TARDIS en Histoire

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     Trois coups de corne de brume. Ce sonsi agréable venait de chatouiller mes oreilles alors que jesommeillais derrière mon bureau. Mais [nom de prof] continua sansbroncher. Berlin et Gorbatchev se disputaient ses mots, tandis que sacraie se brisait sur un Honecker résistant.

     Je rejetai les pensées erratiques demon cerveau. Trop de travail, je n'avais pas eu ma dose d'épisodes,et mon esprit compensait en me fournissant la substance rechechée.Le TARDIS ne venait pas d'atterrir dans le couloir du premier étage.Je devais vraiment arrêter de mélanger les histoires et le coursd'histoire. Voilà pour le jeu de mot. Un peu fade mais distrayant.Pouvant susciter un léger sursaut intérieur, voire un vaguesourire.

     Je repris ma page open office, ilrisquait de finir par comprendre que mon regard vide révélait uncruel manque t'intérêt pour son cours. J'écrivais des titres, jenotais des noms, mais mon ventre se serrait et refusait de laisser àmon cerveau sa pleine capacité de concentration. Même laperformance de [nom de prof] en allemand ne parvint pas à fairedisparaître cette sensation de peur. Le danger approchait, et unseul mot occupait mon esprit : COURS !

     Je n'allais quand même pas céder àma folie et la révéler aux yeux de toute la classe. J'allais resterbien sagement assise à ma place, et attendre la fin du cours pour merendre compte qu'il n'y avait pas de TARDIS de l'autre côté du mur.Mais si je me levais, tranquillement, comme le font certains pouraller aux toilettes... Je pourrais vérifier et revenir m'abrutir icil'esprit apaisé.

     Je me suis levée, j'ai marché d'unpas vif, et je suis sortie de la classe. Sans qu'aucune question neme soit posée. Aha ! Victoire de l'année ! Quel esprit rebelledigne du docteur. Quand il allait me rencontrer il allait sûrementme féli... STOP ! Il n'y avait pas de docteur, pas de boîte bleue.J'allais faire un pause d'épisodes une ou deux semaines pourremettre mon cerveau à l'endroit et tout irait bien. En attendant,maintenant que j'étais sortie, je pouvais monter dans ma chambreterminer le double épisode que j'avais commencé.

      Alors une tornade humaine me frappa deplein fouet. Je tombais les quatre fers en l'air, tandis que ledocteur se précipitait dans la salle de classe que je venais dequitter.

TARDIS en HistoireWhere stories live. Discover now