Chapitre 1 : Quelle Vie...

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Aussi longtemps que je me souvienne, ma vie a toujours été comme ça. Me faire injurier et traiter comme de la merde est devenu une routine chez moi. Tous les matins j'ai envie de m'enfuir, d'aller quelque part où je ne verrais pas ces garces. Oh ! Mais ne croyez pas que je suis une délinquante qui fait tous les jours l'école buissonnière, non, mes parents m'obligent à y aller et ils seraient fâchés contre moi si je le faisais réellement. Alors je m'efforce de penser qu'un jour je m'y habituerais. En attendant j'y vais parce que pour réussir ma vie j’ai besoin de faire de grandes. Et ainsi me faire respecter par toutes ces personnes qui ne font que me rabaisser tous les jours. Jusqu'à présent mon souhait ne c’est toujours pas exaucé et plus les jours passent, plus je me décourage. Va-t-il se réaliser un jour ? Tel est mon rituel le matin, il ne me redonne pas le sourire mais au moins j'ai un objectif pour mon futur et grâce à lui je garde la tête haute dans mon esprit.

Je ne me souviens pas vraiment du départ, comment ça a pu commencer et plus j'essaie de me le rappeler plus je me rends compte que ma vie n'est qu'une succession d'erreurs. Que dieu a du se tromper dans ses formules et que trop égoïste il n'a pas voulu avouer qu'il s'était trompé dans ces calculs. Ça a du débuter en maternel, mes camarades me faisaient quelques blagues et se comportaient toujours d'une façon bizarre avec moi, surtout les filles. Mais je n'y prêtais pas attentions car c'étaient des gamins après tout, pourquoi leurs en vouloir ? En Primaire, les farces devinrent plus dures à supporter mais je faisais avec, Que vouliez-vous que je fasse ? Je trouvais sa normal, j’y étais habitué depuis tellement longtemps… Par la suite, les blagues se changèrent en réels supplices et mes deux bourreaux principales ce prénommèrent Anastasia et Véronique. Je les ai rencontrés en secondaire pour être plus précise le premier jour de la rentrée. Dés que nous nous sommes retrouvées en classes elles m'ont prisent dans leur collimateur et ne m'ont plus lâchées, je dois être une bonne soumise...

Chaque jour depuis notre première rencontre, Anastasia et Véronique trouvèrent un moyen de me le pourrir la vie. Cette fois-ci, elles m'interdisent l'accès à notre salle de classe. Bien sur cette farce n'est pas la plus terrible qu'elles m'aient fait, j'en eu des bien pires malheureusement. Un jour, elles ont mis des sauterelles dans mes pâtes (ca n’avait pas un si mauvais gout en fait) et une autre fois encore, elles ont balancé mon cartable par la fenêtre, il a atterri en plein dans la cour. Toutes mes affaires c'étaient dispersées dans tous les recoins, j'ai mis des heures à récupérer mes brols. En tout j'ai raté quatre heures de cours et pour ces heures manquées, mon titulaire de l'an passé a mis une remarque dans mon journal de classe. En rentrant à la maison mes parents ont fait leurs rôles et m’ont disputé en déblatérant des idioties sur mon compte sans rien savoir de moi. Du style : Tu deviens vraiment une délinquante, n'as-tu pas honte d'avoir fait l'école buissonnière ? Ou encore, ce n'est pas parce que tu es dans la moyenne que tu dois te relâcher et aller faire n'importe quoi dans les rues !

Je ne leurs en veux pas, ils ne savent rien de ma vie, je ne suis pas non plus comme toutes ces filles qui racontent leurs problèmes a qui veut entendre. Je suis du genre timide et renfermée sur moi même donc c'est impossible d'en parler à qui que ce soit. De plus, à qui aurais-je pu en parler ?

Peut-être que mon calvaire aurait été réglé depuis longtemps si j'en avais discuté avec un professeur, peut-être aurais-je des amies maintenant. Le prof aurait-il tout arrangé ? Je ne crois pas, ce ne sont que des belles paroles que je récite dans ma tête jours et nuits. Ce ne sont que des questions qui me hante et qui me hanterons dans le futur.

Pourquoi les profs n’auraient rien arrangé ? Parce qu'ils sont tous aveugles face à l'argent d'Ana et Véro. Des qu'elles se font repérer en faisant des bêtises, elles leur secouent de l'argent sous leurs nez. Et si ça ne marche pas elles les font virer. Leurs pères sont tous les deux de grands aristocrates respectés. Dans les mains d'Ana et Véro, les profs ne sont que des pantins prés à assouvirent leur moindre envie pour arrondir leur fin de moi ou pour bien se faire voir face à leurs pères

Espoir InéspéréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant