Son corps avait atteint ce degré de maigreur au-delà duquel on entrevoit plus que la mort. Je rusais avec son obsession d'anorexique pour la voir manger un croissant ou croquer la moitié d'un bonbon.
Chapitre deux: Chacun est-il maître de son destin ou sommes-nous les jouets de la fatalité...
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Je fus réveillée par des cris strident; je me rendis compte que j'avais oublié d'éteindre la télévision et que les cris venaient de là. Je pris mon téléphone et regardai l'heure 6 h 18, je décidai donc de me lever et d'aller courir, je montai dans ma chambre, troquai mes fringues de la veille pour mon jogging et maillot de corps, m'attachai les cheveux en chignon vite fait, descendis, pris mes clefs; mis mon chronomètre en route et je partis courir. J'avais l'intention courir pendant 2 h 30. Je couru non-stop; par moment j'avais l'impression qu'on allait m'arracher les poumons; donc je me stoppais et reprenais mon souffle. Je savais pertinemment que cela était du à mon anorexie; avant mes 14 ans j'étais une athlète qui, sans vouloir me vanter, étais assez douée; j'avais d'ailleurs gagné plusieurs compétions et j'en étais assez fière. Mais malheureusement maintenant à chaque effort ça devient un supplice; mais j'aime tellement courir que même si je soufre je continue; pour moi l'athlétisme est quelque chose de très important; c'est mon dé fouloir et même si ce dé fouloir me fait plus de mal que de bien, j'en ai besoin. Mon téléphone se mit à vibrer, je le pris et je regardai l'expéditeur.
De Maman :
Tu es où?
à Maman :
Je cours; je rentre de suite après; laisse-moi encore minutes; Je t'aime.
Ma mère est une femme superbe; mais elle est vraiment collante et elle veut toujours savoir ce que je fais où et avec qui; surtout depuis que je suis comme ça. Je regardai l'heure, il était 9 h 30, j'avais couru 30 minutes de plus que prévus; j'étais assez fière de moi. Je pris la direction du petit parc pour rentrer chez moi quand je fus bousculée par un inconnu ce qui me fît tomber par terre; je regardai ce mystérieux garçon et pris la parole.
Jude: Encore toi; mais tu me suis ou quoi. Niall : Ça serait plutôt à moi de dire ça; je te signale que tu étais dans les toilettes des garçons alors que tu es une fille. Jude: Et alors? Je me suis trompée. Niall : C'est bon j'ai comprît. Mais dit-moi; dans ton état c'est pas mal de faire du sport? Jude: Mon état de quel état tu veux parler? Niall: Excuse moi si je me trompe; mais tu m'as l'air d'être anorexique. Jude: Je ne suis pas anorexique! Ok?
Je me relevai et je partis en courant; comment osais-t-il me traiter d'anorexique ? Je sais très bien que je le suis, mais delà à ce que tout le monde le voit non. Ça ne se voyait pas tant que ça. Je rentrai chez moi, fis un bisou à mes parents et je partis dans la salle de bain. Je fermai la porte à clef et me positionnai face au miroir. Je me déshabillai et je me retrouvai nue face à mon propre reflet, mes cheveux bouclées châtains clair; tombaient sur mon visage cagneux. Je regardai ma poitrine; tandis qu'une adolescente normale est censée à mon âge avoir des seins moi je n'ai rien. A la place on voyait mes côtes ressortir ce qui me fît pleurer. Je n'osais même pas regarder la suite de mon corps; j'avais honte. Honte de voir a quel point j'étais arrivée, honte de savoir que les autres me voyaient comme une anorexique. Je me mis à pleurer de toutes mes forces et comme à chaque fois que je me sens triste, je fis ce geste habituel; je me positionnai au-dessus des toilettes; enfonçai mes doigts dans ma gorge et en un rien de temps je me fis vomir. Je savais bien que cela n'a avait aucun sens. je me sentais mal, car je trouvais que j'étais laide comme ça; mais quand je me fais vomir je ressens un tel plaisir que j'oublie tout le temps de quelques instants. Une fois vomis je partis prendre ma douche; sentir l'eau chaude couler sur mon corps, me faisait du bien. Je sortis de la douche m'enroulai dans une serviette et laissai mes cheveux a l'air libre. Je partis dans ma chambre pris une robe et des sous-vêtements et enfilai tout ça. Je partis reposer tout ça dans la salle de bain et je rejoignis mes parents qui petit-déjeunaient. Je m'assis sur une chaise et je les regardais; ils me firent un sourire en retour et mon père ce mis a parler:
Alain : Nous allons visiter des maisons aujourd'hui, tu viens avec nous? Jude: Oui; on choisit celle que je veux? Béatrice : Non; on choisira en fonction du bébé, celle que l'on trouve la plus appropriée pour lui. Jude: Je choisis ma chambre en première alors? Alain: Si cela peut te rendre heureuse. Jude: Je suis déjà comblée de bonheur, surtout depuis que je sais que je vais avoir un petit-frère ou une petite-soeur.
