C'est l'histoire de 2 familles. Elles vont devoir se confronter à la guerre, vont t'elles tout perdre. Comment vont-elles vivre cette épreuve... ? Si tu veux le découvrir fonce et ne perd pas une minute de plus.
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PLUS JAMAIS
- Ilsarrivent, a dit Jules. Ses yeux brillaient d'une joie féroce.
Ils étaient nombreux ; je dirais une quinzaine. Alors que leurs pieds foulaient le sol en soulevant des nuages de poussières, le tout dans un décor chaotique. Je les regardais s'approcher dangereusement de notre immeuble. Puis, en guise de signal, je levais mon index suivi du majeur. Je me retournais vers ma famille, le regard compatissant et je hochais légèrement la tête, inclinant la main deux fois vers la droite... « maintenant » !
J'ai vu Chloé ma fille bien aimée, jetant cette grenade en essayant de cibler nos proies. Le cœur battant, je me bouchais les oreilles suivi de Juliette et des enfants. J'ai senti cette onde, cette puissance dévastatrice, qui détruit tout sur son passage. Une fois fini, je m'approchais du fusil afin d'exterminer les survivants. Chloé avait visé juste, la plupart étaient allongés au sol, méconnaissables, recouverts de la cendre et de la poussière qui inondaient les rues. Il en restait cinq. Cinq rivaux, ennemis, adversaires, survivants. Ces individus qui ont détruit nos villes, nos régions, nos foyers ; leurs fusils dirigés droit vers nous. Ces bêtes nous ont tout pris : nos femmes, nos enfants, notre vie. Alors, sans aucune pitié, le cœur serré, j'ai pointé mon arme face à eux et les ai exterminés un par un, sans répit. Derrière moi, ma femme Juliette a fermé les yeux et a prié pour que leurs âmes ne s'égarent pas. Nous avons été interrompus par un bruit répétitif provenant de derrière la porte. J'ai couru voir de quoi il s'agissait.
- « Qui est là ? » ai-je marmonné hésitant.
- « Les voisins », a répondu Robert Homalt le père, « un nouveau groupe se dirige vers nous. Ils arriveront à l'aube demain matin. Vous devez fuir avec nous ! » m'a-t-il dit à voix basse.
- « Si nous y sommes forcés, mais...pour aller où ? » ai-je bégayé, la tête remplie de questions sans réponse.
- « Nous avons eu connaissance d'un camp non loin d'ici, à 3 jours de chez nous précisément. Il se trouve en zone protégée vers la montagne. Nous devons partir ce soir avant le coucher du soleil ! », m'a suggéré mon fidèle ami.
Ma femme me regardait droit dans les yeux, le regard empli d'espoir et de peur.
- « Nous serons là dans une heure environ. Rendez-vous-en bas de l'immeuble. » a répliqué Juliette.
- « Très bien, à dans une heure alors ! », a finit par conclure le voisin avant de s'en aller sans un bruit.
- « Les enfants, préparez vos bagages et prenez le minimum ! » leur a dit Juliette.
