Quand le Destin se mêle au Hasard...

4 : Héloïse

Lucas arriva au jardin du Luxembourg, s'assit sur un banc et se reposa. Il sortit son médaillon, le contempla et essaya de comprendre comment une si petite chose pouvait compromettre la vie sur Terre. Soudain, il se sentit observé et se retourna brusquement.
Une adolescente de son âge le regardait fixement et abasourdie. Lucas se leva et alla vers elle.

–Bonjour, comment tu t'appelles ? Moi c'est Lucas.
–Moi c'est Héloïse. Je peux revoir ton médaillon s'il te plaît ?
–Tiens, regarde, dit Lucas en le tendant mais pas presser de le donner.
–Merci. Époustouflant, murmura-t-elle.
–Qu'est-ce qu'il y a ?
–Il se trouve que j'ai le même, regarde.

Héloïse sortit de sa poche de veste un médaillon semblable au sien. Lucas le prit, les mit côte à côte, et il sentit comme un courant passant par les deux médaillons, comme s'ils s'envoyaient des messages, se présentaient. Ils étaient semblables par leur forme et leur inscription, mais différents par leurs couleurs. En effet, celui de Lucas était plutôt nuancé de gris alors que celui de Héloïse était nuancé de blanc.

–Tu... Tu as le même que moi ?
–Oui et je cherchais celui qui avait son âme sœur. Et je t'ai trouvé, par hasard.
–Oui, par hasard... Si je n'avais pas voulu voir ces scientifiques, je ne t'aurai jamais rencontré... Comme le hasard est bien fait !
–Tu as déjà entendu notre quête ? dit Héloïse.
–Non, je ne l'ai pas entendu.
–Il faut les assembler au-dessus de la crevasse de Chronos en disant des mots magiques.
–Eh bien, qu'est-ce qu'on attend ? Je suis poursuivi par des scientifiques corrompus. Plus vite on détruira le mal, plus vite on pourra vivre après une vie normale et je pourrai retrouver mes parents, dit Lucas.
–Parce qu'ils sont...?
–Perdus en mer, mais je pense qu'ils sont toujours vivants. Changeons de sujet... Où tu habites ?
–J'habite à Paris, pas loin d'ici, avec mes parents et ma sœur aînée.
–Moi j'habite à 250 kilomètres d'ici. Je vis seul avec mes parents adoptifs.

Lucas et Héloïse se contemplèrent l'un l'autre puis se tournèrent, gênés.

–Je pense qu'on devrait y aller, avant qu'on nous retrouve, rappela Héloïse.
–Mmm, oui, c'est vrai. Allons-y.

Ils se séparent ainsi de cinq pas environ, levèrent en même temps leurs médaillons respectifs et murmurèrent la formule magique. Ils disparurent des yeux de ce monde pour ne revenir que la mission accomplie.

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Il y a de la romance dans l'air. Vont-ils sortir ensemble ou rester amis ? On verra ça plus tard !
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