Entre deux Credo

Chapitre 1: Un protecteur encapuchonné?

|Non-Edité| |2805 mots|

Rome durant la Renaissance, était un noyau des plus importants pour l'Italie. De grands esprits s'y étaient rassemblés et agissaient envers ou contre l'humanité. La Famille Borgia, Leonardo Da Vinci, Machiaveli, les Médicis, Caterina Sforza et bien d'autres, sont les quelques exemples que je peux vous donner.

Certains se retrouvent désormais dans nos livres d'histoire, ils sont étudiés et décortiqués sous les yeux (je l'espère) d'élèves avides de savoir. Mais dans l'ombre, d'autres personnages s'agitent et leurs noms pourtant importants, n'ont jamais gravé autre chose que le sable, des inscriptions vite effacées par le temps.

Alors que les Romains vivent leur vie paisible, uniquement troublée par les possibles tracas de leur quotidien, deux courants de pensée se font front...Et leur champ de bataille est des plus sanglants...

Bien que j'adorerai vous conter l'histoire de chacun, je ne peux hélas me tenir qu'à une unique personne dont on m'a permis de revivre les souvenirs... La jeune Laura Monicelli Da Roma. Je ne m'étendrai pas sur son sujet de peur de vous gâcher le plaisir de cette lecture que vous pensez innocente. Sachez juste, que cette personne a bien existé, qu'elle n'est pas sortie des méandres d'un cerveau malade comme essaient désespérément de me faire croire les médecins de notre époque.

Elle a grandi et vécu à Rome tout au long de sa courte vie. Son père Catelo Monicelli était un homme respecté de la société, connu pour avoir de bonnes relations avec les grands de la ville. Leur nom s'est juste noyé dans l'océan d'information et leurs actions ont été étouffées pour le bien de l'humanité. C'est pourquoi, aujourd'hui, malgré les tentatives absurdes de mes geôliers, j'écris et je partagerai cette histoire avec vous...

~~Nothing is true, everything is permited~~

Notre récit débute dans la grande ville italienne, durant une belle après-midi où le soleil se faisait doux. Une parfaite journée pour flâner dans les rues de la capitale italienne. Et c'est exactement ce que fit Laura, vêtue de ces robes que les femmes de l'époque s'encombraient à porter, ses cheveux châtains remontés en chignon à la mode accessoirisé de broches et perles, ses yeux verts sombres scintillant de vie et d'excitation. Elle était prête pour l'aventure qui l'attendait en ce nouveau jour.

Elle venait tout juste d'achever les courses dont sa mère l'avait chargé, laissant le soin à son chaperon, un pauvre page d'un jour, de tout porter. Désormais, ses pas la faisaient danser au milieu des étales à la recherche de quelque chose de nouveau, d'étranger qui ne demandait qu'à être découvert.

Son cœur battait avec force dans sa poitrine, prêt à s'envoler quand elle approcha une table recouverte de bijoux scintillants et aux formes étranges, exotiques.

Ses mains aux fins doigts survolèrent la marchandise sous le regard attentif et impatient du vendeur. Les perles noires de ce collier semblaient l'appeler, prêtes à l'emporter dans les ténèbres de la nuit ou à danser parmi les ombres. Ce rubis en forme de larme devait venir d'un feu divin ou avait-il peut-être dû s'extirper des Enfers pour raconter son histoire.

Un frisson la parcourut et elle déglutit lentement. Son euphorie prit cependant vite fin quand un hurlement déchira les conversations banales des passants.

Le silence se fit sur la place et tous se tournèrent vers l'origine du bruit. Les plus courageux déjà, s'avançaient d'un pas prudent, se préparant à ce qu'ils allaient devoir affronter.

Laura s'empressa de leur emboiter le pas. La curiosité suintait de tout son être et elle ne pouvait retenir ses mains de trembler d'excitation. Elle ignora les plaintes du pauvre page qui la priait de rester à l'abri en attendant la garde et passa le dernier mur qui cachait la raison de cette agitation.