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‹‹ Le plus beau vêtement qui peut habillé une femme est les bras de l'homme qu'elle aime ››

👸•||dlp de Saraa||•👸


Dix minutes plus tard exactement, la porte de la perm s'ouvre et laisse apparaître Halim.. Oh non il manquait plus que lui!
Il me regarde quelques instants puis s'assoit finalement à l'opposé de moi.

Halim : Qu'est ce que tu fiches là?

Moi : En quoi sa te regarde?

Halim : Ah ouais toi direct t'attaque

Moi : Bah t'es un peu celui qui me charie h24 en classe avec l'autre bande de pétasse, c'est un peu normal que si tu m'parles j'tagresse direct

Halim : Ouais mais là ta vu j'suis gentil et fatigué donc j'vais pas te traiter, juste prend pas la confiance et parle mieu avec ta bouche.

Moi : Hn bah c'est sur que je vais pas bien parler avec mes pieds.

Il me regarde et se met à rire. Pouhhh c'est fou comment il m'insupporte ce gars, juste le voir la sa me donne envie de le gifler.
Il me regarde de haut en bas et bloque sur mes pieds puis il pouffe de rire. J'ai bien compris pourquoi il rit ce con.

Halim : Wesh tu mets des claquettes après tu t'étonnes du fait qu'on te charie h24.

Je me contente de mal le regarder et je finis par me re concentré sur mon travail.
Vous dire que ce qu'il vient de dire ne m'a pas blessé serai vous mentir ouvertement. D'habitude leurs pics ne me touchent même pas un peu. Mais là je sais pas, j'me sens pas du tous bien. Limite mal à l'aise.
Comment les êtres humains peuvent ils être répugnant entre eux?
Nous ne sommes pas tous sensés être frères et soeurs? Pourquoi tant de haine avons nous à l'égard des autres ?
C'est parce que je suis si différentes des autres que je ne peux pas être accepté dans la société de nos jours? C'est ça? Et bien le monde et sa société tombe vraiment bas, et sa me fait bien peur pour l'avenir de mes futur enfants.

Halim : Wesh tranquille pleure pas, t'sais on rigole avec toi hein, t'es un peu bizarre mais..

Moi : Mais ta gueule en fait? Halim ferme la j'ten supplie!? À chaque fois que tu l'ouvres c'est pour dire de la merde !!

Il me regarde quelque secondes étonnés puis il sert le poings.

Halim : C'est à moi que tu parles là?

Moi : Mais baise ta race, cesse d'me parler j'en ai marre d'entendre ta voix de crasseux la!!

Je sais pas qu'est ce qu'il m'a pris mais je sors en furie de la salle de perm et je me dirige vers la sortie du lycée.
Moi-même je ne saurai pas vous expliquer mon attitude.
Je sors du lycée de la même façon que j'y suis rentrée, c'est à dire j'escalade la grille et je me pose sur un trottoir pas loin puis je me met à réfléchir à ma situation. À mon mode de vie. À ma souffrance pertinente qui me suivra sûrement tous le restant de mes jours.

Chaque jours, je me lève en me disant, mehlish Saraa, ne te réprimande pas sur ton sort car il y'a pire que le tient, ne t'acharne sur personne pour ton malheur. Et par ailleurs, je me laisse croire aussi que je suis heureuse, que le fait d'avoir seulement ma famille et Allah avec moi m'enchante plus que tous. Mais il faut se l'avouer, c'est peut être mesquin mais cela ne me suffit pas. J'aimerai au plus profond de moi avoir la même vie que mes camarades à l'école, j'aimerais ne pas avoir le risque d'avoir le ventre creux toute une journée, j'aimerai me blottir dans de beaux draps bien dressé recouverte d'une couverture parfumé de rose. J'aimerai avoir des vêtements pas forcément chic mais adaptés au saisons que j'ai le devoir d'y être confrontés. J'aimerai le matin avant de partir à l'école, me brosser les cheveux devant le miroir pendant au moins cinq bonne minutes mais nan. Je n'ai pas eu le droit à cette belle vie malheureusement. En tous cas seigneur, pardonne moi si tous ce que je pense est pêché.

‹‹Le Beau Et La Clocharde››Où les histoires vivent. Découvrez maintenant