Partie 11:

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Ramadan Moubarak à tous...
Désolée pour l'attente les amis, nous pourrons continuer calmement l'aventure de notre chère Ramata.

RAMATA SEYDI DIOP

Le trajet s’est fait calmement. J’avais sommeil et je crois qu’Amada a dû le comprendre. On a quand même roulé mais je ne saurai combien de temps. Je n’étais pas avec le reste du groupe et je me suis retournée pour voir s’ils nous suivaient mais je n’aperçois pas leur voiture.

-          Ne vous inquiétez pas demoiselle, je ne vous enlève pas. J’ai cru bon de vous éloigner de la ville, les autres sont logés près du site. Vous vous verrez demain à la réunion prévue pour 9h30. Le programme de demain vous a été envoyé par mail.

-          Pourquoi ? il serait plus commode d’être avec eux.

-          J’ai cru comprendre que c’est votre première visite à Dubaï. Alors, je vous propose de joindre le travail et la découverte de ma ville. C’est très inspirant vous verrez...

-          Si vous le dites

-          Vous ne semblez pas trop enthousiaste

-          Ne croyez pas, je vous laisse quand même le bénéfice du doute…

-          Ah j’ai de la chance alors ! termina –t-il

Ce vent frais et ce paysage si doux m’ont bercée, je ne me suis pas sentie prise par le sommeil.

Après un moment que je ne pourrais estimer, il m’a très délicatement réveillée. Nous sommes arrivés dans une somptueuse Île. On se croirait dans un rêve.

-          Bienvenue sur l’île Palm Jumeirah de Dubaï, l’hôtel est juste là.

-          Atlantis The Palm… 

-          Tu connais à ce que je vois…

-          …. 

-          Vu ta tête tu ne l’apprécie pas. Tu veux qu’on change la réservation

-          Oh non ! c’est parfait. Je ne pouvais rêver mieux. Merci.

-          Parfait alors !

Le portier est venu prendre mes bagages, le pauvre. C’est en le voyant pousser le chariot que je me suis rendue compte que j’ai exagéré quand même. Je n’étais pas la seule à l’avoir remarqué.

-          Tu as déménagé, c’est donc décidé tu restes à Dubaï, me lance Amada.

-          Un truc de fille que vous ne comprendrez jamais, tentais-je de me contenir

-          Jamais !! je confirme

Alors que l’on avance vers la réception, un monsieur en costume noir nous aborde avec un français bien anglophone

-          Bonjour Sir

-          Bonjour mon ami, je vous la laisse. Prenez-soin de notre invitée, lui répond Amada

-          Comme toujours Mr Ndiaye.

Amada se tient devant moi et me souhaite un bon séjour avant de se diriger vers la sortie. Si je n’avais pas connu Ibou, je crois que son charme m’aurait subjuguée. Il est si …. sûr de lui… puissant … bref un peu tout ce que j’aime chez un homme.

Ibrahima Ben Rachid !!! Je n’aurai jamais cru que je devrais un jour envisager de vivre sans toi. Jamais ! Tu m’avais promis de m’amener dans cet hôtel et maintenant j’y suis seule et célibataire et juste pour le boulot.

Toi, mon autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant