7 ʀᴇᴀsᴏɴs ᴡʜʏ • [𝙗𝙩𝙨]

2.7

Jungkook :

Deux mois, deux mois, et je suis toujours autant triste. Je n'ai plus aucun goût à rien, j'ai l'impression d'être vide, vide de sentiments, comme lorsque que je te faisais du mal. Mais là c'est différent, tu me manques... Terriblement. Je suis un connard, il faut l'admettre.

Inhumain, c'est ce que j'ai l'impression d'être.

Et malgré tout j'ai l'impression de te faire vivre éternellement à travers mes pensées. En parlant de toi au présent j'ai l'impression que je vais te voir le lendemain au lycée, mais non. Alors que ce soit ridicule, pathétique, inutile ou même destructeur, je m'accroche encore à toi, à ton étoile. J'ai besoin de savoir que tu n'es peut-être pas morte, comme une étoile qui clignote avant de mourir à jamais, en détruisant tout sur son passage. Alors, oui, je m'accroche à toi, à une petite étincelle d'espoir, voilà ce dont tu avais besoin, alors j'ai envie d'y croire. De croire en toi.

Tu es partie en laissant mon cœur inhabité de toute joie.

J'aimerais tellement te revoir, même morte. J'ai besoin de te parler, s'il te plaît, parce que je t'aime.

Je ne sais pas où est ton esprit en ce moment, à quoi tu penses, ou encore si tu peux penser à quelque chose, mais ce que je sais c'est que tu me manques, tu me manques terriblement.

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Dans quelques jours je vais enfin partir de cette foutue ville, en laissant tout derrière moi. Entendre ton prénom me fait du mal, mais ne plus t'entendre du tout, c'est encore plus douloureux. Illogique n'est-ce-pas ?

J'ai l'impression que tu n'as jamais existé. Peut être que prononcer ton nom ou parler de toi est une chose interdite ? Non, c'est juste que la plupart du monde s'en fou. Ils font les gens tristes mais au fond, ils n'ont même pas ne serait-ce qu'une minuscule once de remord. Monde de merde. Vie de merde. J'en ai marre. Tu me manques bordel.

T'as fait couler son sang, rien n'a changé. Tu es partie, nos vies ont changé. C'est devenu tellement difficile de sourire alors qu'on a envie de pleurer, difficile de rire quand on veut crier, difficile de réparer quand c'est brisé, difficile de vivre quand on veut sauter d'un pont... Et ça je l'ai seulement compris quand t'as décidé de sauter, pas d'un pont non, mais sauter cette ligne, entre la vie et la mort.

Tu me manques putain...

Tu m'as laissé, abandonné, vidé... alors félicitations, tu as réussi à nous faire du mal comme on t'en a fait, alors reviens, s'il te plaît reviens... Je t'aime.

Reviens...