| FANFICTION TERMINEE |
Alia et June Jenkins ne pensaient pas qu'un jour quelque chose les séparerait. Mais quand Clancy Grey vend tous les adolescents de son soi-disant camp miracle, June se fait enlever, laissant Alia et sa meilleure amie Beatrice...
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Sur mon chemin, chaque soldat qui passe se retrouve désarmé. Je déforme les canons, j'envoie les fusils dans les champs, je fais tout pour qu'ils deviennent vulnérables. Ça permet à certains de s'enfuir par la forêt même si beaucoup sont interceptés. J'en aperçois monter dans les gros hélicoptères et commencer à s'envoler. June est introuvable et je commence à vraiment flipper. Mais je dois continuer, persévérer. Elle est intelligente, elle n'a pas pu se faire chopper si facilement.
Alors que je viens de fouiller la dernière tente, j'entends des cris un peu plus loin. Quand je m'approche, je vois une jeune fille à la chevelure cuivrée se débattre entre les mains d'un soldats. Ses yeux rouge sang m'informent de sa nature et sur le moment, je la déteste au point de vouloir la tuer. Mais son assaillant sort une drôle de télécommande et, une fois le bouton pressé, la Rouge pousse un cri de douleur et se tortille sur le sol. Je remarque alors qu'elle a un collier autour du cou. Bea énonce à haute voix ce que je pense au plus profond.
- Les Rouges sont manipulés. S'ils ne font pas ce qu'on leur dit, ils souffrent.
- C'est pas notre problème.
Bea soupire, elle sait que j'ai raison. Mais quand cette fille croise mon regard, j'y lis sa détresse et mon cœur se serre. Je ne suis pas un monstre, cependant si je la sauve, je devrais tous les sauver. Or, ça m'est impossible.
La jeune fille se relève difficilement et le soldat l'empoigne par les cheveux. Des larmes roulent sur ses joues et je vois bleu. Je dirige mes pensées sur la jeune fille et son collier se met à vibrer. Après quelques secondes de plus d'efforts, celui-ci se fissure et s'écrase au sol. La blonde me lance un regard tandis que le soldat s'étonne. Elle donne alors un coup de coude bien senti et s'écarte de l'homme. Avant même qu'il n'essaie de la courser, elle ouvre grand sa bouche et de puissantes flammes en jaillissent, carbonisant le pauvre soldat qui pousse des cris horribles.
Elle se rue ensuite vers nous et j'ai un mouvement de recul.
- Merci, s'écrie-t-elle. Merci beaucoup.
Elle me serre rapidement dans ses bras avant de s'évaporer. Je lance un regard surpris à Bea qui hausse les épaules. On n'a pas le temps de tergiverser. Je tente le tout pour le tout et me dirige vers les hélicoptères qui emmènent les adolescents. Une armée de soldats nous barre la route et je cherche rapidement un moyen de les contourner.
- Bea ! m'exclamé-je.
Celle-ci se met à réfléchir à toute vitesse, ses yeux se colorent de vert vif et je comprends à la ride qui lui barre le front qu'elle a du mal à trouver une solution pour une fois.
- Hé, attention ! crie quelqu'un.
Je me retourne et ai à peine le temps de voir l'hélice d'un second hélicoptère foncer droit sur nous avant de le repousser avec toute la force psychique dont je dispose. Je reprends mon souffle en tenant mes genoux puis relève la tête sur le garçon qui nous a prévenu. Il nous scrute, mais l'obscurité et la poussière cachent ses traits. Je me redresse, je le remercierai plus tard.
