Pdv Eren
-Eh ben décidément, tu sais vraiment ce que tu veux et t’es pas prêt à abandonner. Me souffla Livaï.
Après qu’il ai prononcé ces quelques mots, je ne put m’empêcher de sourire comme un débile. Et je put voir une ombre de sourire se dessiner sur le visage de Livaï.
Wait.
Attend une minute…
WHAT ??
Alors finalement il sait sourire. Mais c’est génial !
Enfin bref. Passons. Je lui ai promis de lui prouver que je n’étais pas comme les autres personnes. Que jamais je ne le prendrai en pitié. Et je vais tenir cette promesse à partir de ce soir.
-Dites, est ce que je peux vous appelez Livaï et vous tutoyer ? Demandais je timidement.
-Évidemment, je ne vois pas pourquoi tu pose la question. Je ne suis pas si vieux que ça. Me répondit il.
Le reste de la soirée passa sans que je ne le vois. Nous avons parlé un long moment faisant plus ample connaissance. Enfin, moi je parlais. Livaï n’a pas l’aire d’être très bavard mais ça ne me pose aucun problème. J’aime la manière avec laquelle il hausse les sourcils lorsque je lui raconte des anecdotes sur ma vie avec le surf.
Il est tellement craquant. J’avoue que je ne comprend pas pourquoi il n’a pas trouvé de femme. Malgré son handicap, il est plutôt beau mec et très mystérieux. Et d’après ce que je sais, les femmes aiment le mystère.
Cette pensée vint m’en amener une autre.Pourquoi est ce qu’il vit chez Erwin ?
Mais surtout, pourquoi je doit surveiller qu’il mange correctement ?
Là, j’avoue que je comprend pas du tout. Enfin, je lui poserais la question plus tard mais pour le moment, je ne veux pas ébranler le peu de lien qu’il y a entre nous.
Sinon il faudrait tout recommencer. Et ça, j’en ai pas trop envie.
Livaï regarde l’heure, me coupant dans mon quasi monologue. Je regarde également l’heure. Déjà 19 heures !! Mais je suis un vrai moulin à parole. Déjà cinq heures que je parle sans m’arrêter.
Pauvre Livaï. Il a dit souffrir en m’écoutant raconter ma vie. Je m’en veux un peu quand même. D’ailleurs il doit le voir.
-Oi, gamin, c’est quoi cette tronches de trois mètres de long ? Me demande t-il sans changer d’expression.
-C’est juste que, j’ai dut t’ennuyer avec mon blabla inutile et stupide. Murmurait je honteux.
Il ouvrit plus grand ses yeux en signe de surprise. Me regarda un instant, puis fini par me répondre.
-Pas du tous. Tu es la première personne qui me parle d’elle sans me juger. Tu m’as parlé comme ci j’étais normal. Même Erwin et Hanji ne m’ont jamais parlé ainsi. Ça m’a fait drôlement plaisir. Et surtout, je peux maintenant confirmer ce que tu as dit plus tôt. Tu n’es pas comme les autres personnes. Et je crois que j’aime bien t’écouter parler.
Cette fois mon visage rayonne tellement je suis heureux de ce qu’il vient de me dire. Personne n’a jamais dit ça avant. Armin et Mikasa faisait genre "oui on t’écoute". Jean me disait clairement "ta gueule". Reiner, Berthold, Annie, Sacha et Conny en avaient clairement rien à foutre. Livaï était la première personne qui m’avait écouté avec attention et sans jamais me dire de la fermer.
Je retire tous ce que j’ai dit lors de notre premier rencontre. Ce n’est ni un enculé ni un connard. Juste un homme renfermé, discret, mystérieux, et qui est possèdé par ces démons. Et je veux tous faire pour lui redonner le sourire.
Je me lève de ma chaise et m’étir. D’ailleurs je crois bien que mon dos à craqué ce qui me fait grimacer. Parfois j’ai l’impression d’être une vraie poupée articulée. Toutes mes articulations craquent. Et quand je dit toutes, ces toutes. Orteils, doigts, chevilles, bassin, épaules et même mes mâchoires.
Livaï me regarde sans rien dire.
-Bon, je vais préparer quelque chose à manger. Dis je. Est-ce qu’il y a quelque chose qui te fait envi ?
