quelque chose d autre, c est ton affaire, moi je m en vais, j ai beaucoup de travail.

Elle s en alla en fermant doucement la porte de ma chambre derrière elle.

Depuis que mon père est au chômage, il est morne et nonchalant, il ne parle et mange très peu, contrairement a ses habitudes, il passe le clair de son temps affale sur son lit, a dormir, lire le journal, ou encore regarder la télé.

L ambiance a la maison est de plus en plus insupportable, moi et ma mère n avons cesse de faire des efforts pour l égayer, mais en vain. Mais je ne compte pas abandonner pour autant.

qu' est ce qui pourrait bien lui faire plaisir?

une très bonne idée m effleura la tête, je courus tout de suite vers la chambre de ma mère , et y entra discrètement.

Elle avait l air très concentrée dans son travail, si bien qu' elle ne remarqua même pas ma présence, une mèche brune retombait sur son front légèrement ride, embellissant son doux visage quoique affecte par l âge mais qui gardait toujours sa beauté et sa rondeur.

Je m assis à cote d elle et elle détourna finalement la tête.

-qu' est ce que tu veux ma chérie ?

-maman, on a de quoi faire des cookies ?-je pense que oui, tu veu faire quoi au juste ?

-je veux lui préparer un super gouter , tu penses que ca va marcher ?

-Tu peu toujours essayer

je me dirigeais rapidement vers la cuisine, prépara les petits délices et les mit au four.

Je décidais d aller regarder la télé en attendant, je zappais les chaines les unes après les autres, il n y avait rien d intéressant a voir, que des rediffusions du programme "question pour un champion", un vieux film a l eau de rose, et un documentaire scientifique sur la reproduction de je ne sais quoi.

j entendis soudainement mon téléphone sonner, le numéro de Mélanie s affichait a l écran. Mélanie, c est ma conne de meilleure amie, on se connait depuis toujours.

Comment je l ai connue ?

**********************flash back (10 ans avant...)*********************

-Sam, arrête de pleurer, qu' est ce que t as encore? S exaspéra la maitresse

-J ai...j ai un gros bobo, prononçai je en sanglotant

Elle leva les yeux au ciel, et puis ordonna a Mélanie :

-Tu peu accompagner Sam a l infirmerie s il te plait ?

- Pffff, c'est pas juste! protesta-elle, pourquoi c est toujours moi?

Elle se leva quand même et me fit signe de la suivre, je m exécuta sans mot dire.

Mais a un moment, je ne put plus supporter ma douleur, et m écroula par terre, en prenant mon visage entre mes mains.

Mélanie ne tarda pas a se retourner et m adressa sèchement :

-mais qu' est ce que t as encore ? j ai pas que ca a faire moi

J essayai de me reprendre en main mais c était peine perdue, car mes sanglots redoublèrent.

-ou set ce que t as mal ?

-Euh..la, lui dis en montrant mon genou écorché

Elle m aida a me relever et marcha avec moi vers l infirmerie, me servant d appui.

En y entrant je déposai un bisou sur sa joue, ce qui la fit légèrement rougir.

-on peut devenir amies?, lui demandais-je

-Ouais si tu veux

*************************fin du flash back***********************

Et voila comment j ai rencontre cette abrutie de Mélanie, qui est devenue par la suite devenue ma bestie, ma confidente, qui a toujours été la pour moi, et qui sait autant me faire rire que me réconforter.

Et même si elle a tendance a m exaspérer un peu(trop) parfois, étant donne son caractère pas tres doux, elle reste quand même pour moi comme la sœur que je n ai jamais eu.

-Il parait que ton père a flanque les martinez dehors

-ouais, ils ne s y attendaient même pas en plus, t aurais du voir la face d Eric, il pouvait même pas parler tellement il avait honte.

-bien fait pour lui, il le mérite amplement, mais je suppose que ton père avait une bonne raison de faire ca ?

-ouais, d ailleurs il a même perdu son job, car il se trouve que son connard de père est son employeur

-ah donc ca doit pas etre la joie chez vous...

-ouais tu m étonnes

-mais alors pourquoi a-t-il fait ca?

-ben ce batard d Eric et sa vache de mère ne cessaient pas de m humilier, ils disaient que c était impossible que j intègre Stanford

-En parlant de Stanford...

Je ne pus entendre la suite car ma mère était en train de hurler de l intérieur de la cuisine, j accourus vers elle, et la vit en train d éteindre le four, toute paniquée. et puis soudain je me rappelai: LES COOKIES ! oh mon dieu je les ai oublies au four, je ne pus m empêcher de pousser un long soupir d agacement.

-Désolée maman, j étais au téléphone avec Mélanie, et je n ai pas fait attention

-mais tu dois avoir le nez bouche pour ne pas sentir l odeur ! s énerva-t-elle

-pardon..., dis je en baissant la tête

-c est pas grave, mais c est rate pour ce coup ci

Je pris le plateau de ce qui devait être des cookies, m apprêtai a le vider quand soudain quelqu un sonna a la porte, je jetai un coup d œil par la fenêtre et constat que c était le facteur.

-génial, ironisa ma mère, je parie que ce sont encore des factures, en tout cas c est la dernière chose que j ai envie de voir maintenant, va chercher le courrier s il te plait, je m occupe de ca

-ok comme tu veux

je sortis et constatai qu' il n y avait qu' une seule enveloppe, je me baissa pour la prendre, et l ouvrit , ce que j y vit me choqua littéralement te je ne pus m empêcher de pousser an long cri...

je sais je suis sadique de m arrêter la!! ne me détestez pas svp :(

-qu' avez vous pense de ce long chapitre?

-vous pensez qu' il y a quoi dans l enveloppe?

la suite est tres proche , patience ;)