Chapitre 7

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-Une tasse de thé, encore ?
-N...non merci, ça va mieux.

Je lr fixe, frissonnant sous la couverture, portant mes habits, ses cheveux bouclés et humides tombant sur ses beaux yeux bleus.

-Tu euh... tu veux aller... à la douche... pour... pour te réchauffer ?
-Noah... je suis fichu...
-Que... qu'est ce que tu dis enfin...
-Je suis parti sans attendre que mes parents réagissent, je... je sais pas quoi faire !

Sur-ce, il laisse tomber de nouveau son visage dans ses mains et son corps est secoué de sanglots. Mon coeur fond, et je ne sais pas ce que je fais quand je me lève de ma chaise et vais m'accroupir devant lui et le serré dans mes bras.

Ça fait deux fois en 1 heure.

-Noah...

Il a une voix aiguë, pleine de sanglots, qui me broie l'estomac. Je le serre plus fort.

Je le sens hésiter, puis je sens ses deux bras passer sur mes épaules, et son front se posé sur ma tête. Je soupire. Cela fait... si longtemps que j'attendais ça.

-Tu sens bon... j'aime bien tes cheveux un peu longs, bleus comme ça, c'est joli, comme la mer... et puis tes yeux ils sont très beaux tu sais... j'aime bien comment tu danse et tu chante aussi, c'est très mignon... et puis tu as un très beau...

Il s'arrête. Je n'ose pas lever la tête, parce que son front est posé dessus, alors je chuchote :
-Un très beau quoi ?..

Il aspire de l'air et souffle entre quelques mèches de mes cheveux :
-Corps...

Mon corps à un frisson quand je nous imaginent en train de faire pleins de choses avec ce corps, et je ne m'aperçois pas que je m'agrippe de toutes mes forces à son t-shirt, le souffle court. Si ça continue, je vais même avoir un problème entre les jambes.

-Noah...

Ce n'est plus un souffle, c'est un gémissement. Quand j'ose lever la tête, ce que je vois déclenche tout de suite le-dit problème.

Il se mord la lèvre inférieure, à les yeux humides et mes pupilles dilatées, le souffle court et les joues roses, une main appuyée sur son entre-jambe, une autre dans mes cheveux.

Je perds d'un coup tout sens du raisonnable, et le pousse sur le lit. Il geint en atterissant brutalement sur le matelas, et ses jambes viennent se refermer sur mes hanches, tandis que ma bouche découvre son cou.

Je ne peux pas me demander "qu'est ce que je fais", je ne suis plus raisonnable, je n'arrive plus à combattre mes désirs. Le voir ainsi couché sous moi, mes cuisses sous les siennes, et ma bouche qui le découvre, c'est trop bon, trop parfait pour que j'arrive à m'arrêter.

-Aaah Noah...

Il gemis quand je saisis entre mes dents un bout de son cou, sous la mâchoire et son corps se tends et se cambre contre moi, de telle façon que son entre jambe déjà dur vient frotter le mien. Je laisse échapper un léger cri.

I Live In A Blue NeightbourhoodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant