Mea Culpa...

Chapitre 5: I can't understand anymore

Chapitre 5 : I can't understand that. (PdV Elena)

- C'est quoi ça ? Je lui montre un sachet de poudre blanche, c'était de la coke alors c'est ça, Zach se drogue avec de la merde...
J'avais beau le détester j'éprouvais  de la colère,
De la colère parce qu'on était amis au collège,
Meilleurs amis et que même si le temps nous à séparer et qu'a leurs d'aujourd'hui je le détestais autant que ma propre mère, je ne peux qu'éprouver de la stupéfaction...
Il me regardai droit dans les yeux...
- Ça ne te regarde pas,  repose ça dans mon sac, s'il te plaît... Me dit-il
Il n'avait donc aucun remord aucune satisfaction...
- Zach, tu traines un sachet rempli de coke et tu croit que je vais fermer les yeux !
- Mais tu me fais chier ! Ça te regardes pas, repose ça, prend mon numéro et casse -toi dans ta baraque de riche...
- Je commence a comprendre que la punition que nous à infliger le dirlo c'est pour soigner les gros débiles dans ton genre! Continuai-je
Je le regardai droit dans les yeux, il avait des si yeux si bleus aussi bleus que la mer des Caraïbes qui tirait un peu sur le vers, des cheveux  brun charbon coupés sur les côtés, il portait un TEE-shirt blanc transparent laissant entrevoir son torse muscles couvert de tatouages, et ses biceps ressortait à chaque fois qu'il décroisait les bras...
Je n'aurais jamais du prononcer la dernière phrase, parce que je me rendis compte que c'était irrespectueux, Zachary se droguait sûrement pour se donner l'air cool, montrer qu'il s'en fiche de tout alors que d'autres luttent pour survivre, pour oublier...
- Tu sais quoi ? Tu ne mérite même pas que je te regarde, il y a des gens qui mérite l'aide des autres... Pas toi.
Tu as gagné je m'en vais.
- C'est ça casse -toi, personne n'a besoin de toi, tu ne te fais pas respecter...
- Si le respect, c'est pourrir ma santé pour que les autres acceptent que je soit le chef, alors je préfère être une merde... De toutes façons je serai jamais pire que toi...
Je jeta le sachet dans le sac à dos de Zach reposa son téléphone délicatement...
Je pris ma veste, et sortit en claquant la porte du gymnase le laissant seule, et pris la route pour rentrer chez moi.
Je regardai ma maison de briques blanches et rouges, 4 chambres et un salon, avec un petit jardin où l'herbe était fraîchement coupés...
J'ouvris la porte et mon petit frère de 8 ans m'accueillit.
- Papa ! Elena, elle est rentrée... Dit- elle. 
Je regardai, son petit corps qui sautillait dans le couloirs, avec ses cheveux châtains clair et des yeux noisette -miel qui me fixait.
Il me murmura à l'oreille...
- il est pas content,Papa attention...
Je souriais, la manière, le ton de sa voix me donnait souvent envie de sourire.
Il était si innocent.
- Merci de me prévenir, Mon p'tit Ben...
- De rien, Elena...
Mon père me regardait, il avait pas l'air furieux,mais il ne souriait pas non plus...
- Papa...
- Le lycée à appeler, des propos injurieux contre  Élijah Parkinson et Zachary Evans pendant l'interclasse, quel est ta défense ?
- L'un est raciste en surpoids qui harcèle ma meilleure amie, l'autre est juste un clichés tatoués et complètement con... N'oublie pas son incroyable Barbie en silicone !
Mon père se retenait de rire, je le voyais, il essayait de garder son sérieux, mais il éclata de rire...
- Elena, je suis furieux, dit-il ce n'ai pas parce... Parce que je rigole... Ma fille, tu es quelqu'un d'imprévisible. Continua t-il
-  Papa je suis déjà assez puni je crois...
- Écoute, je suis d'accord sur le fait que tu défend, tes amis et qu'aujourd'hui c'est pas un jour comme les autres... Ça fait 3 ans, et...
- Papa j'ai pas envie d'en parler... Je vais dans ma chambre...
- Elena dit-il dans un soupir.
Mais je refermai la porte de ma chambre derrière moi...
Je relâchais un soupir moi aussi, comme si je n'avais pas respirer depuis que j'avais découvert le sachet de drogue dans le sac de Zach...
Je m'allongea sur le lit, pris mon carnet qui était déjà rempli et écrit de lettres, encore une destinée à des personnes que je ne reverrais jamais, des personnes que j'ai abandonnées, qui sont partis  qui sont mortes...
Je commençais à écrire quelques mots et maux s'evanouissèrent peu à peu... ( en italique la lettre)
" Maman,
Ça fait trois ans, oui Maman trois années que tu es partit en laissant qu'une lettre dans la cuisine...
Alors une fois de plus, je t'écris,
J'écris mes sentiments sur papier,
Sans expéditeur,
Parce que je ne sais pas où tu es,
Ni que tu es aujourd'hui...
J'ai mal de savoir qu'au final,
Ses lettres seront toujours non-lus mais c'est pas grave,
Je comble tes moments d'absence,
En t'écrivant,
Comme si je gardais ce lien mère-fille,
Détruit depuis longtemps...
Aujourd'hui, j'ai déclenchée une dispute dans les couloirs
Tu connais mon caractère,
Je ne me suis pas laissée faire,
Et maintenant je suis puni avec Zachary Evans, tu te souviens?
Encore un souvenir que je partage toute seule...
Tu sais Maman ?
Ce qui fait le plus mal, c'est pas le fait que tu nous aies tous abandonnées mais que tu ne t'ai même pas excusée ...
Et le pire d'en tout ça, c'est que Papa, et Benjamin ce sont fait une raison, et que moi je n'ai toujours pas tourne la page...
Je vis chaque chapitres de ma vie, sans toi...
La vérité tout nue, c'est que j'écris à une mère qui a disparu depuis longtemps, car même si tu revenais, tu auras changée et tu ne sera plus là même... Alors je veux m'accrocher au derniers souvenirs qu'il restent de toi.
Parfois j'oublie tout visage,
La couleur de tes yeux,
De tes cheveux,
Ton odeur...
Et j'ai peur...
J'ai peur de t'oublier, parce que j'ai beau te détester, j'ai besoin de ses souvenirs heureux de mon enfance.
J'ai besoin de te voir jouer au foot avec avec Papa et moi,
Besoin de sentir ton odeur le lilas mauve à mon réveil,
De revoir ton sourire quand papa s'énervait parce qu'il avait laisser cramée la viande sur le barbecue...
J'ai besoin de conseil avec Austin,
Parce que je veux savoir si je suis amoureuse de lui, on si c'est seulement une façade ?
Tu sais quoi,
Laisse tomber.
Je ne fais que remué le couteau dans la plaie...
XoXo, Elena"
Je refermais mon cahier et le posais sur ma table de chevet...
Je regardai le plafond,
Et quelques minutes plus tard,
Je m'endormis en entendant mon père m'appeler du salon...