SIXIÈME

643 119 201
                                    

EN RÉALITÉ j'étais plutôt content d'avoir trouvé quelqu'un comme Maïa, même si au départ, j'étais loin de l'apprécier, elle a changé ma vie en bien et je ne la remercierais jamais assez pour ça

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

EN RÉALITÉ j'étais plutôt content d'avoir trouvé quelqu'un comme Maïa, même si au départ, j'étais loin de l'apprécier, elle a changé ma vie en bien et je ne la remercierais jamais assez pour ça.

Bulyi avait invité sa bande à la maison car maman était partie passer la soirée chez la voisine, ce qui voulait dire que la maison allait se transformer en un nuage de weed et qu'à trois heures du matin, j'allais entendre des rires et des hurlements incessants.

— Qui s'occupe de commander à manger ? Demanda M-LO.
— En tout cas pas moi, j'ai plus un rond, répliqua Carson.
— Je peux m'en charger si vous voulez, déclarais-je.

Les cinq jeunes adultes s'étaient mis à me dévisager, tout le monde me regardait, c'était tellement gênant que je me demande encore qu'est-ce qui clochait dans ma phrase. Byulyi s'était approchée de moi avant de me prendre par le bras et de "m'engueuler" à voix basse.

— Non mais t'es malade ? Dégage dans ta chambre ! M'ordonna-t-elle en chuchotant.
— Mais... je ne finis pas ma phrase en voyant son regard perçant.

Je continuais de la regarder avant de baisser les yeux et d'aller à l'étage, elle voulait sûrement être seule avec ses amis, je ne voulais pas faire office du petit frère trop encombrant.

J'étais resté plus d'une heure dans ma chambre, j'avais pour habitude de regarder des films ou des séries américaines quand je m'ennuyais, à cette époque, j'aimais beaucoup SKAM et STRANGER THINGS.

Je crois que l'heure du dîner était largement passée et que c'était pour ça que Maïa était venue me voir.

— Hey, fit-elle en entrant. T'as mangé ?
— N...Non, j...j'ai pas faim, finis-je par dire.

Je me rendis compte du carton de pizza qu'elle tenait dans la main puis mon regard défila instinctivement sur son ventre, elle mettait sans-arrêt des crop-top et je regardais toujours son ventre bien battit, je crois même que j'en étais jaloux.

— Il reste une part, t'es sûr que tu la veux pas ?

Évidemment que je la voulais, connaissant Byulyi, elle a dû commander une Margarita, nos préférés mais je ne pouvais tout simplement pas déraper.

En constatant mon manque de jujote, elle s'approcha de moi après avoir poser la pizza sur mon bureau, elle s'était simplement assise sur le bord de mon lit et c'est à partir de ce moment qu'elle était entrée dans ma vie.

— Tu te crois gros, c'est ça ? Commença-t-elle.
— Je ne me crois pas "gros", je le suis, c'est tout.

Elle m'avait longtemps fixé avant de jeter un coup d'œil derrière mon épaule où se trouvait mon autel bouddhiste pour ma méditation spirituelle.

— T'es bouddhiste ?
— Oui, pourquoi ?
— Je pensais que ce gars vous apprenait à vous aimer, t'es pas un très bon croyant.

Je n'avais rien dit ni penser, je ne la connaissais pas après tout, je n'allais pas m'engager dans un débat sans fin sans connaître ses intentions.

hyperphagie ! minseokOù les histoires vivent. Découvrez maintenant