Texte numéro 1 : détresse

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J'reste là, j'peux plus bouger. Effrayée. Pétrifiée. Scarifiée comme mon âme en splendide déchéance. La démance. Elle vient. Elle m'attaque et repars. J'peux plus rien faire. Me taire. Crier. Pleurer. Rien n'a de sens. Société sans fails tu parles d'un idéal. Rabelais avait dl'espoir. Nous sommes tous noirs. Noirs d'âmes. De coeurs. De mensonges. Une solitude. Ma certitude, non, ma Servitude. J'ai d'l'espoir encore. J'dis ça mais j'déraille. J'suis tombée comme tous les autres. Triste vie. Vie banale. Cocon familiale. Journée machinale. Tout perd son sens. La lecture , Ma déchirure. Monde abject. J'suis qu'un objet pour le bonheur d'autrui. L'amour, le bonheur, pures inventions pour l'utopie d'une vie, un rêve dans lequel je crève. Un soleil fade, puis les fleurs fanent. Leurs beautés tuent Baudelaire. Leurs beautés m'exaspère. J'écris au fil d'la plume. Dans ma tête c'est l'bordel. Tous se bousculent. Dans mon âme des émotions véhiculent. Elles errent avant ds'écraser à terre.

Puis l'on demeure de méprisants orpailleurs de coeurs jusqu'à ce que l'on meurt.

La déchéance de mon âmeWhere stories live. Discover now