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VENDREDI, 23 NOVEMBRE

Rien d'important s'est produit jeudi. Une autre journée banale. Aussi banale et naze l'une que l'autre.

Il est 10 heures du matin et Sofiane, du plus profonds de son bon coeur, a décider de me conduire au lycée.
Je m'assois donc dans le siège passager alors qu'il conduit.

Sofiane - Eh Noémie.

Moi - Ouais?

Sofiane - Ça va bien ces temps-ci?

Moi - Normal, pourquoi?

Sofiane - Bah, j'ai entendu dire que tu te faisais ennuyer par des petits mundinbu.

Moi - Ouais mais j'les calcule pas. Sa fait longtemps que c'est comme ça de toute façon.

Sofiane - Et pourquoi t'es jamais venu m'en parler? N'est-ce pas que je vous ai dis à toi et à Aubrey que si vous avez des ennuis, je serais toujours là? D'ailleurs, Sam aussi il est là.

Moi - J'sais pas pourquoi je ne t'ai jamais rien dis mais en même temps... 'Fin j'sais vraiment pas. Et aussi, avoir mon petit frère me défendre? C'est trop bizarre comment les temps changent.

Il se gare devant mon école.
Sofiane - Putain, *rire doux*, Sam est grand quand même. Il te nique en deux deux sans hésitation. Je l'ai bien entrainer mon petit. Maintenant, sors de ma voiture, wesh.

Moi - Ouais c'est ça, bye le vieux.
Dit-je en sortant de la voiture un bonne fois pour toute. Je suis arriver à l'école pendant la pause. Il y avait Sam et quelques de ces potes devant le portail. Mais, j'le calcule pas. À l'école, on ne se connait pas. Il fait sa vie, je fais la mienne.

Je me dirige vers mon cours de français vite fait puisque je n'ai pas vu les filles,
même pas Jonathan. Je m'apprête a entrer dans la classe quand je me cogne contre quelqu'un. Ah putain, on aurait dit un mur.

Mais non, c'était Marwan. Son corps de maigrichon dur comme la brique. Ça me paru étrange qu'il sorte du cours alors qu'on allait commencer dans moins de 5 minutes.

J'essaye de le contourner pour entrer mais il m'attrape par le bras et dit

Marwan - Et "pardon", tu connais pas?

Moi - C'était à toi de savoir où tu marches. Lâches-moi.

Marwan - Vasy, commence pas a casser les couilles.

Une meuf de ma classe qui était derrière nous se met a parler
Charlotte - Bon, les petits amoureux, vous nous laissez le passage ou c'est comment?

C'est vrai que nous bloquions le seuil de la porte mais le scarface que nous lui avions lancé était indispensable.

On se déplace à côté de la porte pour laisser le passage libre. Marwan me tenait toujours mon bras.

Moi - Pourquoi tu me tiens encore?

Il relâche mon bras et me regarde de haut.

Méchaniques des FluidesWhere stories live. Discover now