Partie 2: Axelle Turner

16 1 0
                                    

Me réveillé fut difficile, en ce lundi matin d'école. Ma chère domestique, qui s'occupe de moi depuis que je suis née, viens me réveillée doucement en me disant:

- Dépêchez-vous, mademoiselle, votre père et votre mère vous attend pour le petit-déjeuner dans quelques minutes.

Parlant de ça, mes parents en ont déjà discuter qu'il serait préférable que personne ne sache que mon père est en faite un avocat très connu et ma mère une actrice très célèbre. Aussi que personne ne sache que j'habite dans un énorme manoir ( je dirais plus un château) valant des millions de dollars, également que cette maison est loin d'être la seule que mes parents ont achetés. Je suis certaine qu'il y a des maisons où ils ne sont allés pas plus qu'une seule fois.

- Chère Pauline, pour la millième fois que je vous le demande, appelez moi Axelle par pitié!

Je tiens à préciser que si je parle de cette manière, c'est bien à cause de mes parents. Ils rencontrent des personnes de la plus haute importance, et ne veulent pas que je parle avec un langage...inapproprié, selon eux. Mais quand je suis à l'école, je parle comme les autres pour ne pas laissé paraître que je parle comme si j'étais la reine d'Angleterre (Bon, OK, c'est pas mal exagéré).

- Mais mademoiselle, c'est un ordre de votre père! Je ne peux me permettre de ne pas faire ce qu'il me demande! me répond-t-elle avec un sourire en coin.

- Oui, vous avez tout à fait raison. Excusez-moi, Pauline.

- Mademoiselle...votre père demande de ne pas m'appeler seulement par mon prénom, vous le savez! dit-elle en riant.

- D'accord...Madame Pauline, pourriez-vous m'apporté mon linge d'aujourd'hui, s'il vous plaît? lui demandé-je avec un grand sourire.

- Évidemment. Aujourd'hui, il fait assez frisquet, mademoiselle. Je vais sortir votre beau manteau d'automne!

- Merci, Madame Pauline.

Je descend de mon lit avec difficulté, pour allé dans mon énorme walk-in où se trouve Pauline, sortant quelque morceaux de partout. Elle me tend un chemisier blanc avec une jupe en denim rouge. Mon manteau est déjà en bas, m'a-t-elle dit avant de s'éloigner au fond de l'énorme garde-robe, où se trouve une centaine de paires de souliers, bottes, sandales et autres, de toutes couleurs et de tout genre. Elle prend une paire de soulier, mes préférés, des Converse blanche et rouge, des Chuck Taylor All Star High Top. Je m'en vais donc dans ma salle de bain privée pour mettre le tout. Quand je sors, ma coiffeuse personnelle, Agnès, ou plutôt Madame Agnès, m'attrape le bras et me dis:

- Enfin! Mademoiselle Turner, vous êtes magnifiques, comme d'habitude! Il ne reste que vos cheveux, et vous serez ravissantes! Suivez-moi!

Je suis donc Agnès trois étages plus haut. L'étage de la cuisine est au rez-de-chaussé, avec une salle de bain, un énorme salon, pouvant recevoir une cinquantaine de personne, une énorme entrée, un bureau où je n'ai pas le droit d'entrer, barré à clé, que seul mon père et ma mère peuvent y aller. Un escalier spectaculaire et plusieurs fenêtres entourent les murs, où je peux observée la vue magnifique que donne sur des montagnes et des lacs. Il y a aussi un énorme balcon, puisque même le rez-de-chaussé est en hauteur, puisque nous sommes un peu sur la montagne. Un tableau pour peinturer y est installer, des chaises longues et plusieurs autres objets. Au premier étage se trouve les chambres, dont la mienne. Dans ma chambre, le bas du mur est turquoise et le haut a un papier peint fleuri dans les teintes de roses et blancs. J'ai un lit king, et devant d'immenses fenêtres qui donnent sur la même vue qu'en bas. Plusieurs décorations y sont disposées, dont une gigantesque télévision et quelques meubles. L'une des portes de ma chambre mènent à ma salle de bain, et dans la salle de bain, il y a une autre porte, qui mènent à une autre chambre, celle qui était à ma soeur...Mais je préfère ne pas en parler. L'une des autres portent mènent à mon walk-in et l'autre à mon bureau privé. Il y a plusieurs ordinateurs juste pour moi, et plusieurs cahiers jamais utilisés. Plus loin sur l'étage se trouve la chambre à mon père, où il a aussi un walk-in, un bureau et une salle de bain. Il y a aussi un autre salon, et une salle d'entraînement. Sur le deuxième étage, il y a tout mes jouets et jeux. Il y a même une table de billard, mais le plus cool, c'est l'énorme piscine et le spa intérieur. Il y a aussi une salle où Agnès s'occupe de me coiffer et ma maquilleuse de me maquiller, même si je n'aime pas trop ça. Puis sur le troisième étage, tout ce dont le personnel et les domestiques auraient besoin, dont tous ont une chambre. Le quatrième est le grenier, où il y a des trucs vieux, mais coûteux. Le sous-sol a un énorme cinéma maison avec plusieurs divans et poufs hyper confortable, avec salle de bain inclus, ainsi qu'un bar où mon père va souvent là avec des amis. Voilà un petit aperçu de chez moi. Agnès me fait sortir de mes réflexions en m'appelant.

