Three

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Troisième mémoire :

« Où je suis ? » je regardais autour de moi et tout ce que je voyais été du sang, mon dieu je suis en enfer, c'est ça ?

« Alors là c'est trop flippant ! Pourquoi elle est vivante !? » demanda l'aîné à Wonwoo ne prenant pas en compte la jeune fille à leurs côtés.

« Hyung, je crois que l'ai transformé, regardes ses yeux... »

Un homme s'approcha et je me levais aussitôt, hurlant à pleins poumons :

« Ne m' approchez pas ! Allez vous-en !! »

« Chut ! Du calme, je ne te veux aucun mal » dit doucement l'homme aux cheveux blonds

Je me recroquevillai dans un coin, le laissant s'approcher. Honnêtement, ce n'est pas de lui dont j'avais peur, c'était plutôt le brun derrière. Je l'avais déjà vu roder autour du lycée et le soir où je suis rentré, il était sur le porche de ma maison... puis après le noir complet.

Le blond posa délicatement ses mains sur mon visage et m'examina silencieusement, je sentis une soudaine envie, son cou, ses veines, j'avais tellement envie de... Attend quoi !?

« Wonwoo, je ne sais pas ce qu'on va faire. Elle est au premier stade et je n'ai jamais vu quelqu'un se transformer au-delà du second »

« Quoi !? Mais seungcheol tu es tricentenaire et tu vas me faire croire que tu n'as jamais transformé quelqu'un !? »

« Non je n'ai jamais commis un tel affront, pauvre petite... »

Il me regardait comme si j'étais un châton qu'on allait euthanasier.

« Qu-Qu'est-ce que j'ai ? » demandai-je hésitante

« Je peux te dire seulement ce que tu n'as pas, de la chance »

Il me tendit par la suite sa main pour que je puisse me relever.

« Nourris- la avant qu'elle n'aille s'attaquer à l'un d'entre nous. »

« C'est une blague !? Si je lui ai pris son sang c'est pas pour lui donner le mien par la suite ! »

« Je ne veux rien entendre Wonwoo ! Pour une fois tu m'écoutes et tu nourris cette pauvre fille ! »

« Très bien... » grommela le brun.

Le blond partit me laissant seule avec l'autre type, il retira son pull nonchalamment sous mon regard plus qu'étonné et s'assit sur le lit calmement. Je n'osais pas le regarder, de une car il était torse nu et de deux car que son regard me faisait terrifier.

« Aller viens, je ne mord pas» dit il en ricanant mais je savais très bien qu'il mentait.

Je restais pétrifié, dans mon coin, j'avais mal au ventre et à la tête. J'avais tellement faim que j'aurais littéralement ingurgité n'importe quoi !

L'odeur de sang était très présente dans la pièce d'autant plus que j'en étais recouverte de la tête aux pieds.

« Je t'ai dit de venir ! » Le brun haussa le ton de sa voix caverneuse. Il me terrifiait encore plus à présent. Ne voulant pas d'ennuies, je me levai en vacillant de droite à gauche pour m'arrêter à quelques centimètres de lui. Il agrippa violemment mon bras et m'attira sur ses genoux, ma tête percuta son torse mais il la releva avec force en maintenant mon menton entre son index et son pouce.

Je lui adressai un regard de supplication, le même qu'à mes harceleurs du lycée. Mais comme je m'y attendais aucun effet, rien il n'a même pas cligné des yeux. Il  lâcha mon menton qui devenait douloureux et prit ma nuque,il inclina brutalement ma tête dans le creux de son cou. Je tremblais tellement qu'il me prit la taille, agacé par mes gigotements, il accentua sa prise sur celle-ci.

« Mords, dépêches toi ! » dit il avec le même ton froid et autoritaire.

« Mais enfin! j-je ne vais pas te mordre ! »

« Si tu vas le faire! Tu as voulu t'accrocher à la vie, alors regardes ce qui t'attend ! »

Mes mains griffèrent légèrement son torse nu et une soif insensée s'éprit de moi. Il défit sa main de ma nuque et attrapa une dague qui était dans le tiroir de la table de chevet. Son regard noir et abyssale se planta dans le mien avant qu'il ne vienne érafler son cou avec l'objet tranchant, délivrant ainsi un épais filet de sang.

A cet instant je sentis quelque chose transpercer mes gencives et ma soif devint insupportable, mon dieu, qu'est-ce qu'il m'arrive ?

« Bois, vas-y ! »

Je me penchai sous la possession de la soif et léchai son cou. Le sang entra en contact avec ma langue et une douce folie me gagna.  

Magnificence (J.WW) (Discontinued)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant