Chapitre 6-Agnès Sorel

97 8 0
                                    

Les yeux perçants de sa majesté se posèrent sur Louis... Telle une bête sauvage en vue de piéger son énième proie. Et peut être était ce véritablement le cas d'ailleurs... Puisque ce qui se trouvait face à lui, mort, inerte, sans plus aucunes onces de vie représentait le petit joyau de ses toutes premières nuits à la cour. Ne pouvant y comprendre grand chose, son esprit restait vague et incitait ses jugements et insultes à rester dans ses propres pensées. Bien que cela aurai put lui plaire : Grogner face à cet homme avide de puissance et protester à l'affront. Il ne savait guère qui avait tué cette pauvre femme, si jeune et délicate... Mais, comme une évidence, c'en était rapporté à sa personne. 

- Bien, bien... Mon cher Duc. Vous êtes incontestablement l'un de mes meilleurs soldats, même le premier si ce n'est engager un trop grand compliment pour vous. Néanmoins, malgré les plusieurs batailles que vous avez effectués, votre importante richesse et votre beauté qui attise les désires de toutes femmes... ( Il déposa sur l'épaule de louis, le bouts de sa cannes en or massif. On pouvait y recouvrir la lourdeur de la magnifique matière. ) Vous ne restez qu'un Duc, reposant dans mes terres où j'ai, voyez-vous, tout pouvoir. ( Louis dégluti. ) Alors ne jouez pas au plus malin... Car, de toutes les façons qu'il m'est possible d'accroître... Vous mourrez dans d'atroces souffrances. 

De ce fait, il mit fin à son discoure royale en un fin sourire d'amusement. Louis baissa légèrement le visage en comprenant l'ampleur de la situation. Qui donc lui voulait du mal ? Il devait impérativement trouver car à la cour... Soit l'on se défendait, soit l'on périssait. Et il n'avait aucun plaisir à se savoir macchabée telle cette femme de chambre dans peu de temps... Il était question dorénavant, de propre survie. 

Le roi demanda à Louis de disposer, ce qu'il fit sans protester et avec une grande joie. Lui même qui rêvait d'être le plus grand, le plus puissant et qui avait eu cette sensation dans l'ouest du pays d'y avoir goutté... En étant des plus impénétrable et fière. Il avait tout d'un homme courageux prêt à tout pour combattre ce qui lui paraissait être le mal dans ce monde. 

Pourtant, quelque chose ne tournait aucunement rond... Pourquoi chercher à l'éliminer ? Et en quoi, cette impression de lien avec Agnès, l'incitait à croire qu'elle était en ce même problème ? Tant de questions sans réponses... 

En fin de compte il se rendit dans ses appartements mais avant même d'y entrer pour s'y enfermer quelques heures tout en réfléchissant, la porte de la chambre d'Agnès le fit douter. Il avait besoin d'être sûr qu'elle ne connaissait rien... Et puis, une forte envie de protection l'animait. C'était il un jour autant soucié d'une simple femme ? Bien entendu que non... Ce qui l'amena aussitôt à toquer. Une petite voix fébrile retentit en un "entrer" mignon... Sa voix paraissait si angélique. 

Il ouvrit délicatement pour la trouver à son bureau, une plume en main, traçant finement des lettres en des mots pour y constituer de merveilleuses phrases. Il resta un instant figé devant la grâce de ses mouvements alors que son regard parcouru sa peau au niveau de son cou. Telle la première fois qu'il l'avait vu... Indéniablement, son coeur battait en accord avec ce fou désire d'y laisser quelques baisées. 

Cependant, sa raison lui demandait de se reprendre. Il devait résister... Autant qu'il devrai faire attention à ceux dont il portait une affection toute particulière. Oui... Elle était spéciale à ses yeux et par sa simple présence, il pourrai tout anéantir. Puisque lui même le savait... Ces ressentis étaient réciproque. 

- Puis je vous aider monsieur le Duc ? 

Réveillé de ses pensées, Louis lui attribua un regard perdu. Elle paraissait si loin alors qu'elle était ici, avec lui. Aucun rêve fait d'illusion, elle restait magnifique à chaque moments d'une journée sublime ou même pluvieuse. Elle pouvait lui offrir un simple sourire pour qu'il en soit comblé. Manifestement, il n'en pouvait plus... Il la voulait, restant des plus impatients, désirant à tout prix que cette femme morte ayant traversé toute une nuit son lit était une évidente coïncidence. Et pourtant... Si cela était aussi simple, sa majesté n'aurai pas pas autant accentué le malaise qui le submergeait. Sa vie restait bien trop précieuse pour lui... Et même si cela pouvait sembler hypocrite, il l'assumait. Il n'avait pas peur, ni même était angoissé... Il s'agissait plutôt, d'un infime regret. Quel avait été ce jeux dont il avait si bien prit part ? Car ce jour là... Il n'aurai voulu qu'Agnès, elle et seulement elle. 

Agnès SorelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant