Live or Die.

Prologue

Une odeur de moisissure venait chatouiller mes narines tandis que je tentais d'ouvrir les yeux. Pourquoi était-ce si dur ? Je tentais alors de me frotter les yeux pour m'aider à me réveiller,  en vain : mes mains étaient bloquées dans mon dos et mes yeux, couverts d'un voile noir, m'empêchaient de prendre connaissance du monde qui m'entourait.

- Les amis, c'est pas drôle ce genre de blague... Détachez moi ! 

Un bruit de pas se rapprochant me parvenait alors par écho ; je n'était pas chez moi. Dès lors que je compris cette information, je me débattais et tentais de me délivrer par tout les moyens. Un frisson me parcouru le corps lorsqu'une main ferme et glaciale se posa sur mon épaule, m'arrêtant ainsi dans mon élan.

- Tes amis ne sont pas là, me chuchota à l'oreille une voix rauque. Tu es toute seule.

- Qui êtes-vous ? Libérez-moi toute suite ! Criais-je en me débâtant. 

- Je suis le maître du jeu, et toi,  l'un de mes pions. N'ais pas peur, nous allons bien nous amuser.

Ses mains se posèrent sur mes genoux alors que je devinais que "le maître du jeu" s'agenouillait pour mieux observer mon visage en larmes. Il fallait que je me ressaisisse. J'avais peur, oui, mais il ne fallait pas le lui montrer.

- Les règles du jeu sont simples. Tu es ligotée à ta chaise, comme tu peux le voir, mais tu as toutes les chances pour t'en défaire. Je ne suis pas méchant, c'est pourquoi je t'ai laissé des indices un peu partout pour que tu puisses t'enfuir. Mais attention, si tu n'y parviens pas, je me verrais dans l'obligation de mettre un terme à ce jeu. D'autres individus sont dans la même situation que toi, ce sont d'autres pions. Ils vont eux aussi être soumit à mes règles. Ils auront alors le choix de te tuer, ou de s'allier à toi pour survivre à tes côtes. Bien évidemment, cela vaut pour toi aussi. 

L'homme se relève lentement en posant sa main sur ma tête tandis qu'il me met en garde : Ton temps n'est évidemment pas illimité. Fais attention à tes arrières, Nora, et que le meilleur ou les meilleurs d'entre vous, survivent !