Chapitre 2: L'attaque

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Me lever de mon lit fut plus dure que je que le pensais ce matin. En descendant les escaliers, je ne vois pas mes parents dans la cuisine. Et je comprends vite : je suis déjà en retard pour le bus et ils ne m'ont as réveillé. Je mange mon déjeuner rapidement en allant chercher mon sac et mon Zippo et cours immédiatement vers l'arrêt de bus.

J'arrive a l'attraper de peu et rejoins Éric, toujours au fond. Ce dernier se moque de moi pendant que je reprends mon souffle. Arrivé à l'arrêt de Valentine, je scrute sa présence impatiemment, mais elle n'apparait pas à l'arrêt. Quand le bus repart, je reçois un message d'elle :

«°Désolé si je suis pas là aujourd'hui mais j'ai oubliée de te dire que j'ai un concours d'escrime. Bonne journée mon cœur :)°».

Elle aurait peut-être due me prévenir hier mais ça arrive à tout le monde d'oublier. Je devrais donc supporter Éric seul aujourd'hui. Elle est très forte à l'escrime. Elle m'avait fait une démonstration un jour. Elle était super forte : rapide, agressive et surtout elle était précise.

- On passera plus de temps ensemble, me dit Éric en me donnant une tape amicale dans le dos. Il avait lu le message par-dessus mon épaule.

- Je croyais que t'allait en profiter pour draguer Claire.

Je le vois tout son visage se mettre à rougir. De colère ou parce ça le gène ? Je ne sais pas mais ça me fais sourire. Elle refusait encore de sortir avec Éric. Valentine m'avait un jour avoué que Claire me préférait à Éric mais je ne lui avais toujours pas dis. Et je crois que je ne lui dirais jamais.

Le bus s'arrête et on descend. La mâtinée fut longue et sans intérêt, comme prévu, Éric continua à draguer Claire pendant les cours, pendant lesquels j'attendais un message de Valentine à tout instant, mais je n'en reçu aucun.

En cours de physique, la prof nous fit faire des expériences sur les différentes flammes. Elle nous expliqua qu'il existait plusieurs formes de flammes, que les bleues étaient les plus chaudes et les rouges les plus « froides ».

Puis arrive mon premier problème : vers quinze heure, en cours de français, l'alarme incendie s'active. Le professeur nous dit de nous ranger et de quitter la salle quand j'entends une voix, comme un murmure distinct dans tout le brouhaha. Mais ce murmure s'éloigne. Autour de moi, tout le monde à l'aire effrayé : des flammes apparaissent sur les murs et à travers les vitres pour commencer à les brûler. Personne ne semble entendre la voix à part moi. Les élèves, à l'instar des professeurs, se bousculent pour sortir du couloir.

Mais je ne les suis pas, hypnotisé par la voix. Je la suis tandis que les flammes brûlent le sol autour de moi. Elles sont rapides, les fondations commencent à tombés mais aucune sur moi.

J'arrive à un tournant et, à plusieurs mètres de moi, se trouve un adolescent comme moi, les cheveux noirs comme le jais. Je n'arrive pas à voir ses yeux. Je sors de mon hypnose et lui cris :

- Il faut sortir tout de suite, ça devient vraiment dangereux ici.

Mais il me répond calmement :

- Ce n'est pas la peine.

Dans sa main se matérialise un épieu en métal mate. Just avant le bout pointu, il y a une a un disque sur lequel est gravé en cercle parfait les chiffres romains de un à douze. En regardant mieux, je distingue le même signe dans ses iris gris sombres.

-Tu décide de rester avec elle ?

-De quoi tu parles ? je l'interroge.

-Tu viens avec moi, ou avec elle ? il fait un geste pour désigner quelques chose derrière moi.

Les Élémentaires  Tome 1 : Le Camp Des Élémentaires.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant