[EN REECRITURE] Alexis Potter : When it's all over [Tomes 6 et 7].

♦Chapitre 20.

  "- Toi d'abord."

Le médaillon sur une bûche face à nous quatre, Harry leva sa baguette vers celui-ci avant d'y lancer un sortilège qui n'eut aucun effet sur l'Horcruxe. Nous nous avançâmes pour constater ceci et je soupirai.

"- Incendio."

Le médaillon était insensible aux flammes qui tentaient de le consumer après le sort d'Hermione.

"- Diffindo !" Tentai-je.

"- Expulso !" Continua Harry, voyant que ça ne fonctionnait pas non plus.

Nous nous rapprochâmes pour voir si cela avait eu un impact sur l'objet, mais je soufflai de frustration en voyant que non. Harry essaya Diffindo à son tour, mais sans succès.

"- Reducto !" Lançai-je en m'avançant à côté de mon frère.

Énervés aussi bien l'un comme l'autre, nous lançâmes à répétition plusieurs sorts et Harry termina avec un Incendio. Mais rien n'avait fonctionné et je me reculai en râlant. Mon frère passa son médaillon autour du cou.  

  "- Qu'est-ce que tu fais ?" Demanda Hermione.

"- Il faut qu'on le mette à l'abri jusqu'à ce qu'on trouve comment le détruire.

- Ça me semble étrange, vieux. Dumbledore vous envoie chercher tous ces Horcruxes, mais il ne vous dit pas comment on les détruit. Ça vous dérange pas une seconde ?

- Peut-être qu'on a déjà la réponse sans même le savoir. Après tout, le journal de Jedusor a été détruit et c'était un Horcruxe." Répondis-je à la place d'Harry.

Sans attendre qu'on me réponde, je retournai vers la tente. J'y étais restée de longues minutes avant de sentir une douleur me saisir. Ma cicatrice commença à me brûler et je m'appuyai sur la table pour éviter de tomber avant d'amener ma main à mon front douloureux. En fermant les yeux, des images me parvinrent en tête. C'était Gregorovitch.

"- Dis-moi, Gregorovitch...

- On me l'a volé..." Répondit le vieil homme, recroquevillé dans son coin.

"- Qui a fait ça ?" Demanda Voldemort. "Qui était le voleur ?"

Je sursautai en voyant Voldemort sonder les pensées de Gregorovitch afin d'y trouver le voleur. Il avait les cheveux blonds et était sur le rebord de la fenêtre. L'un de ses yeux était d'une couleur plus claire que l'autre.  

  "- C'était un jeune garçon. C'est lui qui l'a emportée."

Le garçon sauta par la fenêtre avec une baguette en main et disparut. Le visage terrifié de Gregorovitch réapparut devant mes yeux.

"- Je ne connais pas ce jeune garçon. Je le jure sur ma vie. C'est vrai.

- Très bien, je te crois."

Alors que Voldemort se recula, laissant penser qu'il allait l'épargner, il lança un énième Avada Kedavra et mes yeux s'ouvrirent à nouveau sous l'éclair vert.

J'observai autour de moi et vis Ron me regarder.

"- Tout va bien ?" Me demanda-t-il.

"- Ouais...

- Je croyais que tu maîtrisais l'occlumancie.

- Je la maîtrise !

- Alors pourquoi tu ne t'en sers pas ? Fermes ton esprit, Alexis. Ce lien ne doit plus prendre place."  

  Alors que j'ouvris la bouche pour répondre, je me retins. Ça ne servirait à rien de l'embêter avec mes suppositions.

"- Tu as raison, je vais fermer mon esprit..."

Il y eut des éclats de voix à l'extérieur de la tente et je soupirai en entendant Harry.

"- Je reviens." Informai-je.

Ron me laissa passer jusqu'à l'extérieur de la tente vers laquelle se dirigeait Hermione. Elle avait le médaillon dans la main.

"- Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Il va falloir qu'on le porte chacun notre tour.

- Pourquoi ?

- Il met tout le monde sur les nerfs. Si quelqu'un le garde autour de son cou trop longtemps, on risque de se disputer et se diviser."

Elle baissa les yeux sur le médaillon avant de le mettre autour de son cou.

"- Et on n'a vraiment pas besoin de ça."  

  J'hochai la tête à ce qu'elle disait avant de regarder mon frère qui était dos à la tente. Le visage du blond me revint rapidement en tête. Ce voleur était en danger maintenant. Voldemort veut l'objet qu'a volé cet homme plus que tout au monde. Il fera tout pour le récupérer et ce n'est pas une misérable vie qui l'en empêchera.

J'eus un pincement au cœur en me rappelant l'expression joyeuse et malicieuse sur le visage du voleur. Ce même air de malice qu'ont Fred et George. Ils me manquaient. Amelia aussi. Énormément.  

***

  Hermione et moi discutions devant un feu que nous avions fait quand la nuit était tombée, mais celle-ci me stoppa quand elle entendit un bruit. Il se réitéra et nous nous levâmes d'un bond. Il y avait quelqu'un et on devait se taire. Nous nous rapprochâmes précautionneusement de la limite du cercle de sortilèges que nous avions ériger toutes les deux sans voir personne. Mais un bruit de branches nous stoppa. Des gens arrivaient. Trois personnes se dirigeaient vers nous. L'un d'eux avait quelqu'un dans les bras. Inconscient. Ils passèrent simplement devant nous. Hermione m'attrapa la main en entendant le dernier des trois parler.

"- Qu'est-ce que c'est ?"

Il se rapprocha de l'endroit où nous nous trouvions et ce fût comme si nous faisions de l'apnée.

"- Je sens... Comme une odeur."  

  Il resta de longues secondes devant la barrière que nous faisaient nos sortilèges de protection et j'essayai de rassurer Hermione en lui serrant la main. Il sentait son parfum.

L'un de ses camarades laissa tomber ce qu'il avait dans les bras au sol.

"- Qu'est-ce que tu fais là ?

- Il est lourd.

- Oh, désolé, tu veux que je le porte ?

- Oui, ce serait gentil !

- Ne sois pas ridicule, ramasse-le !"

Ils s'éloignèrent enfin et Hermione sembla respirer de nouveau. Je crois qu'inconsciemment, moi aussi.

"- Des Râfleurs."

Je sursautai et me retournai vers Harry qui venait d'apparaître derrière nous.

"- Heureux que vos sortilèges marchent."  

Hermione retourna la tête vers les Râfleurs qui s'en allaient plus loin. Elle lâcha ma main.

"- Il a senti mon odeur. Mon parfum."

Nous commençâmes à retourner en direction de la tente quand Harry demanda une nouvelle fois quand nous pourrions enfin partir.

"- Crois-moi Harry, Ron n'est pas en état de transplaner.

- Ok, alors... On ira à pied."

Hermione et moi nous tournâmes vers lui avant d'échanger un regard.

"- Et Hermione, la prochaine fois, même si j'adore ton parfum, n'en mets pas.

- Je partage son avis." Souris-je.

Ce serait dommage qu'on se fasse repérer pour un parfum.