Partie 1: Tessa Jack

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Je me suis toujours demandée pourquoi mon père était parti. Est-ce que c'est à cause de moi? Est-ce qu'il m'haïssait? Est-ce qu'il n'aimait plus ma mère? Est-ce qu'il est mort? Est-il en danger? Toutes mes questions me fatigue. Même si cela fait 11 ans qu'il est parti, je pense sans cesse à lui. Je me souviens encore de cette journée. J'étais assise dans ma chaise haute pendant que ma mère me faisait manger les peu de restants qu'il nous restait. Mon père était rentré de son travail, puis il était allé s'enfermer dans sa chambre. Il faisait souvent ça, pour fumer ses cigarettes. Une fois il était rentré vraiment saoul, et ma mère m'avait oublié dans ma chaise haute, parti à son bar préféré, juste à côté de notre minuscule appartement. Il était rentré, m'avait regardé, et avait parti à rire. Mes larmes coulaient sur mes joues, ma couche était pleine et j'avais terriblement faim. Il était venu près de moi, puis avait fumer dans ma figure. La boucane m'étouffait, mais il était vraiment saoul, je ne peux pas lui en vouloir. Je ne sais même pas comment j'ai pu survivre. Pour en revenir au jour où il est parti, il était sorti de la seule chambre qu'il y avait dans l'appart puis, je me souviens encore de ce qu'il avait dis:

- Je vais faire un tour au bar. À d'main.

Puis après il n'est jamais revenu. Il n'avait rien pris, sauf son porte-feuille, même pas sa voiture. Il s'est sûrement enfui en autobus, ou avec un ami. Ma vie se résume à un père disparu quand j'avais 3 ans, une mère qui passe le plus clair de son temps dans le bar à côté de notre appartement, ou à dormir, une bouteille d'alcool à la main, et souvent dans l'autre, une cigarette. Elle se fou un peu de moi, je dois l'avouer. Mais au moins, je peux faire ce que je veux, où ce que je veux, quand je veux, à n'importe quelle heure. Mais je n'ai jamais senti le confort d'une mère et d'un père qui aiment leur fille. C'est un sentiment inconnu pour moi. Mais tout de même, je ne veux pas avertir les travailleurs sociaux, je ne veux surtout pas allé en famille d'accueil.

Perdu dans mes pensées, j'ai oublier de faire mon stop un peu avant. Les autos n'ont pas de stop, j'aurais pu me faire frapper. Je me dépêche d'atteindre l'autre bord, mais une auto arrive à toute allure sur moi. Je n'ai pas le temps de me jeter par terre le plus loin possible que quelque chose me pousse violemment sur le sol. Le contact de mes leggings sur l'asphalte remplis de petites rocme fait pousser un cris d'horreur.

- AAOUTCH!!!

Les filles pas facileWhere stories live. Discover now