-Pas spécialement, mais je crois bien qu’il y a des pizzas au frigo. Me repondit-il.
Alors, je me dirige vers la cuisine tout en passant aux phrases que mon ancien entraîneur m’avait dites.
« -Livaï à tendance à ne pas manger correctement. Je compte sur toi pour vérifier qu’il se nourrissent normalement. »
Je me demande pourquoi il a dit ça. Mais surtout, pourquoi Livaï ne se nourrit pas correctement.
Je sort les pizzas du frigo. Il y en a deux. Une aux quatre fromages et une aux champignons. C’est parfait. Je les met à cuir dans le four et, alors que je sort deux assiettes, je remarque un mot sur la table. Je le prend et le lit rapidement, ouvrant de plus en plus grand mes yeux à chaque ligne.
Hello,
Juste pour te dire que je serais absent quelques jours – 3 ou 4. Il faut que je me rende dans différents clubs de surf au Nord de la France pour tenter de trouver de nouvelles recrues avec du potentiel.
Comme je te l’ai dit hier, j’ai appelé Eren pour qu’il passe à la maison. Il devrait être la vers 14 heures. J’ai laissait les clefs du clubs sur le meuble de l’entrée pour que vous puissiez vous y rendre quand vous le voulez.
A et, dernière chose, je préfère qu’il y ai constamment quelqu’un avec toi. Alors Eren viendra habiter avec toi le temps que je ne serais pas là. C’est non négociable et oui, je ne te fait toujours pas confiance pour te laisser seul.
A plus Erwin.
Ça veut dire quoi « je ne te fais toujours pas confiance pour te laisser seul. » ? Pourquoi Erwin à écrit une chose pareille ? Est-ce que Livaï aurait vécu quelque chose qui l’aurait traumatisé ? Hormis la mort de trois de ses amis. Je décide de ranger le mot dans ma poche de jean (non pas Jean 😂 ) et de ne rien dire à Livaï pour le moment.
Dès que les pizzas sont prêtes, je les met dans les assiettes et les coupes en huit parts chacune. Je prend ensuite chaque assiette dans une main différente et retourne dans le salon. Livaï n’a pas changé de place et semble perdu dans ses pensées.
Je me demande bien à quoi il peut penser.Je dépose les assiettes sur la table basse, le tirant de sa rêverie.
-Tu fais quoi là ? Me demande t-il.
-Ben je t’emmène à manger.
Répliquais je d’un ton sans équivoque.
-J’ai pas faim.
-Ah j’ai pas du te le dire. Mais Erwin m'a dit que je devais te forcer à manger si tu ne le voulais pas. Alors mange.
-Tss. Sale gamin.
Je sourit en le voyant râler. Mais il fini par prendre une part de pizza et croqué dedans. Nous mangeons en silence. Mais ce n’est pas un silence gêné. Plutôt reposant je dirais.
Finalement, Livaï à presque mangé toutes ses parts de pizza. Je suis fière de lui. Dès qu’il a fini, il se leva difficilement du canapé.
J’ai bien voulu l’aider mais il m’en a empêche d’un signe de la main. Il me dit qu’il est fatigué. Et il est parti dans sa chambre. Moi j’ai fait la vaisselle, je me suis douché et je suis aussi parti me coucher. Et cette nuit là, je sais pas pourquoi, mais j’ai rêvé que Livaï et le Caporal étaient une seule et même personne.
C’est bizarre non ?
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Chapter number 8 is done😄😄😄
Je suis contente de voire que cette histoire avance et que je parviens encore à publier tous les 4 ou 5 jours.
J'espère que l'histoire vous plaît toujours autant. Laissez votre avis ça fait toujours super plaisir.
Bientôt les choses serieuses vont commencer.... d'ici une dizaines de chapitre !!! 😈😈 je suis tellement machiavélique Niark Niark Niark !!!!
J'envisage de faire environ 60 chapitres avec quelques ellipses. Ça c'est de la fic 😐😐. J'espère juste que j'y arriverais mais il n'y a pas de raison du contraire.
Merci encore de me suivre mes p'tits loups ça me faire super plaisir.
Gros bisous baveux. 😍😍😙😙