- La terre appelle Axelle! Ma belle Axelle, es-tu toujours là? m'appelle ma coiffeuse.

- Oui! Excusez-moi, Agnès! Euh je veux dire Madame Agnès, pardonnez-moi! m'excusai-je.

- Oh mais ma belle Axelle, ce n'est pas si grave, mais faite attention, moi-même ne devrais-je pas vous appelez par votre prénom. me répond-t-elle, soudain sérieuse.

- Oui, dans le monde dans lequel nous vivons...

J'ai été interrompu par ma mère qui ouvrit la porte, gros sourire aux lèvres, qui sont d'ailleurs très foncer à cause de son rouge à lèvre. Ma mère est toujours belle, avec ses beaux cheveux blonds qui lui tombent sur les épaules, et son linge qui doit valoir une fortune.

- Bon matin Axelle! As-tu bien dormi?

- Oui, et vous? lui répond-je.

Évidemment, ma mère n'a jamais voulu que je la tutoie. Et elle n'a jamais voulu que je l'appelle «maman», comme je l'ai toujours voulu. Pareille pour mon père.

- Bien sûr. Madame Agnès, veuillez commencé. Axelle, nous t'attendons pour le petit-déjeuner.

- D'accord, merci. Ah, et Angeline?

- Mmmh?

- Pouvez-vous dire à Alfred de prendre la Lamborghini noire aujourd'hui?

Alfred, c'est mon chauffeur. Il me reconduit toujours à l'endroit de mon choix, avec l'autorisation de mes parents, évidemment.

- Je lui dirai. Maintenant, dépêchez-vous, Madame Agnès, Axelle ne doit pas être en retard à l'école!

- Jamais, Madame Turner. Maintenant, laissez moi faire mon travail.

Ma mère sortit enfin de la salle, puis Madame Agnès me demanda:

- Qu'est-ce qui vous ferais plaisir, Mademoiselle Turner?

Quelques instants plus tard, toujours assise devant le miroir, Agnès finit ma queue de cheval laissant quelque cheveux en avant, et bouclant mes cheveux. Sans couette, mes cheveux arrivent dans le bas de mon dos, donc même en queue, ils sont longs.

- Êtes-vous satisfaite?

- Évidemment, Madame Agnès.

Puis elle m'ouvrit la porte et je descendis pour allé prendre le petit-déjeuner. La cuisinière, Mirabelle, a préparé un festin, comme d'habitude. Mais tout est santé, rien qui ne pourrait me faire grossir et faire prendre du poids, sous la demande de mon père, August et ma mère, Angeline.

Je suis assise sur le siège à côté d'Alfred, et de la vieille musique joue. Même si je n'aime pas trop ça, je me retiens de passer le commentaire. Il est toujours gentil avec moi, je ne voudrais pas briser ce lien. Nous sommes arrivés à Saint-Hyacinthe, où se trouve mon école. Mes parents m'auraient bien payé un professeur privé, mais j'ai insisté pour allé à ce collège privé. Une chance qu'ils ont ôté l'uniforme, j'aime mieux porter ce que je veux. Alfred me dépose en face du cimetière de la Cathédrale de Saint-Hyacinthe, à 10 minutes de l'école. Comme ça personne ne pourra voir les voitures et limousines de luxes que mes parents ont achetés et je ne me ferai pas embêter. J'ai deux amies à l'école, j'aime mieux rester discrète et dans mon coin. Je suis solitaire, habiter dans une maison où je n'ai même pas de voisin, c'est difficile. L'une s'appelle Astride, elle est rousse aux yeux verts. L'autre, Betty, cheveux bruns foncés et yeux bleus très clairs. Et il y a moi, blonde aux yeux bleus. Nous allions à la même école primaire, nous nous connaissons tous très bien. Sauf qu'elles ne sachent pas ma vraie vie. J'ai inventée que j'avais une vie bien simple. Je ne veux pas qu'elles m'apprécient pour mon argent, mais pour moi.

Sur la rue à côté, je vois une fille aux magnifiques cheveux noirs. Hé mais je sais c'est qui! C'est Tessa Jack, la fille super populaire de secondaire 1 qui connait quasiment tout le monde! Je ne lui es jamais parler, mais d'après les rumeurs, c'est la fille la plus cool de l'école. Elle a passée le stop, et les autos n'en ont pas, c'est dangereux! Je cours de l'autre côté de la rue en l'appelant par son prénom, mais elle porte des écouteurs. J'accélère le pas, et je vois une auto arrivée. MERDE!!! Je cours encore plus vite et je pousse la fille pour l'empêcher de se faire frapper. C'était quoi l'idée de mettre une jupe?! Je tombe à côté d'elle, directement sur l'asphalte. Je l'entend pousser un cris, et je fais de même. Mes jambes saignent, et des roches sont collés sur ma peau. Mon iPhone est resté dans ma poche de jupe, heureusement. Je l'attrape avec difficulté puis compose le numéro d'Alfred. Si j'appelerais une ambulance, ce serait trop long avant qu'ils n'arrivent. Alfred ne doit pas être trop loin, par pitié...

Les filles pas facileWhere stories live. Discover now