Chapitre 8 :

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Qu'est ce que la solitude?

Un silence entouré de bruits. Une noirceur entourée de couleurs. Une âme entourée d'autres âmes. Une peur entourée de joie.

Une semaine et mon téléphone n'avait pas sonné.

En aucun cas, quelqu'un s'était inquiété.

Personne.
J'étais seul.

Où ? Là était la question.

Mais c'était une simple petite ville, les gens ne posaient pas de questions.

Votre problème n'est pas le leur, comprenez bien.

Je ne devais pas me voiler la face, je m'emmerdais énormément.

Le taxi coûtait cher.
L'homme au volant ne grogna pas lorsque je lui envoya les billets en plein dans la figure.

"Connard" pensais-je.

À mon appartement, rien n'avait changé.
La couleur des murs était restée la même, grise et blanche.

Ce trois pièces ne me coûtait rien.

Mal situé et loin de tout commerce, le vendeur s'était hâté d'accélérer la vente quand je fus certain de prendre son bien.

Cependant, j'avais tout fait pour que je me sente bien dans mon chez-moi.

Plusieurs teintes de gris (50 plus précisément) coloraient les meubles et la peinture.

Le blanc était lui aussi présent, le canapé, le lit, le meuble Télé et mon ordi.

Les seuls objets colorés étaient un tableau qu'on m'avait donné.

Puis une peluche et enfin une photo dans un cadre imitant un lière tortueux.

Je jeta mes clés dans un pot sur la table basse puis me jeta tel un phoque sur mon canapé.

J'étais exténué alors que j'avais pris des vacances.
Un comble.

Mon téléphone toujours vierge de toutes notifications, j'ouvris mon ordinateur portable.

Oh oh oh. Sarah?

En effet, deux mails m'attendaient.
Un d'il y a trois jours et le deuxième datait d'hier.

Elle m'invitait à une fête chez des amis à elle.

Elle voulait venir "accompagnée" et surtout avoir "un dessert".

Je fis la moue.
Son expression me mettait mal à l'aise.

J'avais l'habitude de chasser mes proies, pas qu'elles s'amusent avec moi.

Après avoir répondu à son mail, je partis m'habiller pour la soirée.

Là-bas, je crus à une blague.
Tout le monde dansait tel des zombies, les yeux dans la nuit, les lumières jetaient une ambiance ambiguë dans la pièce.

Je ne croisais ni Jade, ni Sarah.

L'alcool coulait à flot et... Jeep?!

Ju [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant