XLIII.

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Anika - Une princesse couronné par un homme d'affaires.

Partie - 42

J'étais surprise par ce qu'il venait de me dire. Idriss m'avait jamais parlé de son passé , il aimait pas en parler d'ailleurs. Il esquivait toujours le sujet , après sa phrase je m'étais détachée de lui pour poser mes mains sur ses joues. J'avais les yeux qui brillaient...

Moi : Je te lâcherai jamais bébé. C'est toi l'homme de ma vie , je pourrai jamais te remplacer jamais !!

Idriss : (sourire) T'es pas ma princesse pour rien

Moi : T'inquiète même pas poto

Idriss : C'est qui ton poto ?

Moi : Bah toi

Idriss : Je suis ton mari

Moi : (rire) Viens on va rejoindre ta famille

Idriss : (en me faisant passer devant lui) Après toi princesse

Moi : (en marchant) Flatteur

On était parti rejoindre sa famille , on avait pas attendu une minute pour s'asseoir autour d'une table. J'étais entre Idriss et Mehdi et en face de moi y avait Nesrine. Idriss était à côté de sa grand-mère , la table était trop bien décoré. Nayah venait juste d'arriver , ses frères avaient commencé à l'embrouiller.

Houssen : On t'avais dit 18heures à la maison

Nayah : C'est bon excusez-moi

Mehdi : T'as tout raté

Idriss : T'es une vieille soeur

Houriya : Non tu mens

Ma belle-mère : (rire) Voilà

Kassim : C'est vrai Idriss a raison

Nayah : Toi ta gue...

Mon beau-père : Fini pas ta phrase

Saïd : Cette phrase est trop puissante

Mehdi : (rire) Trop !!

La pauvre elle se faisait rafalé de partout. Je m'étais levée de ma chaise pour aller vers elle , je lui avais fait la bise. Au début elle m'avait pas reconnu , j'étais choquée. Elle était shooté à mon avis...

Nayah : C'est Anika ?

Moi : (rire) Bah oui

Nayah : Je t'avais même pas reconnu

Saïd : Tu fumes ou quoi ?

Houssen : Viens t'asseoir

Moi : Arrêtez de lui parler comme ça. C'est pas votre fille

Nayah : Non mais laisse

Idriss : (en rigolant) En plus tu fais la folle

Mehdi : Je te jure

Houriya : Laissez Nayah tranquille

Moi : Voilà

Nayah était allé s'asseoir à côté de Houssen qui l'avait fusillé du regard. Compte à moi je m'étais rassise à ma place , la grand-mère d'Idriss n'arrêtait pas de me regarder. J'étais gênée mais je lui répondais par un sourire , elle me regardait et parlait à Idriss en même temps. Idriss avait le sourire et rigolait de temps en temps. Je rigolais avec Mehdi jusqu'à ce que deux serveurs nous ramènent des assiettes trop bien présentés. Ils avaient servis tout le monde , personne n'avait pris d'entrée. Avant de manger j'avais discrètement demandé à Idriss qu'est-ce que c'était.

          

Idriss : C'est du Machbous , goûte c'est grave bon w'Allah

Moi : Y a quoi dedans ?

Idriss : Tu vois quoi là ?

Moi : Du riz et du poulet

Idriss : Tu as ta réponse

Moi : Y a que ça ?

Idriss : Y a un mélange d'épices , goûte seulement

Moi : Vasy

J'avais goûté ou plutôt tout manger. C'était bon , j'avais bien aimé. Je parlais avec tout ses cousins et cousines , y en avait qui ne parlait pas le français mais ça va j'avais parlé à tout le monde. À un moment Idriss avait passé sa main autour de ma hanche , j'étais surprise. On était à table et j'avais peur que quelqu'un nous voit.

Ma belle-mère : Tu as bien aimé ?

Moi : Oui c'était super bon

Saïd : T'avais intérêt à aimer

Moi : (rire) Ahaha

Mehdi : Menace pas ma soeur

Houssen : Coup de pression

Farida : Arrête d'engrainer pour commencer

Nesrine : Je te jure

Houssen : C'est des cinéastes

Idriss : Parle bien de mes frères

Farida : Tu sors d'où toi ?

Habiba : (une de leur cousine) Je me posais également la question

Ghizlène : Parlez bien à mon cousin

Idriss : Merci Ghizlène , je t'aime

Houriya : Non t'as pas le droit de dire je t'aime à Ghizlène. C'est pas ton amoureuse

Mon beau-père : (sourire) Compris ?

Ma belle-mère : Au moins c'est dit

Anas : Mais si , il a le droit. C'est sa cousine

Houriya : Non il a pas le droit

Anas : Mais si

Moi : (rire) Bien sur qu'il a le droit de dire je t'aime à Ghizlène , c'est sa cousine. Il te dit bien je t'aime non ?

Houriya : Oui mais moi je suis sa petite sœur c'est pas pareil

Houssen : (rire) Ahahaha

Saïd : Ça veut rien dire que tu sois sa petite sœur. Ghizlène c'est comme sa petite sœur aussi

Houriya : Non non et non. C'est que moi et Nayah

Mehdi : (rire) Je t'aime Houriya

Houriya : Moi aussi

Elle était trop mignonne , Idriss n'avait plus parler. Après y avait les desserts que j'avais détruit , y avait du konafa , qatayef , falooda et enfin la basboussa. J'avais tout goûté mais mes préférés étaient le falooda et la basboussa. Pendant que je mangeais Idriss s'était mit à me caresser le bas du dos , je lui avais même pas prêté attention. Bref après manger la grand-mère de Mehdi et ma belle-mère étions allées nous isoler dans une pièce. Ma belle grand-mère voulait me parler et comme je comprenais pas l'arabe , ma belle-mère allait être ma traductrice. On était dans une chambre hein , ma belle mère m'avait obligé à m'asseoir entre elle et sa belle-fille.

Ma belle grand-mère : (sa langue) ...

Ma belle-mère : Elle a dit que depuis que t'es arrivée elle n'arrêtait pas de t'observer , t'es trop belle. Elle aurait aimé que vous vous parlez directement au lieu que je fasse la traductrice

Anika Buhari's storyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant